• Il nous fallait être très prudents pour ne pas éveiller l'attention de notre père. Son homophobie excessive nous faisait parfois extrêmement peur. Lorsque notre père travaillait la nuit, nous pouvions dormir dans le même lit jusqu'au petit matin, blottis l'un dans les bras de l'autre. Au réveil, comme tous les garçons, nous avions une érection et une envie folle de nous libérer. Mon frère se jetait sur ma queue et la pompait. J'avais parfois du mal à me faire à cette situation excitante: mon frangin en train de me sucer la queue dans son lit.

    Un matin, Vincent s'était levé plus tôt que d'habitude et avait enfilé un short qui lui moulait le cul à la perfection. Je me suis dis que c'était vraiment un dieu de beauté. Sous son polo, je voyais ses muscles fins et secs. Une gravure de mode!

    — Bonjour mon chéri, tu as bien dormi?

    — Chuttt, si papa rentrait...

    — Tu dormais comme un loir lorsque le téléphone a sonné. Papa rentrera plus tard. Il remplace un collègue jusque midi.

    Mon frère me souriait. Il était rayonnante, stimulé par nos activités nocturnes.

    — Un peu de calme pour quelques heures encore! Yesssssss!

    — Moi, j'ai passé la meilleure nuit possible depuis bien longtemps... Tu n'as pas trouvé que nous étions bons cette nuit?

    — Nous le sommes toujours, Vince! Tu es le meilleur pour me baiser. Tu me connais parfaitement et tu sais ce qu'il faut faire pour me faire grimper aux murs...

    — J'adore te voir jouir, David! Je voudrais que tu puisses dormir contre moi toutes les nuits...

    Il est venu derrière moi et m'a serré contre lui.

    — On pourrait partir d'ici.

    — Quoi?

    — Tu m'as bien compris. Je sais que comme moi tu en as marre de papa et la vie de merde qu'il nous offre...

    — Et maman? Elle sera seule si nous partons!

    — Sincèrement, tu crois qu'elle s'occupe de nous?

    — Elle a de longues journées.

    — Oui, et plus longues encore depuis qu'elle se fait sauter par son patron!

    — Quoi?

    — Tu as bien entendu, David! Maman a un amant et je ne la blâme pas. À part le foot, la bière et ses potes de café, papa ne connaît plus rien... Nous n'existons que lorsqu'il a besoin de se défouler.

    — Il ne fait plus l'amour à maman?

    — À ton avis?

    — Je ne sais pas.

    — Arrête de jouer à l'idiot... La dernière fois qu'ils ont dû baiser c'était pour te concevoir!

    Je suis resté muet. Jamais je n'avais pensé à toutes ces choses. Je nous croyais une famille heureuse. À bien y réfléchir, nous ne partagions rien. Vincent avait raison.

    — Alors, ça te dit de te tirer?

    — Je... peut-être...

    — Tu ne m'aimes pas assez, c'est ça?

    — Ne dis pas ça! Je t'adore, Vince!

    — Alors on se tire!

    — Comment pourra-t-on se débrouiller seuls?

    — Je vais travailler.

    — Tu travailles déjà.

    — Je vais me trouver un second boulot... la nuit...

    — On ne se verra plus alors?

    Vincent m'expliqua que si, dans un premier temps, nous réussissions à faire de gros efforts, nous pourrions gagner notre indépendance.

    — J'ai un peu d'argent de côté! lui ai-je dit.

    — Mais tu n'y toucheras pas!

    — Pourquoi?

    — Ne pose même pas la question! Si je t'entraîne dans ce plan, je veux assumer...

    Trois semaines plus tard, nous avons quitté la maison au milieu d'un ouragan. Nos parents ne comprenaient pas! Et pour cause! Notre père hurlait et nous menaçait des foudres de dieu... enfin surtout des siennes... Notre mère pleurait... Nous n'avons pas plié.

    En quittant, Vincent leur a dit:

    — C'est notre décision! Nous sommes majeurs. Si cela ne vous convient pas, tant pis!

    Le studio qu'il nous avait trouvé était modeste mais c'était «chez nous». Nous pouvions partager le grand lit et y faire l'amour même bruyamment. Nous pouvions nous y promener à moitié ou complètement à poil. C'était exactement ce que nous espérions. Vincent a trouvé un travail comme serveur. Il revenait de son premier travail vers 17h15 et repartait 45 minutes plus tard. En semaine, il était de retour à 22h30 et le week-end vers un heure du matin. Il me trouva un boulot de plongeur les vendredis et samedis. Assez vite, nous avons réussi à nouer les deux bouts. Lorsque le studio était payé, il nous restait tout juste de quoi vivre.

    Un dimanche, alors que nous faisions la grasse matinée, il me serra contre sa poitrine et me demanda:

    — Tu as des regrets?

    — À propos de quoi?

    — D'être parti avec moi!

    — Aucun! Les deux mois que nous venons de vivre ensemble sont les meilleurs de ma vie!

    — Pareil pour moi! Je pense que nous n'avions pas le choix! J'ai sûrement causé de la peine à maman mais... désolé... je n'ai pas de remords... Pour nous deux, ça l'aurait tuée si elle avait su!

    — Elle saura un jour!

    — Je... je ne sais pas. David, nous devons être prudents! Personne ne doit le savoir, tu m'entends?

    J'ai répondu à son étreinte et nos bouches se sont touchées.

    — D'accord! C'est toi qui vois... Je te fais confiance...

    Je fus parcouru de frissons lorsque ses bras me collèrent contre lui.

    Nous avons reprit notre baiser profond et nous avons eu du mal à l'interrompre.

    — Tu me fais un câlin? demanda-t-il.

    — Ce n'est pas un câlin que tu veux... Je te connais trop bien...

    À genoux entre ses jambes, sous la couette, je lui ai gobé le gland et je lui ai taillé une pipe d'enfer. Très vite, mon frère m'a joui sur le visage. Ensuite, j'ai continué à lui téter le gland jusqu'à faire disparaître la dernière goutte de sperme, me laissant enfin repu et anéanti de plaisir...

    — Tu te souviens de «notre première fois»? lui ai-je demandé.

    — Comment pourrais-je l'oublier?

    — Tu étais furieux lorsque je t'ai touché... la première fois...

    — En fait, je n'étais pas furieux du tout. Tu as dû t'en douter après! J'étais troublé... J'avais honte d'être excité par mon propre frère alors j'ai préféré faire semblant d'être fâché avant que tu ne t'aperçoives de mon état.

    — Tu crois que, toi et moi, c'est de l'amour?

    — Que serait-ce d'autre, mon chéri?

    — Je ne sais pas. Parfois j'ai si peur...

    — Et moi donc!

    — J'ai peur qu'on ne nous sépare.

    — C'est pourquoi personne ne doit savoir...

    — Oui.

    Ce jour-là, nous l'avons passé au lit. Il pleuvait des cordes et nous n'avions pas envie sortir. Nous avons dormi et baisé en alternance. Vincent m'a fait découvrir des positions nouvelles. Il m'a fait m'asseoir sur son visage. Je n'ai pas tardé à gémir de plaisir tandis qu'il me léchait le trou avec application. Vincent est un bouffeur de cul hors pair. Sa langue est vive et longue. J'ai eu un orgasme fulgurant. Mon corps a vibré sous ses coups de langue. Après avoir joui, je me suis encore blotti dans ses bras. Serrés l'un contre l'autre, nous nous sommes à nouveau passionnément embrassés alors que nos mains partaient à la découverte de nos corps respectifs. Jamais nous ne nous lassions l'un de l'autre. Notre jeunesse nous permettait de très vite récupérer et d'avoir des érections plusieurs fois par nuit. À l'époque, nous ne confondions «amour» et «sexe».

    J'ai fait dodo dans le lit de mon frère pendant huit mois. Huit mois inoubliables! Toutes ces nuits, à califourchon sur lui, je guidais son sexe vers mon trou et je m'empalais dessus. J'agitais un peu le bassin pour le prendre jusqu'à la garde. Même dans mes rêves les plus fous, je n'aurais pu imaginer que ça puisse être aussi bon! J'en voulais ma dose chaque fois que nous étions seuls. Il entrait en moi et il s'agitait tandis que je lui caressais le torse et embrassais le visage. Mes hanches, qu'il tenait fermement, montaient et descendaient en cadence alors qu'il me baisait sans aucune retenue. Des bêtes en rut! Je haletais, je couinais, je gémissais de plus en plus bruyamment jusqu'à l'explosion. Parfois, pour me faire taire, il me pliait le tronc et amenait mon visage vers le sien. Il m'embrassait passionnément et je me calmais. Lorsque enfin, nous jouissions de concert, j'avais des étoiles plein la tête et je me sentais pleinement heureux.

    Un bonheur qui a pris fin lorsque nous avons été expulsés du studio. Je n'avais rien vu venir... La pression était devenue si forte pour Vincent qu'il s'était mis à se droguer. L'argent qu'il gagnait ne servait plus à payer notre «chez nous» mais ses doses de plus en plus fortes. Notre belle histoire s'est terminée dans un drame éclatant. Tout le monde a su que nous étions amants et mon frère s'est donné la mort...

    Aujourd'hui, avec le recul, j'ai encore du mal à accepter cette issue fatale. Si j'ai totalement coupé les ponts avec ma famille, je suis pourtant un homme équilibré et en quête de bonheur...

    J'ai eu bien des amants de corps et quelques-uns de cœur... Aucun n'a pu remplacer Vincent... Tous les soirs, lorsque après ma journée de travail, je m'étends sur mon lit, je rêve qu'il est là contre moi et je serre sa poitrine... Il me semble parfois retrouver son odeur, sa chaleur, sa vie... J'ai compris aujourd'hui que si le sexe était notre préoccupation à l'époque, nous n'en étions pas moins amoureux... Oui, amoureux!u


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  • Premier Baiser échangé
    Sur une plage, en été,

    Premier Amour un beau jour
    Qui vient tout emporter...

    Ca ne s'oublie pas,
    Quand c'est la première fois...
     Et vous? l'avez vous oublié votre premier baisé? ça c'est passé comment?

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  • MON POTE BOURRE

     

    Mon pote et moi avons beaucoup trop bu et il s'est écroulé sur mon lit. C'est certain qu'il va pas rentrer chez tonton ce soir, je vais le déssaper pour qu'il dorme bien ! Il est beau et c'est comme dans un rêve. J'ai toujours désiré toucher son torse. Il dort, je vais pas me gêner...

     

    putain  il fait chaud

     

    je me mets torse nu et je vais le caresser doucement... sa peau est douce j'aime le toucher

     

     

    je descends sur ses abdos, il bouge mais ne se réveille pas ou il fait semblant ce salo !

     

    je me risque à dégrafer son fût, j'ai envie de voir son sexe... wouahhh c'est beau ! Je sens que je commence à bander sec moi !

     

    je passe mes doigts dans les poils de son pubis  humm c'est bon, je touche son gland en dessous de slip , c'est chaud et mou

     

    je sens sa pine qui se réveille, humm c'est émouvant, il a une belle queue mon pote, j'en ai trop envie putain... pourvu qu'il se réveille pas

     

    il ouvre les yeux : « tu fais quoi ? », « je te branle”, “ oui mais... » , « t'inquiète pas, c'est bon ? », « oui humm », « je vais te déssaper entièrement »....

     

    il se laisse faire, je vais me baisser et mettre son sexe dans ma bouche chaude « continue mon pote, c'est trop bon...  », elle est pas très propre mais j'aime cette situation ça m'excite.

     

    putain il crache, ça y est il vient  ce salo, c'est un pd mon pote ! Putain il en avait plein les couilles.

     

    maintenant je vais me branler et dormir aussi... wouah j'ai sucé mon pote putain c'était trop bon, ce con s'est rendormi, il est complètement bourré ! Peut être que demain il s'en souviendra même pas....


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  • aux ordres du grand capitalisme

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  • ndi, 28 novembre 2005

     SI LE 1ER d'entre nous reconnait que des homosexuels ont fais partie de celle ci pourquoi les association d'anciens combattants refusent elles que les homo déposent des gerbes lors de commemoration
    Jacques Chirac reconnaît la déportation des homosexuels en France durant l'Occupation

    Hier, dimanche 24 avril, à l'occasion de la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation, Jacques Chirac a évoqué la déportation d'homosexuels en France pendant l'Occupation. «Nous sommes là pour nous souvenir que la folie nazie voulait éliminer les plus faibles, les plus fragiles, les personnes frappées par le handicap dont l'existence même faisait affront à leur conception de l'homme et de la société, a déclaré le Chef de l'État. En Allemagne, mais aussi sur notre territoire, celles et ceux que leur vie personnelle distinguait, je pense aux homosexuels, étaient poursuivis, arrêtés et déportés.» C'est la première fois qu'un chef d'État français évoque et reconnaît la déportation homosexuelle en France. Dans un communiqué, Bertrand Delanoë s'est réjoui de tels propos. «Le président Jacques Chirac, après avoir été celui qui, au nom de la France, a reconnu les responsabilités du gouvernement de Vichy dans la déportation des juifs (...) a reconnu la déportation des homosexuels. Ces deux expressions d'une vérité historique honorent notre pays», estime le maire de Paris.


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