• Le siège lillois de l'UMP cible des "anti-homophobes"
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    Fri February 18, 2005 11:29 AM CET

    LILLE (Reuters) - Des affiches dénonçant les propos jugés homophobes du député UMP du Nord Christian Vanneste ont été collées sur le siège lillois du parti majoritaire, qui a porté plainte, a-t-on appris de source policière.

    Une douzaine d'affiches ont été apposées sur la vitrine du siège de l'UMP dans le centre de Lille dans la nuit de mercredi à jeudi.

    Elles dénoncent les propos tenus par le député de Tourcoing et demandent son exclusion de l'UMP.

    Une plainte a été déposée, a confirmé le parti politique.

    Christian Vanneste a déclaré à plusieurs reprises "ne rien avoir contre les homosexuels" tout en estimant que "l'homosexualité est un danger pour l'humanité".

    A l'appel d'associations gay et lesbienne de Lille, une manifestation avait rassemblé fin janvier plusieurs centaines de personnes devant la permanence du député à Tourcoing.

    Nicolas Sarkozy, président de l'UMP, s'est désolidarisé des propos du député du Nord sans décider de son exclusion.


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  • CA A %ARCJE

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  • Envoyé : 19/02/2005 00:45
    je vous demande ici et  a tous les gays de mes blogs d'aider meme symboliquement sos homophobie dont ci dessous le lien
     
    meme avec tres peu d'argent, 1,2,5,€  suffisent et font des rivieres qui combatteront le fleau de l'homophobie qui  tue
     
     
    je pense notament à sebastien nouchet, david gros; a rouen ou un crime a eu lieu, etc....
     
    que cela cesse!!!!
    que nos élus nous respectent!!!  et montrent l'exemple en matiere de solidarité et de cohesion sociale ainsi que de l'exclusion
     
    merci de donner meme minime 5€ = un paquet de cigarette
     
    nous gagnerons parce que nous avons l'energie en nous!!!
     
     
    je remercie sos homophobie et act up ainsi que je journal e-llico
     
    jean bernard le webmaster

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  • Communiqué du 18 février 2005
    SOS homophobie entend faire citer Christian Vanneste devant le tribunal correctionnel pour diffamation
     

    A la suite des propos homophobes tenus par Christian Vanneste à plusieurs reprises dans la presse, SOS homophobie a décidé de poursuivre ce député UMP en justice. L'homophobie ne peut et ne doit plus être tolérée dans notre pays. Le fait qu'un élu s'autorise de tels appels à la haine contre une partie de la population est détestable et inquiétant.

    Christian Vanneste n'a pas hésité à qualifier l'homosexualité comme « inférieure à l'hétérosexualité », la considérant même comme dangereuse pour l'humanité. Maintes fois, cet homme politique a pris position contre les homosexuels, allant même jusqu'à affirmer qu'on pouvait les « rééduquer » , que l'homosexualité n'est pas une fatalité.

    Arguant de sa liberté d'expression, M. Vanneste estime qu'il a le droit d'exprimer impunément et publiquement ses a priori homophobes. SOS homophobie, saisie par de nombreux citoyennes et citoyens choqués par les prises de positions de ce député et par ses militantes et militants, a décidé de dénoncer en justice l'homophobie affichée de M. Vanneste. Notre association a chargé Maître Caroline Mécary de la représenter dans cette affaire.


    Face à l'homophobie, la justice doit être intransigeante.

    SOS homophobie
    c/o CGL
    3 rue Keller
    BP 255
    75524 Paris cedex 11
    www.sos-homophobie.org
    Ligne d'écoute anonyme : 0810 108 135 ou 01 48 06 42 41

    Contact presse :
    Ronan Rosec : 06.81.04.91.76 / sos@sos-homophobie.org

    Association loi


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  • Suicide chez les homos, bi,trans : l'État doit se mobiliser
    Dans un communiqué commun, l'Inter Centres-LGBT, Sida Info Service, Aides, Act Up-Paris, Warning, le CGL de Lille et Jean-Marie Firdion, sociologue, déplorent «l'inaction de l'État face à la sursuicidalité des personnes LGBT». Du 1er au 12 février se sont tenus les neuvièmes Journées nationales pour la prévention du suicide. Selon les chiffres du ministère de la santé, la France serait un des dix pays les plus touchés par le suicide dans le monde. Il s'agit en effet la deuxième cause de mortalité chez les jeunes de 15 à 24 ans et de la première cause de mortalité chez les jeunes de 25 à 34 ans. Les associations dénoncent le fait que l'UNPS ne communique pas de chiffres sur le suicide des personnes lesbiennes, gaies, bi ou trans malgré plusieurs enquêtes qui ont montré un sursuicidialité des jeunes homos. SOS Suicide Phénix Paris a indiqué que «les associations spécialisées dans la prévention du suicide et l'écoute téléphonique en direction des personnes suicidaires sont confrontées chaque jour à ce problème», ajoutant qu'une «forte proportion des appels émanent de gays et lesbiennes ne trouvant plus que le refuge d'une ligne téléphonique anonyme pour exprimer leur désespoir comme alternative au geste suicidaire». Sida Info Service souligne que parmi les personnes qui appellent sa Ligne Azur, 7,2% parlent de pulsions suicidaires et 3,3% évoquent une tentative de suicide (données pour l'année 2003). C'est pourquoi l'ensemble des associations demandent que l'État «assume sa mission d'acteur de santé publique» et mette «un terme à son apathie face à l'ampleur du suicide des personnes LGBT – sauf à laisser penser qu'il s'en accommode.»

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