• "Ton devoir réel est de sauver ton rêve" MODIGLIANI 

    1 commentaire
  •  
    et bonne journée
     
    c 'est la fin de la semaine
     
    preparez vous un bon week end
     
    kiss a tous
     
    jb

    votre commentaire
  • Ephéméride anarchiste

    27 février

     

    Le 27 février 1867, naissance de Paulin MAILFAIT à Charleville (mort le 30 août 1927). Militant anarchiste ardennais.
    Il participa au groupe des "Sans patrie", avec Bouillard, Thomassin, Leroux, etc. Ce groupe avait vu le jour le 18 octobre 1891 et proclamait: "Notre titre (les sans patrie) est une déclaration de guerre au militarisme ainsi qu'à l'idée de conquête ou d'asservissement des peuples."
    En mars 1892, Mailfait organisa, avec Leroux et Moray, la désertion d'un compagnon, Loriette, soldat à Reims. Tout marcha comme prévu. Mais Loriette, une fois évadé, alla directement se constituer prisonnier à la gendarmerie! Mailfait et Moray eurent le temps de se réfugier en Belgique. Leroux, lui, fut arrêté. Il tentera d'échapper aux gendarmes en se jetant dans un canal mais, ne sachant pas nager, il s'y noiera. Mailfait sera arrêté plus tard, à Liège, puis extradé vers la France, et condamné à 8 mois de prison.

     

     

    Le 27 février 1876, à Nice, naissance de François Segond CASTEU (mort en mai 1935). Militant anarchiste.
    Il fréquenta la "Ruche" de Sébastien Faure, collaborera au "Libertaire" mais surtout à "Germinal", hebdomadaire de la Somme. Ses propos lui valurent plusieurs fois d'être inquiété par la justice. En septembre 1927, il sera poursuivi pour ses articles anticléricaux et incarcéré à la prison d'Amiens, puis libéré après une grève de la faim.

     
     

     

    Le 27 février 1913, à Paris, après 25 jours de débat, s'achève le procès des survivants de la "Bande à BONNOT". La vindicte publique, par l'entremise de ses juges, peut éclater : Raymond CALLEMIN, Eugène DIEUDONNE, André SOUDY, et MONIER, sont condamnés à mort ; Paul METGE et Edouard CAROUY au bagne à perpétuité (ce dernier se suicidera le lendemain dans sa cellule).
    Pour les autres complices ou supposés tels : Jean DE BOE : dix ans de travaux forcés ; GAUZY : 18 mois de prison ; KIBALTCHICHE (Victor SERGE) : 5 ans de prison. Seule Rirette MAITREJEAN est acquittée.
    La peine d'Eugène DIEUDONNE fut commuée en travaux forcés à perpétuité. Après plusieurs évasions du bagne, il fut finalement gracié, suite à une campagne d'Albert Londres, en 1925.

     

     

    Le 27 février 1908, aux Etats-Unis, le journal "San Francisco Chronicle" dans son édition du jour, considére que le fait d'affirmer ses convictions anarchistes est "une preuve décisive de folie incurable".

     

     

    Le 27 février 1887, naissance de Giuseppe MONANNI


    votre commentaire
  • Ephéméride anarchiste

    26 février

     

    Le 26 février 1926, mort de Georges BUTAUD à Ermont (né en 1868). Anarchiste français, partisan des "Milieux libres".
    En 1901, il est gérant du "Flambeau" (organe des ennemis de l'autorité) qui paraît à Vienne (Isère). Mais c'est à la création de colonies anarchistes que Butaud consacrera son action. Il participera à plusieurs d'entre elles : en 1899 à Saint Symphorien d'Ozon, en Isère, puis au "Milieu libre de Vaux" près de Chateau-Thierry (de 1902 à 1906). Une nouvelle tentative voit le jour en 1913 à Saint Maur (Seine) avec une ferme communautaire consacrée à l'agriculture et à l'élevage.
    Butaud, sensibilisé aux problèmes de l'alimentation, devient un adepte du végétalisme, qu'il mettra en pratique après la guerre, dans la colonie de Bascon (Aisne).

     

     

    Le 26 février 1969, mort de Jeanne MORAND, dite Jane, à Paris.
    Militante anarchiste et antimilitariste française.
    Née à Bey en Saône-et-Loire le 17 août 1883, elle vient à Paris en 1905, où elle trouve un travail de bonne. Elle fréquente alors les "Causeries populaires", réunions anarchistes organisées par Libertad avec qui elle ne tarde pas à vivre. En 1907, elle quitte son emploi de domestique pour travailler à l'imprimerie du journal "L'Anarchie", travail qu'elle poursuivra après la mort de Libertad en novembre 1908.
    Elle prend ensuite pour compagnon l'anarchiste et antimilitariste Jacques Long (Jacklon). A la déclaration de guerre, elle le suit en Espagne où ils pensent trouver refuge. Début 1919, ils en sont expulsés pour cause de propagande anarchiste, ils se rendent alors en Hollande. Le 19 novembre 1920, à Bordeaux, un conseil de guerre les condamne par contumace à la déportation à perpétuité pour leur comportements pendant la guerre. Après la mort de son compagnon, elle se constitue prisonnière et est condamnée, le 5 mai 1922, à dix ans de prison. Après plusieurs grèves de la faim, relayées par d'autres détenus anarchistes dont Louis Lecoin, elle est placée au "régime politique" puis finalement libérée le 29 août 1924.
    Elle collabore à "La Revue anarchiste" au "Libertaire" puis au "Végétalien"(1926). En 1930, elle s'occupe d'une "Colonie enfantine libertaire" mais, à partir de 1932, sa santé mentale commence à se dégrader. En 1937, elle devient pensionnaire de l'oeuvre de l'Hospitalité du Travail.
    Elle avait deux frères, également réfractaires à la guerre, qui s'installèrent en Angleterre en 1914.

     

     

    Le 26 février 1894, à Paris, suite au vote des "Lois scélérates", Jean Grave passe en procès pour avoir écrit "La société mourante et l'anarchie", livre publié en 1892 et préfacé par Octave Mirbeau. Ce dernier, ainsi que Elisée Reclus, Paul Adam, Bernard Lazare vinnent témoigner en sa faveur. Mais Jean Grave est condamné à deux ans de prison et mille francs d'amende pour "provocation au pillage, au meurtre, au vol, à l'incendie, etc". La destruction du livre incriminé est également ordonné.

     

     

    Le 26 février 1920 à Milan, sortie du numéro un de "Umanita Nova", quotidien anarchiste fondé par Errico Malatesta, qui comptera de nombreux collaborateurs : Gigi Damiani, Luigi Fabbri, Camillo Berneri, Nella Giacomelli, etc.

     


    votre commentaire
  • Ephéméride anarchiste

    25 février

    image
    André Soudy
     

    Le 25 février 1892, naissance d'André SOUDY à Beaugency (Loiret). Anarchiste illégaliste, membre de la "Bande à Bonnot".
    Enfance misérable ; il travaille dès 11 ans comme garçon d'épicerie, et est tuberculeux à 13 ans. Syndicaliste, il est condamné 3 fois pour "outrages à agents". Il sort de prison révolté et malade. C'est en fréquentant la colonie anarchiste de Romainville (qui édite "L'Anarchie") qu'il rencontrera Bonnot et les autres membres de la bande. Le 25 mars 1912, il participe aux attentats de Montgeron et de Chantilly où deux employés de la Société Générale sont tués. Arrêté le 30 mars 1912, il sera condamné à mort le 28 février de l'année suivante. Il est guillotiné avec Callemin et Monier le 21 avril 1913.

     

     

     

    Le 25 février 1932, annonce de la mort de Pierre LARIVIERE (né aux environs de 1884). Anarchiste français, peintre et caricaturiste.
    Il illustre quelques numéros des "Temps nouveaux" de Jean Grave. Mobilisé en 1914, il s'oppose au "Manifeste des 16" de Kropotkine. En 1916, il publie ses poèmes dans "Ce qu'il faut dire" de Sébastien Faure. Puis, à partir de 1927, il collaborera au "Semeur" d'Alphonse BARBE.

     

     

     

    Le 25 février 1908, aux Etats Unis, le "Washington Post" propose dans son édition du jour, que TOUS les anarchistes (coupables ou non de crime ou délit), soient mis à mort (charmant journal).

     

     

    Le 25 février 1920, aux Etats-Unis, arrestation d'Andrea SALSEDO et de Roberto ELIA, éditeurs anarchistes, pour "interrogatoire" au sujet des attentats anarchistes de l'année précédente.
    Andrea SALSEDO trouvera la mort le 3 mai 1920, défenestré du 14e étage du "Département de la Justice" où il était interrogé.

     

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires