• Le PS organisera six débats entre "présidentiables"





    26/09/2006 - 18h11










    <script language=JavaScript1.1 type=text/javascript>
    sas_pageid='477/3424';sas_formatid=169;sas_target='';
    SmartAdServer(sas_pageid,sas_formatid,sas_target);
    </script>

    <script src="http://www.smartadserver.com/call/pubj/477/3424/169/S/4468102901/?"></script>

    PARIS (Reuters) - Le Parti socialiste a décidé d'organiser un débat entre "présidentiables" par semaine de campagne, soit six d'ici au 16 novembre, date du vote des militants, apprend-on auprès de plusieurs membres du bureau national du PS.


    "Il y aura trois débats télévisés et trois grands débats régionaux", a déclaré Claude Bartolone, bras droit de Laurent Fabius, à son arrivée au siège du PS.


    Les partisans de Laurent Fabius et de Dominique Strauss-Kahn avaient haussé le ton ces derniers jours pour réclamer qu'une règle du jeu - transparente et s'appliquant à tous les "présidentiables" - soit fixée avant le dépôt des candidatures, qui débute samedi et sera clos mardi 3 octobre à minuit.


    Les rivaux de Ségolène Royal estiment qu'ils peuvent faire la différence avec la favorite des sondages lors de débats contradictoires. Surtout Laurent Fabius, qui a brillé lors du premier "grand oral" de candidats à la candidature, à Lens il y a dix jours.


    Les futurs débats auront lieu chaque mardi soir en alternance : un débat télévisé, un débat dans une fédération, a-t-on appris dans l'entourage de Dominique Strauss-Kahn. Le premier débat régional devrait avoir lieu en Ile-de-France.


    Les proche de Laurent Fabius ont également soumis au bureau national un amendement sur la stricte égalité des moyens financiers alloués par la direction du PS à tous les candidats à la candidature.


    En revanche, la question des listes électorales pour le scrutin du 16 novembre devrait faire l'objet d'une nouvelle réunion la semaine prochaine.


    Mardi matin, Laurent Fabius avait à nouveau réclamé des "règles équitables" pour la campagne interne, jugeant la direction du PS "assez partisane".


    Pour les proches de l'ancien Premier ministre, François Hollande, premier secrétaire du parti, aurait choisi de soutenir la candidature de sa compagne, Ségolène Royal, et doit clarifier ses intentions personnelles.


    "En demandant aux autres 'présidentiables' de se retirer pour faire de la place au premier secrétaire, François Hollande entretient un vrai-faux suspense puisque même sa compagne ne semble pas avoir envie de se retirer", estime un proche de Laurent Fabius.


     


    votre commentaire

  • ACTUALITÉ / NEWS

    Non-lieu dans l'affaire Nouchet



    Une ordonnance de non-lieu a été rendue dans l'affaire Sébastien Nouchet, un homosexuel qui avait été retrouvé le 16 janvier 2004 gravement brûlé dans son jardin à Noeux-les-Mines (Pas-de-Calais), a-t-on appris mardi auprès du parquet de Béthune.

    Sébastien Nouchet avait indiqué aux enquêteurs qu'il avait été victime d'une agression homophobe commise par trois personnes. Ses agresseurs l'auraient aspergé d'essence qu'ils avaient enflammée. L'agression s'était passée sans témoin.
    « Nous n'avons pas pu élucider l'affaire et un non-lieu a donc été rendu », a déclaré à l'AFP Louis Wallon, procureur de la République de Béthune.

    Un jeune homme de 21 ans avait été mis en examen en mai 2004 pour cette agression, avant d'être mis hors de cause quelques jours plus tard. M. Wallon a également confirmé que M. Nouchet avait désigné un homme comme l'un de ses agresseurs alors que ce dernier était incarcéré au moment des faits.

    « Nous n'avons aucune certitude dans un sens ou dans l'autre, on ne sait pas avec des circonstances probantes ce qui s'est passé », a-t-il ajouté, soulignant que l'agression elle-même n'avait pas été nécessairement inventée par M. Nouchet

    Son avocat ne s'est pas encore exprimé sur l'éventualité d'un appel de cette décision.
    Sébastien Nouchet a donné son nom à une loi, adoptée en décembre 2004, qui a créé la Haute autorité de lutte contre les discriminations et contre l'égalité. AP


    votre commentaire

  • 4 commentaires


  • votre commentaire