• qu'en pense jamel et thuram, tous ces grands penseurs, ces donneurs de leçons, issue de royaume bananier

    samedi, 7 janvier 2006

     m6 , dieu n'a pas a s'excuser des crimes faits par son pere et par lui meme, qu'en pense jamel???
    Lors d'une rencontre au palais royal de Rabat, vendredi 6 janvier, avec les familles de victimes d'atteintes aux droits de l'Homme commises durant le règne de son père Hassan II (1961-1999), Mohammed VI a dit sa volonté de tourner la page du douloureux passé des "années de plomb", sans toutefois présenter des excuses publiques.

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    Le roi du Maroc a ordonné la mise en oeuvre de toutes les recommandations de l'Instance équité et réconciliation (IER) qu'il avait créée fin 2003 "pour donner une illustration concrète de [son] ferme attachement à la consolidation de la vérité, de l'équité et de la réconciliation". Il souhaite ainsi obtenir un "pardon collectif (...) susceptible d'aider [le Maroc] à s'affranchir des défaillances du passé".

    LES ASSOCIATIONS DE DÉFENSE DES DROITS DE L'HOMME DÉÇUES

    Dans son allocution, Mohammed VI a déclaré avoir "mené à bien"  la "mission" de la réconciliation. Le Conseil consultatif des droits de l'homme, créé par le roi Hassan II en 1990, mettra en place les recommandations de l'IER. Cette instance, présidée par un ancien détenu politique et unique en son genre dans le monde arabe, a instruit plus de 16 000 dossiers concernant les exactions commises par l'Etat, parmi lesquels près de 9 000 bénéficieront d'une indemnisation. Elle a également élucidé les cas de 593 cas de disparus et recommandé une révision de la Constitution pour assurer l'indépendance de la justice.

    Les organisations des droits de l'homme marocaines ont regretté l'absence d'excuses publiques. Selon Abdelhamid Amine, président de l'Association marocaine des droits humains (ADMH), "on se dirige vers la présentation d'excuses par le premier ministre [Driss Jettou] mais l'AMDH aurait préféré que cela vienne de la bouche du chef de l'Etat". De même, Mohamed Sebbar, président du Forum justice et vérité (FJV), reconnaît les aspects positifs du discours du roi mais attend toujours "la résolution définitive du dossiers des disparus".

    La "sollicitude" de la monarchie marocaine, que le roi qualifie de "sincère", ne permettra peut-être pas le pardon des victimes du règne d'Hassan II. Même s'il assure que "l'histoire ne peut être oubliée".


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