• Homophobie : six mois de prison ferme pour des violences commises à Marmande

    Le tribunal correctionnel de Marmande a prononcé jeudi des peines allant jusqu'à six mois ferme ainsi qu'une relaxe à l'encontre de trois hommes et deux femmes, âgés de 20 à 23 ans, poursuivis pour avoir battu en mai 2004 un homme parce qu'il était homosexuel.
    Le principal accusé, poursuivi pour "violences aggravées", a été condamné à 18 mois de prison dont 12 avec sursis. Une peine de 12 mois avec sursis a été infligée à ses deux complices. Les trois hommes ont été condamnés en outre à une "obligation de soins".
    Les jeunes femmes étaient poursuivies pour non assistance à personne en danger. L'une s'est vue retirer son permis de conduire pour six mois, la seconde a été relaxée.
    Les trois hommes devront en outre verser une indemnité provisionnelle de 4.000 euros à leur victime. Deux associations qui s'étaient portées parties civiles, "Ecce Homo" et "SOS homophobie", ont également obtenu 4.000 euros de dommages-intérêts.

    En mai 2004, ce groupe de jeunes avait décidé de partir "en virée" dans un quartier périphérique de Marmande, sur un lieu de drague gay. Sur place, la voiture du groupe, conduite par une des jeunes filles, avait coincé celle de la victime afin de l'empêcher de partir. Les trois jeunes avaient alors sorti l'homme de son véhicule avant de le rouer de coups. Les jeunes filles étaient restées à l'intérieur de leur voiture.

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  • Homophobie : six mois de prison ferme pour des violences commises à Marmande

    Le tribunal correctionnel de Marmande a prononcé jeudi des peines allant jusqu'à six mois ferme ainsi qu'une relaxe à l'encontre de trois hommes et deux femmes, âgés de 20 à 23 ans, poursuivis pour avoir battu en mai 2004 un homme parce qu'il était homosexuel.
    Le principal accusé, poursuivi pour "violences aggravées", a été condamné à 18 mois de prison dont 12 avec sursis. Une peine de 12 mois avec sursis a été infligée à ses deux complices. Les trois hommes ont été condamnés en outre à une "obligation de soins".
    Les jeunes femmes étaient poursuivies pour non assistance à personne en danger. L'une s'est vue retirer son permis de conduire pour six mois, la seconde a été relaxée.
    Les trois hommes devront en outre verser une indemnité provisionnelle de 4.000 euros à leur victime. Deux associations qui s'étaient portées parties civiles, "Ecce Homo" et "SOS homophobie", ont également obtenu 4.000 euros de dommages-intérêts.

    En mai 2004, ce groupe de jeunes avait décidé de partir "en virée" dans un quartier périphérique de Marmande, sur un lieu de drague gay. Sur place, la voiture du groupe, conduite par une des jeunes filles, avait coincé celle de la victime afin de l'empêcher de partir. Les trois jeunes avaient alors sorti l'homme de son véhicule avant de le rouer de coups. Les jeunes filles étaient restées à l'intérieur de leur voiture.

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  • Santé gaie : l'émergence de Warning inquiète Act Up

    Les attaques d'Act Up contre l'association Warning l'accusant de "révisionnisme" sur le sida ont amené celle-ci à se retirer de la toute nouvelle plate-forme interassociative de prévention à laquelle elle participait avec les principales structures anti-sida. Cet incident est révélateur de la crise qui mine les structures traditionnelles de prévention et de leur difficulté à revoir leurs méthodes.

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  • samedi, 17 décembre 2005

     
    REPUBLIQUE TCHEQUE

    Couples homosexuels :
    vers un statut juridique



    La majorité social-démocrate de l'Assemblée a voté une loi sur le "partenariat enregistré", qui reconnaît les couples homosexuels. Mais le texte doit encore recevoir l'approbation du Sénat.

     Couples homosexuels : vers un statut juridique
    S ept ans après une première tentative de légalisation, l'Assemblée tchèque a adopté vendredi 16 décembre une loi sur le "partenariat enregistré", qui confère un statut légal aux couples homosexuels.
    La loi définit des droits qui incluent la transmission d'héritage, mais qui restent toutefois moins nombreux que ceux des couples hétérosexuels. Le droit à l'adoption n'est ainsi pas reconnu. De même, la naturalisation d'un compagnon ou d'une compagne étranger reste plus complexe.
    Les députés tchèques ont voté ce statut à la cinquième tentative. Par quatre fois, ils avaient rejetés une telle reconnaissance du couple homosexuel. La dernière fois, en 1998, il avait manqué une unique voix pour que le Parlement adopte la loi.

    Clivage droite-gauche

    La Ligue des homosexuels a salué le vote, se disant "très heureuse". Son porte-parole, Slavomir Goga, se souvient qu'"il y a eu des tentatives pour parvenir à ce résultat pratiquement depuis la fin du communisme", en 1989.
    Vendredi, sur les 146 députés présents, 86 ont suivi les consignes du Premier ministre social-démocrate Jiri Paroubek et voté pour, 54 contre.
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    Les sociaux-démocrates et les communistes (ont voté pour le "partenariat enregistré" tandis que les rtis de droite ont voté contre.
    Ce clivage politique pourrait poser problème pour l'adoption du texte au Sénat, où l'ODS (droite) dispose de la majorité. Même en cas d'adoption par le Sénat, la promulgation de la loi par le président Vaclav Klaus n'est d'ailleurs pas acquise, la Ligue des homosexuels soulignant que le président est issu de l'ODS et "assez conservateur".

    12e pays d'Europe

    Si la loi entre en application, la République tchèque sera le 12e pays d'Europe à accorder une reconnaissance légale aux couples homosexuels.
    Selon un sondage récent, 62% des Tchèques approuvent cette légalisation. Ce soutien tombe cependant à 18% en ce qui concerne les droits à l'adoption.


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  • Justice : quatre ans de prison pour un CRS auteur d'injures homophobes

    Un ancien CRS reconnu coupable d'avoir adressé des lettres racistes et homophobes à une trentaine de ses collègues a été condamné à cinq ans de prison, dont quatre ferme, par le tribunal correctionnel de Metz.
    Azedine Sebiane, 36 ans, membre de la CRS 30 de Metz et aujourd'hui révoqué de ses fonctions a été reconnu coupable d'avoir, en août 2004, adressé au domicile d'une trentaine de ses collègues, des courriers nominatifs à caractère raciste, homophobe ou évoquant leur vie privée.

    Ces lettres anonymes comportaient notamment une liste de noms, dont il était écrit que les "individus" qui les portent "sont indignes d'appartenir au corps des CRS" et "jettent le discrédit sur celui-ci". A chacun des noms correspondait une insulte lui étant personnellement destinée.

    "Plus de bougnoules, de négros, de juifs et de PD chez les CRS", ou encore "Porter la même tenue que nous ne fait pas de toi l'un des nôtres", était-il écrit.

    Outre la peine d'emprisonnement, l'ancien fonctionnaire a été condamné à verser 5.000 euros, au titre du péjudice moral, à l'un de ses ex-collègues et 1.000 euros à chacun des 26 autres. Il devra s'acquitter d'un euro symbolique auprès du syndicat Unsa Police.

    Lire ausi notre dossier "L'homophobie dans tous ses états"

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