• mercredi, 14 avril 2004

     

    bonjour a vous

     

    j'ai trop mangé d egateaux et j'ai mal au coeur

     

    fo etre bete

     

    a 51  ans

    enfin

     

     

    a+

    jb



    2 commentaires
  • bonjou

    avez vous bien repris le travail

    oui

    good

    moi  je flegmmme

    et c est bon!!!!!

    jb


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  • bsr

    j'y suis arriver

    j'ai parameter mon imprimante multifonctions apres 24 h

    un genie

    jb


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  •  


    L'homophobie a toujours droit de cité à l'ONU

    Face à un tir de barrage de pays musulmans et du Vatican, le Brésil a dû retirer son projet de résolution contre les discrimations envers les homosexuels.

    Par Pierre HAZAN

    samedi 10 avril 2004 (Liberation - 06:00)

    Genève de notre correspondant

    e Brésil du président Lula, qui avait pourtant le soutien de 18 pays européens et du Canada, a capitulé sous la pression des pays islamiques et du Vatican. Brasilia avait eu l'outrecuidance de présenter un texte «sur l'orientation sexuelle» à la 60e session de la commission des droits de l'homme de l'ONU à Genève. Un texte inoffensif, sans valeur autre que symbolique, qui se bornait à rappeler que les homosexuels et les lesbiennes ne doivent pas être discriminés.

    Piqûre. Cela n'aurait dû être qu'une piqûre de rappel du principe d'égalité entre les êtres humains. Mais, emmenée par le Pakistan et l'Egypte, l'Organisation de la Conférence islamique (OCI) s'est mobilisée, appuyée plus discrètement par le Vatican pour empêcher le vote même de cette résolution. Et ils y sont parvenus. L'année dernière, les mêmes protagonistes avaient déjà fait barrage au vote de cette résolution à l'ONU.

    L'OCI a expliqué que l'homosexualité «contredit directement les principes de l'islam et des autres religions». Un amendement présenté par six pays musulmans voulait supprimer le terme «d'orientation sexuelle» pour dire à la place que les droits de l'homme «s'appliquent à tous». Cette formule si vague aurait vidé de son contenu le texte brésilien, pourtant modeste. L'Egypte et le Pakistan insistaient pour ajouter au projet de résolution le fait que «la famille est l'unité naturelle et fondamentale de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat». Cette levée de boucliers des pays arabo-islamiques s'est traduite par une offensive diplomatique de grande envergure. Ils ont purement et simplement menacé le Brésil de bouder le sommet qui doit se tenir en septembre à Brasilia entre les pays d'Amérique latine et arabes.

    «Regrettable». Résultat : vendredi dernier, la mission diplomatique reconnaissait sa défaite. Elle faisait savoir qu'elle retirait son projet de résolution, sans même le soumettre au vote : «Depuis novembre, nous avons mené des consultations avec de nombreux pays, mais nous ne sommes arrivés à aucune position commune. Notre initiative ne visait qu'à renforcer la protection et la promotion des droits de l'homme, pas à condamner quiconque», expliquait-elle dans un communiqué de presse. Les organisations de défense des droits de l'homme ont évidemment déploré les pressions faites par les pays islamiques et le Vatican. «C'est regrettable, explique Lubna Freih, de Human Rights Watch. Le Brésil s'était engagé courageusement. Il avait le soutien de tous les pays européens et, en dépit des pressions du Vatican, tous les pays d'Amérique latine. L'Afrique du Sud aurait suivi, alors que les Etats-Unis se seraient abstenus. Nous pensions que le texte aurait pu passer avec une voix de majorité...»

    La déception est très forte chez les associations homosexuelles. Dans une déclaration publique, John Fisher, de l'organisation canadienne ARC, a déclaré : «Les lesbiennes, les gays, les bisexuels, les transsexuels, proviennent de toutes les religions, de tous les pays, de toutes les cultures. Leurs droits sont violés tous les jours dans beaucoup de pays. Les experts de l'ONU ont constaté à maintes reprises qu'ils ont été victimes d'assassinats, de thérapie par électrochoc, de torture, de viols multiples... Une résolution est nécessaire pour réaffirmer avec force que les lesbiennes, les gays, les bisexuels et les transsexuels sont aussi des êtres humains et que leurs droits ne peuvent être violés dans l'impunité.»



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  • j'ai sommeil, mais j'espere que le pc m'endormira

    bonjour au fait

    jb


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