• France (Pacs)
    Le Pacs bientôt inscrit en marge de l'état-civil ?

    «Le Pacs pourrait être inscrit dans l'état-civil, de façon totalement anonyme évidemment», a déclaré jeudi 26 mai à la presse le garde des Sceaux Dominique Perben, suite à sa rencontre avec les associations familiales réunies pour «faire le point sur les réformes du droit de la famille». La proposition figure dans le rapport du groupe de travail sur le Pacs qui est aujourd'hui «entre les mains du premier ministre» et a pour objectif de «simplifier les démarches administratives.» Les propositions du rapport concernent surtout les questions patrimoniales dont notamment la possibilité d'opter pour la séparation de biens. «Il s'agit d'apporter au Pacs des améliorations pratiques sans en changer la nature», a précisé le garde des Sceaux. Le rapport pourrait donner lieu à un avant-projet de loi, mais «pas avant l'automne.» En revanche, aucune allusion n'a été faite sur la situation des enfants vivant avec deux parents de même sexe. «Si nous pouvons accepter que le Pacs soit aujourd'hui une nouvelle forme de conjugalité qu'il faille améliorer, en aucun cas nous ne considérons qu'il doit se faire au détriment du mariage», a conclu Hubert Brin, président de l'UNAF (Union nationale des associations familiales).
     


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  • MOI

  • Le sort de cet homosexuel, brûlé vif en janvier 2004, avait fait de lui une icône de la lutte pour les droits des gays. Mais, depuis, l'enquête piétine. Et le doute s'est installé: s'agissait-il vraiment d'une agression ?
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    Extrait de l'article :
    Image 1Alerté par ses cris, un homme intervient et appelle les pompiers, qui arrivent dix minutes plus tard. Il y a peu de voisins ce jour-là. Selon eux, les cinq chiens de Sébastien Nouchet et de Patrice Jondreville, d'habitude prompts à s'agiter, n'ont pas aboyé. Durant ses dix minutes de conscience, il confie à un brigadier avoir été agressé. Deux ou trois auteurs? Ses déclarations sont confuses. L'avocate de SOS Homophobie, Me Caroline Mecary, qui défend Sébastien avec Me Jean-Bernard Geoffroy, souligne qu'il parle déjà d'acte homophobe. Elle s'indigne maintenant des doutes des enquêteurs: «On lui fait payer son passé de dépressif, alors qu'on ne tient même pas compte du passé homophobe de Cornuel!» L'expert psychiatre a jugé la victime crédible: «La notion de mythomanie n'apparaît pas. [...] Il n'est pas retrouvé de tendance à l'affabulation ou de confusion mentale.»
    «Nouchet invente tout», rétorque Yannick Cornuel, ce matin de mai, une casquette vissée sur la tête, les mains enfoncées dans les poches de son sweat. Certes, il se dit homophobe. Oui, il fait partie de la bande de Lens, près de l'impasse Mirza, où Sébastien Nouchet et Patrice Jondreville, originaires du sud de la France, débarquent en 2001. Durant de longs mois, le couple dit avoir subi de la part des jeunes des injures et des dégradations: coups de pied, vitres cassées, incendie à la porte. Fin 2002, les condamnations tombent pour deux personnes, dont Cornuel. Lui dit qu'il s'est contenté d'insultes. En décembre 2002, les concubins cherchent la tranquillité en déménageant à Nœux-les-Mines. Le harcèlement aurait repris dès août 2003 et, le 16 janvier 2004, c'est le drame. «Je n'ai jamais été là-bas, si ce n'est pour faire du ski quand j'étais petit», se défend Cornuel, qui, toujours mis en examen, n'a pas d'alibi sauf un arrêt maladie de deux jours et une panne de voiture l'empêchant de se déplacer. «Je n'aime pas les homos, mais je n'irais jamais jusqu'à brûler un mec!»

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  • Hommage à Fassbinder - Tous les autres s'appellent Ali
    Drame allemand de Rainer Werner Fassbinder. (1974). V.O. Avec Brigitte Mira (Emmi), El Hedi Ben Salem (Ali), Barbara Valentin (Barbara), Irm Hermann (Krista), Peter Gauthe (Bruno).
    Un jour de pluie, une femme d'une soixantaine d'années, Emmi, dont les trois enfants volent à présent de leurs propres ailes, entre dans un café fréquenté par des travailleurs immigrés et des femmes légères. Ali, un ouvrier marocain, propose à Emmi une danse. Ils se confient l'un à l'autre. Il lui parle du Maroc, son pays natal et, surtout, du racisme des Allemands envers les Arabes. Elle lui dit sa solitude depuis la mort de son mari. Emmi invite Ali chez elle, où il passe la nuit. Quelque temps plus tard, ils se marient. «Ça ne peut pas marcher, ce n'est pas naturel», murmure-t-on dans le bar où ils se sont rencontrés

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