• vendredi, 25 novembre 2005

     mou ais::: je pense qu il parle vrai, mais il s'est mal exprimé, nous ne sommes pas encore prêts, il y a trop d politiquement correct
     
    Alain Finkielkraut. "Quand des torches arabes une école, c'est la rébellion. Quand un type blanc le fait, c'est le fascisme. Je suis ' la couleur aveugle. ' Le Mal est mauvais, peu importe quel la couleur il est. Et ce mal, pour le Juif que je suis, est complètement intolérable." (Hannah/Opale)
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    Quel genre des Français sont ils ?
    Par Dror Mishani et Aurelia Smotriez

    PARIS - la première chose le philosophe français-juif Alain Finkielkraut nous a dit quand nous avons rencontré une soirée à Paris élégant café Rostand, où l'intérieur est décorée d'images de Style oriental et la terrasse fait face aux Jardins du Luxembourg, était "j'ai entendu dire que même Haaretz a publié un article identifiant avec les émeutes."

    Cette remarque, prononcée avec une certaine véhémence, résume à peu près les sentiments de Finkielkraut - un des philosophes les plus en vue en France dans les 30 ans passés - depuis que les émeutes violentes ont commencé le 27 octobre dans les voisinages appauvris qui entourent Paris et s'étendent avec l'étonnement de la vitesse aux faubourgs semblables dans tout le pays. Il a suivi les événements par les médias, se maintenant au niveau de toutes les actualités et le commentaire et a été épouvanté à chaque article qui montre la compréhension pour ou l'identification avec "les rebelles" (et dans la presse française, il y a l'abondance). Il a beaucoup pour dire, mais il apparaît que la France n'est pas prête à écouter - que sa France a déjà livré à un aveuglement, "le discours faux" qui cache la vérité complète de sa situation. Les choses qu'il nous dit au cours de notre conversation, il soulignent à plusieurs reprises, ne sont pas des choses il peut dire en France désormais. C'est impossible, peut-être même dangereux, dire ces choses en France maintenant.

    En effet, dans le débat intellectuel vif qui a eu lieu aux pages des journaux français depuis les troubles commencés, un débat dans lequels avis(esprits) les plus illustres de la France participent, Finkielkraut est un non-conformiste, même très déviant, la voix. Principalement parce qu'il n'émane pas de la gorge d'un membre de Jean Marie le Front national de Stylo(Parc), mais de celui d'un philosophe autrefois considéré pour être un des porte-paroles les plus éminents du français laissé(quitté) - une de la génération de philosophes qui ont apparu au moment de la révolte d'étudiant de mai 1968.

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    Dans la presse française, les émeutes dans les faubourgs sont perçues principalement comme un problème économique, comme une réaction violente à la privation économique sévère et la discrimination. En Israël, par la comparaison, il y a parfois une tendance de les voir(considérer) comme la violence dont les origines sont religieuses ou au moins ethniques - c'est-à-dire les voir comme la partie d'une lutte Islamique. Où vous placeriez-vous à l'égard de ces positions ?

    Finkielkraut : "en France, ils voudraient beaucoup réduire ces émeutes à leur dimension sociale, les voir comme une révolte de jeunes gens des faubourgs contre leur situation, contre la discrimination qu'ils subissent de, contre le chômage. Le problème est que la plupart de ces jeunes gens sont des Noirs ou des Arabes, avec une identité Musulmane. Le regard(l'apparence), en France est là aussi d'autres immigrants dont la situation est difficile - le chinois, le Vietnamien, le portugais - et ils ne participent pas aux émeutes. Donc, il est clair que c'est une révolte avec un caractère(personnage) ethno-religieux.

    "Quelle est son origine ? Est-ce que c'est la réponse des Arabes et des Noirs à dont le racisme ils sont des victimes ? Je ne crois pas ainsi, parce que cette violence avait des précurseurs très se dérangeant, qui ne peuvent pas être réduits à une réaction pure au racisme français.

    "Prenons, par exemple, les incidents à l'allumette(au match) de football entre la France et l'Algérie qui a été tenue il y a quelques années. L'allumette(le match) a eu lieu à Paris, au Stade de la France. Le peuple(les gens) dit tout admirent que l'équipe nationale française parce que c'est black-blanc-beur [" "l'Arabe blanc noir" "-une référence aux couleurs sur le drapeau de drapeau tricolore de la France et un symbole du multiculturalisme de société française - D.M.]. En réalité, l'équipe nationale est aujourd'hui" noire noire noire ", qui réveille la raillerie partout dans l'Europe. Si vous le désignez en France, ils vous mettront dans la prison, mais c'est intéressant néanmoins que l'équipe de football nationale française est composée presque exclusivement d'acteurs(de joueurs) noirs.

    "De toute façon, cette équipe est perçue comme un symbole d'une société ouverte, multiethnique et cetera. La foule dans le stade, les jeunes de descente algérienne, a hué cette équipe partout dans le jeu entier! Ils ont aussi hué pendant le jeu de l'hymne national, ` la Marseillaise, ' et l'allumette(le match) a été interrompue quand les jeunes gens se sont cassés sur le champ(domaine) avec des drapeaux algériens.

    "Et ensuite il y a le lyrique des chansons de tape(rap). Très dérangement de lyrique. Un appel réel de révolter. Il y a celui appelé docteur R., je pense, qui chante : ` je pisse sur la France, je pisse sur de Gaulle ' et cetera. Ceux-ci sont les déclarations très violentes de haine pour la France. Toute cette haine et violence sortent maintenant dans les émeutes. Pour les voir comme une réponse au racisme français doit être aveugle à une haine plus large : la haine pour l'Ouest, que l'on considère coupable de tous les crimes. La France y est exposée maintenant."

    Autrement dit, comme vous voyez qu'il, les émeutes n'est pas adressé(dirigé) à la France, mais à l'Ouest entier ?

    "Non, ils ne sont adressés(dirigés) contre la France comme un ancien pouvoir(puissance) colonial, contre la France comme un pays européen. Contre la France, avec son Chrétien ou tradition de Judeo-chrétien."

    'Anti-republicanpogrom'

    Alain Finkielkraut, 56, est venu de loin des événements de mai 1968 aux émeutes d'octobre 2005. Un diplômé d'un des nichoirs en chef pour des intellectuels français, Superieure Normal Ecole, au début des années 1970, Finkielkraut a été identifié avec un groupe connu comme "les nouveaux philosophes" (Bernard Henri-Levy, Andre Glucksman, le Pascal Bruckner et d'autres) - de jeunes philosophes, beaucoup d'entre eux juif, qui a fait une pause critique avec l'idéologie Marxiste de mai 1968 et avec le Parti communiste français et a dénoncé son impact sur la culture française et la société.

    En 1987, il a publié son livre "la Défaite du pris soin de," dans lequel il a décrit son opposition à post--la philosophie de moderniste, avec son effacement des frontières entre la culture haute et basse et son relativisme culturel. Et ainsi il a commencé à gagner un nom comme un philosophe "conservateur" et un critique caustique des courants intellectuels multiculturels et post-coloniaux, comme quelqu'un qui a prêché un retour(une taxe) aux valeurs républicaines de la France. Finkielkraut était un des défenseurs les plus loyaux de la loi controversée interdisant des couvertures principales dans les écoles, qui ont troublé la France ces dernières années.

    Dans quelque temps, il est aussi devenu un symbole "de l'intellectuel impliqué," comme donné un exemple par Jean-Paul Sartre de l'après-guerre - un philosophe qui ne s'abstient pas de la participation dans la vie politique, mais écrit au lieu de cela dans les journaux, donne des interviews(entrevues) et se consacre aux causes humanitaires comme la halte de la purification ethnique en Bosnie ou l'abattage au Rwanda. Le danger auquel il souhaite résister aujourd'hui, dans la lumière des émeutes, est la haine en croissance pour l'Ouest et sa pénétration dans le système d'éducation français.

    Pensez-vous que la source de la haine pour l'Ouest parmi le français qui participe au mensonge d'émeutes à la religion, à l'Islam ?

    "Nous devons être clairs sur cela. C'est une question très difficile et nous devons nous efforcer de maintenir(d'entretenir) la langue de vérité. Nous avons tendance à craindre la langue de vérité, pour des raisons 'nobles'. Nous préférons dire ` les jeunes gens au lieu de ` les Noirs ou ` des Arabes. ' Mais la vérité ne peut pas être sacrifiée, peu importe comment noble les raisons. Et, bien sûr, nous devons aussi éviter des généralisations : ce n'est pas des Noirs et des Arabes dans l'ensemble, mais de quelques Noirs et Arabes. Et, bien sûr, la religion - pas comme la religion, mais comme une ancre d'identité, si vous ferez(serez) - joue une partie. La religion comme il apparaît sur l'Internet, sur les stations arabes de télévision, sert d'une ancre d'identité pour certains de ces jeunes gens.

    "À la différence de d'autres, je n'ai pas parlé d'un 'intifada' des faubourgs et je ne pense pas que ce lexique doit être utilisé. Mais j'ai constaté qu'ils envoient aussi au peuple(aux gens) le plus jeune aux lignes de devant de la lutte. Vous l'avez vu en Israël - ils envoient les les plus jeunes au front parce qu'il est impossible de les mettre dans la prison quand ils sont arrêtés. Mais tout de même, ici il n'y a aucun bombardement et nous sommes dans une étape(scène) différente : je pense que c'est l'étape(la scène) du pogrom anti-républicain. Il y a le peuple(les gens) en France qui déteste la France comme une république."

    Mais pourquoi ? Pour que raison ?

    "Pourquoi ont les parties du monde musulman-arabe la guerre déclarée à l'Ouest ? La république est la version française de l'Europe. Eux et ceux qui les justifient, disent qu'il provient de la panne(répartition) coloniale. Bien, mais il ne faut pas oublier que l'intégration des ouvriers arabes en France pendant le temps de domination coloniale était beaucoup plus facile. Autrement dit, c'est la haine tardive. Haine rétrospective.

    "Nous sommes le témoin à une radicalisation Islamique que l'on doit expliquer en entier avant que nous n'arrivions au cas français, à une culture que, au lieu de traiter avec ses problèmes, cherche un parti(une fête) coupable externe. Il est plus facile de trouver un parti(une fête) coupable externe. Il tente pour vous dire qu'en France vous êtes négligés et dire, ` Donne-moi, donne-moi. ' Il n'a travaillé comme ça pour personne. Il ne peut pas travailler."

    Post-colonialmindset

    Mais que semble déranger Finkielkraut même plus que ce "la haine pour l'Ouest," est ce qu'il voit comme son internalization dans le système d'éducation français et l'identification avec cela par des intellectuels français. Dans son avis, cette identification et internalization - qui est exprimé aux expositions(spectacles) de compréhension pour les sources de la violence et dans la mentalité post-coloniale qui pénètre le système d'éducation - menacent non seulement la France dans l'ensemble, mais les Juifs du pays, aussi, parce qu'ils créent une infrastructure pour le nouvel antisémitisme.

    "Aux Etats-Unis, aussi, nous sommes témoin d'une Islamisation des Noirs. C'était Louis Farrakhan, en Amérique, qui a affirmé pour la première fois que les Juifs ont joué un rôle central dans la création de l'esclavage. Et le porte-parole principal de cette théologie en France est aujourd'hui Dieudonne [un artiste debout noir, qui a causé un tumulte avec ses déclarations anti-sémitiques - D.M.]. Aujourd'hui il est le vrai patron(client) d'antisémitisme en France et pas le Front national de Stylo(Parc).

    "Mais en France, au lieu de se battre avec sa sorte de conversation, ils font en réalité à quoi il demande : changement de l'enseignement d'histoire coloniale et l'histoire d'esclavage aux écoles. Maintenant ils apprennent l'histoire coloniale comme une histoire exclusivement négative. Nous n'apprenons pas désormais que le projet colonial a aussi cherché à instruire, apporter la civilisation aux sauvages. Ils en parlent seulement comme une tentative à l'exploitation, la domination et le pillage.

    "Mais que Dieudonne veut vraiment ? Il veut 'un Holocauste' pour des Arabes et des Noirs, aussi. Mais si vous voulez mettre l'Holocauste et l'esclavage sur le même avion, alors vous devez être couchés(mentir). Parce que [l'esclavage] n'était pas un Holocauste. Et [l'Holocauste] n'était pas ` un crime contre l'humanité, ' parce que ce n'était pas juste un crime. C'était quelque chose d'ambivalent. Le même est vrai d'esclavage. Il a commencé longtemps avant l'Ouest. En fait, quels jeux l'Ouest à part quand il vient à l'esclavage est que c'était celui pour l'éliminer. L'élimination d'esclavage est une chose européenne et américaine. Mais on ne peut pas apprendre cette vérité de l'esclavage dans les écoles.

    "C'est pourquoi ces événements m'attristent si énormément; non tellement parce qu'ils sont arrivés. Après tout, vous devriez être sourds et aveugles pour ne pas voir qu'ils arriveraient. Mais à cause des interprétations qui les ont accompagnés. Ceux ont eu affaire un coup décisif en France que j'ai aimée. Et je disais toujours que la vie deviendra impossible pour des Juifs en France quand la Francophobie triomphe. Et c'est ce qui arrivera. Les Juifs comprennent ce que j'ai dit en ce moment. Soudainement, ils regardent autour de soi et ils voient tout le 'bobo' (l'argot français pour le bourgeois-bohemians) le chant des chansons d'éloge au nouveau ` misérable de la terre ' [Finkielkraut se rapporte ici au livre par le Porté de Martinique, le philosophe d'anti-colonialiste Franz Fanon - D.M.] et demandant eux-mêmes : Quel est ce pays ? Qu'est-ce qui y est arrivé ?"

    Puisque vous le voyez comme un assaut Islamique, comment expliquez-vous le fait que les Juifs n'ont pas été attaqués dans les événements récents ?

    "Tout d'abord, ils disent qu'une synagogue a été attaquée. Mais je pense que que nous avons éprouvé est un pogrom anti-républicain. Ils nous disent que ces voisinages sont négligés et le peuple(les gens) est dans la détresse. Quel rapport(connexion) est là entre la pauvreté et le désespoir et la destruction assouvissante et l'incendie aux écoles ? Je ne pense pas que n'importe quel Juif ferait jamais une chose comme cela."

    Horrifyingacts

    Finkielkraut continue : "ce qui unit les Juifs - le laïc(séculaire), le religieux, la Paix s'entasse Maintenant, la Terre Plus grande de foule d'Israël - est un mot : shul (synagogue; utilisé ici comme hall d'étude religieux). C'est ce qui nous tient tous ensemble comme des Juifs. Et ces actes(lois) m'ont juste horrifié, qui ai continué à se répéter et horrifié même plus par la compréhension avec laquelle ils ont été reçus en France. Ce peuple(gens) a été traité comme des rebelles, comme des révolutionnaires. C'est la plus mauvaise chose qui pourrait arriver à mon pays. Et je suis très malheureux à cause de cela. Pourquoi ? Parce que la seule voie de le surmonter est de les faire avoir honte. La honte est le point de départ d'éthique. Mais au lieu de les faire ont honte, nous leur avons donné la légitimité. Ils sont ` intéressants. ' Ils sont ` les misérables de la terre. '

    "Imaginez pour un instant qu'ils étaient des Blancs, comme dans Rostock en Allemagne. Tout de suite, chacun aurait dit : ` le Fascisme ne sera pas toléré. ' Quand des torches arabes une école, c'est la rébellion. Quand un type blanc le fait, c'est le fascisme. Je suis ` la couleur aveugle. ' Le Mal est mauvais, peu importe quel la couleur il est. Et ce mal, pour le Juif que je suis, est complètement intolérable.

    "De plus, il y a une contradiction ici. Parce que si ces faubourgs étaient vraiment dans un état de négligence totale, il n'y aurait pas de gymnases à la torche, il n'y aurait pas d'écoles et des bus. S'il y a des gymnases et des écoles et des bus, il est parce que quelqu'un a fait un effort. Peut-être pas assez d'un, mais un effort."

    Cependant, le taux de chômage dans les faubourgs est très extrême : Presque 40 pour cent de jeunes ont vieilli 15-25 n'ont aucune chance de trouver un travail.

    "Retournons au shul pour un instant. Quand les parents vous envoient à l'école, il pour vous doit trouver un travail ? J'ai été envoyé à l'école pour apprendre. La culture et l'éducation ont une justification en soi. Vous allez à l'école apprendre. C'est le but d'école. Et ce peuple(gens) qui détruit des écoles - que disent-ils vraiment ? Leur message n'est pas un cri pour l'aide ou une demande de plus d'écoles ou de meilleures écoles. C'est un désir d'éliminer les intermédiaires qui sont debout entre eux et leurs objets de désir. Et comment sont leurs objets de désir ? Simple : argent, étiquettes de designer, parfois filles. Et c'est quelque chose pour lequel notre société porte sûrement la responsabilité. Parce qu'ils veulent tout immédiatement et ce qu'ils veulent est seulement l'idéal de société de consommation. Il est ce qu'ils voient à la télévision."

    Declarationofwar

    Finkielkraut, comme son nom indique, est l'enfant d'une famille d'immigrant : Ses parents sont venus en France de la Pologne; leurs parents ont péri à Auschwitz. Ces dernières années, son Judaïsme est devenu un thème central dans son écriture, aussi, d'autant plus que le début de la seconde intifada et la hausse de l'antisémitisme en France. Il est un des leaders de la lutte contre l'antisémitisme en France et aussi un des partisans les plus en vue d'Israël et sa politique, face à beaucoup de critiques d'Israël en France.

    Sa position comme un porte-parole clef dans la communauté juive en France a grandi, particulièrement puisque(depuis que) il a commencé à accueillir un causerie hebdomadaire sur la station d'émission juive JCR, une de quatre stations juives dans le pays. Sur ce programme, Finkielkraut discute l'actualité; pendant les deux semaines passées, les émeutes dans les faubourgs étaient naturellement le sujet principal. À cause de sa position comme un des intellectuels juifs le plus largement entendus dans la communauté juive de la France, sa perspective sur les événements aura certainement une influence en route dans laquelle ils sont perçus et compris parmi la Communauté juive française - et peut-être aussi sur l'avenir du rapport entre les communautés juives et Musulmanes. Mais ce philosophe juif et le lutteur(l'avion de chasse) tenace d'antisémitisme utilisent ces derniers événements pour déclarer la guerre - sur "la guerre au racisme."

    "Je suis né à Paris, mais je suis le fils d'immigrants polonais. Mon père a été expulsé de la France. Ses parents ont été expulsés et assassinés dans Auschwitz. Mon père est revenu d'Auschwitz en France. Ce pays mérite notre haine : Ce qu'il a fait à mes parents était beaucoup plus violent que ce qu'il a fait aux Africains. Qu'a-t-il fait aux Africains ? Il a fait seulement bon. Il a mis mon père dans l'enfer pendant cinq ans. Et je n'ai jamais été apporté jusqu'à la haine. Et aujourd'hui, cette haine que les Noirs ont est encore plus grande que celui des Arabes."

    Mais vous, de tout le peuple(les gens), qui se battent contre le racisme antisémite, maintiennent(entretiennent) que la discrimination et le racisme dont ces jeunes gens parlent n'existent pas en réalité ?

    "Bien sûr la discrimination existe. Et certainement il y a des racistes français. Les Français qui n'aiment pas d'Arabes et des Noirs. Et ils les aimeront même moins maintenant, quand ils savent(connaissent) combien ils les détestent. Donc cette discrimination augmentera seulement, en termes de logement et le travail, aussi.

    "Mais imaginez que vous exécutez(dirigez) un restaurant et vous êtes l'anti-raciste et vous pensez que tout le peuple(les gens) est égal et vous êtes aussi juifs. Autrement dit, parlant de l'inégalité entre les courses(races) est un problème pour vous. Et disons dans lequel un jeune homme des faubourgs entre qui veut être un serveur. Il parle la conversation des faubourgs. Vous ne l'embaucherez pas pour le travail. C'est très simple. Vous ne l'embaucherez pas parce que c'est impossible. Il doit vous représenter et cela exige la discipline et des manières et une certaine façon de conversation. Et je peux vous dire que les Blancs français qui imitent le code de comportement des faubourgs - et sont là une telle chose - se heurtera au même problème exact. La seule façon de se battre avec la discrimination est de reconstituer(rétablir) les exigences(conditions), le sérieux éducatif. C'est la seule voie. Mais on ne vous permet pas de le dire, non plus. Je ne peux pas. C'est le bon sens, mais ils préfèrent proposer le mythe de ` le racisme français. ' Ce n'est pas juste.

    "Nous vivons aujourd'hui dans un environnement de ` une guerre perpétuelle au racisme ' et la nature de cet anti-racisme doit aussi être examinée. Plus tôt, j'ai entendu quelqu'un à la radio qui a été opposé à la décision du Ministre de l'Intérieur Sarkozy d'expulser quelqu'un qui n'a pas la citoyenneté française et participe aux émeutes et est arrêté. Et qu'a-t-il dit ? Ce c'était ` la purification ethnique. ' Pendant la guerre en Yougoslavie je me suis battu contre la purification ethnique de Musulmans en Bosnie. Pas une organisation Musulmane française simple est restée là devant notre côté. Ils bestirred eux-mêmes seulement pour soutenir les Palestiniens. Et parler 'de la purification ethnique' maintenant ? Il y avait une personne simple tuée dans les émeutes. En réalité, il y avait encore deux, mais c'était un accident. Ils n'étaient pas poursuivis, mais ils se sont enfuis à un transformateur électrique bien que les signes d'alarme sur cela soient énormes.

    "Mais je pense que l'idée élevée de ` la guerre au racisme ' se métamorphose graduellement en idéologie affreusement fausse. Et cet anti-racisme sera pendant le 21e siècle quel communisme était pendant le 20ème siècle. Une source de violence. Aujourd'hui, les Juifs sont attaqués au nom du discours anti-raciste : la barrière de séparation, ` le Sionisme est le racisme. '

    "C'est la même chose en France. Il faut se méfier de l'idéologie 'anti-raciste'. Bien sûr, il y a un problème de discrimination. Il y a un réflexe xénophobe, c'est vrai, mais la représentation d'événements comme une réponse au racisme français est totalement fausse. Totalement faux."

    Et que pensez-vous aux pas le gouvernement français a pris pour réprimer la violence ? L'état d'urgence, le couvre-feu ?

    "C'est si normal. Ce que nous avons éprouvé est épouvantable. Vous devez comprendre que ceux qui ont la moindre partie de pouvoir(puissance) dans une société sont les autorités, les dirigeants(règles). Oui, ils sont responsables de maintenir(d'entretenir) l'ordre. Et c'est important parce que sans eux, une sorte d'autodéfense serait organisée et le peuple(les gens) tirerait. Donc ils maintiennent(entretiennent) l'ordre et le font avec la prudence(l'avertissement) extraordinaire. Ils devraient être salués.

    "En mai 1968 il y avait un mouvement totalement innocent comparé à celui que nous voyons maintenant et il y avait la violence de la part de la police. Ici ils jettent(remuent) des Cocktails Molotov, renvoyant(tirant) des balles vivantes. Et il n'y a pas eu d'incident simple de violence de police. [Depuis cet interview(entrevue), plusieurs policiers ont été arrêtés sur le soupçon à utiliser la violence - D.M.] Il n'y a aucun précédent pour cela. Comment imposer l'ordre ? En utilisant méthodes 'de bon sens', que à propos, selon un sondage par journal Parisienne La, 73 pour cent de l'appui français.

    "Mais apparemment il doit déjà trop tard les faire avoir honte, depuis à la radio, à la télévision et dans les journaux, ou dans la plupart d'entre eux, ils tiennent un miroir d'enjolivement jusqu'aux émeutiers. Ils sont le peuple(les gens) 'intéressant', ils élèvent leur souffrance et ils comprennent leur désespoir. De plus, il y a la grande perversion du spectacle : Ils brûlent des voitures pour le voir à la télévision. Il les fait se sentir 'important' - qu'ils vivent dans ` un voisinage important. ' La poursuite de ce spectacle doit être analysée. Il crée des effets totalement pervertis. Et la perversion du spectacle est accompagnée par des analyses totalement perverties."

    Failedmodels

    Depuis le début des émeutes dans les faubourgs, la Presse partout dans l'Europe a abordé la question de multiculturalisme, ses possibilités et ses dépenses. Finkielkraut a exprimé son avis sur cette question, qui occupe aussi les avis(esprits) de beaucoup d'auteurs en Israël, il y a beaucoup d'années quand il est venu à la défense du modèle républicain et son symbole, l'école républicaine, contre les courants intellectuels qui ont cherché à ouvrir la société française et son système d'éducation à la variété culturelle introduite par les immigrants. Tandis que beaucoup d'intellectuels perçoivent les derniers événements comme tirant de la franchise insuffisante "à l'autre", Finkielkraut les voit en réalité comme la preuve que la franchise culturelle est condamnée pour aboutir au désastre.

    "Ils disent que le modèle républicain s'est effondré dans ces émeutes. Mais le modèle multiculturel n'est en aucune meilleure forme. Pas en Hollande ou en Angleterre. Dans Bradford et Birmingham il y avait des émeutes avec un contexte(une formation) ethnique, aussi. Et, deuxièmement, l'école républicaine, le symbole du modèle républicain, n'a pas existé pendant une longue période de temps déjà. Je sais(connais) l'école républicaine; j'y ai étudié. C'était une institution avec des demandes strictes, une place morne, désagréable qui a construit de hauts murs pour ne laisser pas entrer le bruit de l'extérieur. Trente ans de réformes idiotes ont changé notre paysage. L'école républicaine a été remplacée par ` une communauté éducative ' qui est horizontal plutôt que vertical. Les programmes d'études ont été faits plus faciles, le bruit de l'extérieur est entré, la société est venue à l'intérieur de l'école.

    "Cela signifie que que nous voyons aujourd'hui est en réalité l'échec du modèle post-républicain 'agréable'. Mais le problème avec ce modèle est qu'il est alimenté par ses échecs propres : Chaque fiasco est une raison de devenir encore plus extrême. L'école deviendra même ` plus agréable. ' Quand vraiment, étant donné ce que nous voyons, la sévérité plus grande et des normes(standards) plus exigeantes sont le minimum que nous devons demander. Sinon, peu de temps après nous aurons ` des cours dans le crime. '

    "C'est une évolution qui caractérise la démocratie. La démocratie, comme un processus et Tocqueville l'a montré, n'observe pas d'égoïsme. Dans la démocratie, il est dur de tolérer des espaces non-démocratiques. Tout doit être fait démocratiquement dans une démocratie, mais l'école ne peut pas être cette voie. Il ne peut pas juste. L'asymétrie est évidente : entre lui qui sait(connaît) et lui qui ne sait(connaît) pas, entre lui qui apporte un monde avec lui et lui qui est nouveau dans ce monde.

    "Le processus démocratique delegitimizes cette asymétrie. C'est un processus général dans le monde Occidental, mais en France il prend une forme(un formulaire) plus pathétique, parce qu'une des choses qui caractérise la France est son éducation stricte. La France a été construite autour de ses écoles."

    Beaucoup de jeunes gens disent que le problème est qu'ils ne se sentent pas français, que la France ne les considère pas vraiment comme le français.

    "Le problème est qu'ils doivent se considérer comme le français. Si les immigrants disent ` le français ' quand ils se réfèrent aux Blancs, donc nous sommes perdus. Si leur identité est placée(localisée) quelque part autrement et ils sont seulement en France pour des raisons d'utilitariste, donc nous sommes perdus. Je dois admettre que les Juifs commencent aussi à utiliser cette expression. Je les entends disant ` le français ' et je ne peux pas le supporter. Je leur dis, ` si pour vous la France est une question d'utilitariste, mais votre identité est le Judaïsme, être ensuite honnête avec vous : Vous avez Israël. ' C'est vraiment un problème plus grand : Nous vivons dans une société post-nationale dans laquelle pour chacun l'état est juste l'utilitariste, une grande société d'assurance. C'est un développement extrêmement sérieux.

    "Mais s'ils ont une carte d'identité française, alors ils sont français. Et sinon, ils ont le droit d'aller. Ils disent, ` je ne suis pas français. Je vis en France et je suis aussi dans un mauvais état économique. ' Tenue à personne eux ici. Et c'est précisément où le mensonge commence. Parce que si c'était la négligence et la pauvreté, alors ils iraient quelque part autrement. Mais ils savent très bien que n'importe où autrement et particulièrement dans les pays d'où ils sont venus, leur situation serait plus mauvaise, autant que les droits et des occasions vont."

    Mais le problème est aujourd'hui l'intégration dans la société française de jeunes hommes et les femmes qui sont de la troisième génération. Ce n'est pas une vague de nouveaux immigrants. Ils sont nés en France. Ils ne doivent nulle part aller.

    "Ce sentiment, qu'ils ne sont pas français, n'est pas quelque chose qu'ils arrivent de l'école. En France, comme vous connaissez peut-être, même les enfants qui sont dans le pays sont illégalement toujours enregistré pour l'école. Il y a quelque chose l'étonnement, quelque chose de paradoxal, ici : l'école pourrait appeler la police, puisque l'enfant est en France illégalement. Encore l'illégalité n'est pas tenue compte par l'école. Ainsi il y a des écoles et des ordinateurs partout, aussi. Mais alors le moment vient quand un effort doit être fait. Et le peuple(les gens) qui fomente les émeutes n'est pas préparé pour faire cet effort. Jamais.

    "Prenez la langue, par exemple. Vous dites qu'ils sont la troisième génération. Ainsi pourquoi parlent-ils le français de la façon(de la) ils font ? Il a abattu le français - l'accent, les mots, la syntaxe. Est-ce que c'est la faute de l'école ? La faute des enseignants ?"

    Puisque les Arabes et les Noirs n'ont apparemment aucune intention de laisser(quitter) la France, comment suggérez-vous que le problème soit traité ?

    "Ce problème est le problème de tous les pays de l'Europe. En Hollande, ils l'ont confronté depuis le meurtre de fourgon de Theo Gogh. La question n'est pas ce qui est le meilleur modèle d'intégration, mais juste quel genre de l'intégration peut être réalisée avec le peuple(les gens) qui vous déteste."

    Et qu'arrivera en France ?

    "Je ne sais(connais) pas. Je suis désespéré. À cause des émeutes et à cause de leur accompagnement par les médias. Les émeutes baisseront, mais que signifie-t-il ? Il n'y aura pas de retour(taxe) à calme. Ce sera un retour(une taxe) à la violence régulière. Donc ils s'arrêteront parce qu'il y a un couvre-feu maintenant et les étrangers ont peur et les trafiquants de drogue veulent aussi l'ordre habituel reconstitué(rétabli). Mais ils gagneront l'appui et l'encouragement pour leur violence anti-républicaine du discours répulsif d'autocritique sur leur esclavage et colonisation. Si voilà : Il n'y aura pas de retour(taxe) à calme, mais un retour(une taxe) à la violence ordinaire."

    Donc votre vue du monde ne supporte pas de chance désormais ?

    "Non, je n'ai perdu. Autant que quoi que ce soit touchant à la lutte sur l'école est concerné, j'ai perdu. C'est intéressant, parce que quand je parle la voie que je parle maintenant, la plupart de peuple(gens) est d'accord avec moi. Plusieurs. Mais il y a quelque chose en France - une sorte de démenti dont le mensonge d'origine dans le bobo, dans les sociologues et les assistants sociaux - et personne ose dire autre chose. Cette lutte est perdue. J'ai été laissé(quitté) derrière."

    ci dessus le texte traduit

    ci dessous le texte en anglaise chez HAARETZ

     

     
    Alain Finkielkraut. "When an Arab torches a school, it's rebellion. When a white guy does it, it's fascism. I'm 'color blind.' Evil is evil, no matter what color it is. And this evil, for the Jew that I am, is completely intolerable." (Hannah/Opale)
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    What sort of Frenchmen are they?
    By Dror Mishani and Aurelia Smotriez

    PARIS - The first thing the French-Jewish philosopher Alain Finkielkraut said to us when we met one evening at Paris' elegant Le Rostand cafe, where the interior is decorated with Oriental-style pictures and the terrace faces the Luxembourg Gardens, was "I heard that even Haaretz published an article identifying with the riots."

    This remark, uttered with some vehemence, pretty much sums up the feelings of Finkielkraut - one of the most prominent philosophers in France in the past 30 years - ever since the violent riots began on October 27 in the impoverished neighborhoods that surround Paris and spread with surprising speed to similar suburbs throughout the country. He has been following the events through the media, keeping up with all the news reports and commentary, and has been appalled at every article that shows understanding for or identification with "the rebels" (and in the French press, there are plenty). He has a lot to say, but it appears that France isn't ready to listen - that his France has already surrendered to a blinding, "false discourse" that conceals the stark truth of its situation. The things he is saying to us in the course of our conversation, he repeatedly emphasizes, are not things he can say in France anymore. It's impossible, perhaps even dangerous, to say these things in France now.

    Indeed, in the lively intellectual debate that has been taking place on the pages of the French newspapers ever since the rioting started, a debate in which France's most illustrious minds are taking part, Finkielkraut's is a deviant, even very deviant, voice. Primarily because it is not emanating from the throat of a member of Jean Marie Le Pen's National Front, but from that of a philosopher formerly considered to be one of the most eminent spokesmen of the French left - one of the generation of philosophers who emerged at the time of the May 1968 student revolt.

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    In the French press, the riots in the suburbs are perceived mainly as an economic problem, as a violent reaction to severe economic hardship and discrimination. In Israel, by comparison, there is sometimes a tendency to view them as violence whose origins are religious or at least ethnic - that is, to see them as part of an Islamic struggle. Where would you situate yourself in respect to these positions?

    Finkielkraut: "In France, they would like very much to reduce these riots to their social dimension, to see them as a revolt of youths from the suburbs against their situation, against the discrimination they suffer from, against the unemployment. The problem is that most of these youths are blacks or Arabs, with a Muslim identity. Look, in France there are also other immigrants whose situation is difficult - Chinese, Vietnamese, Portuguese - and they're not taking part in the riots. Therefore, it is clear that this is a revolt with an ethno-religious character.

    "What is its origin? Is this the response of the Arabs and blacks to the racism of which they are victims? I don't believe so, because this violence had very troubling precursors, which cannot be reduced to an unalloyed reaction to French racism.

    "Let's take, for example, the incidents at the soccer match between France and Algeria that was held a few years ago. The match took place in Paris, at the Stade de France. People say the French national team is admired by all because it is black-blanc-beur ["black-white-Arab" - a reference to the colors on France's tricolor flag and a symbol of the multiculturalism of French society - D.M.]. Actually, the national team today is black-black-black, which arouses ridicule throughout Europe. If you point this out in France, they'll put you in jail, but it's interesting nevertheless that the French national soccer team is composed almost exclusively of black players.

    "Anyway, this team is perceived as a symbol of an open, multiethnic society and so on. The crowd in the stadium, young people of Algerian descent, booed this team throughout the whole game! They also booed during the playing of the national anthem, the `Marseillaise,' and the match was halted when the youths broke onto the field with Algerian flags.

    "And then there are the lyrics of the rap songs. Very troubling lyrics. A real call to revolt. There's one called Dr. R., I think, who sings: `I piss on France, I piss on De Gaulle' and so on. These are very violent declarations of hatred for France. All of this hatred and violence is now coming out in the riots. To see them as a response to French racism is to be blind to a broader hatred: the hatred for the West, which is deemed guilty of all crimes. France is being exposed to this now."

    In other words, as you see it, the riots aren't directed at France, but at the entire West?

    "No, they are directed against France as a former colonial power, against France as a European country. Against France, with its Christian or Judeo-Christian tradition."

    `Anti-republicanpogrom'

    Alain Finkielkraut, 56, has come a long way from the events of May 1968 to the riots of October 2005. A graduate of one of the chief breeding grounds for French intellectuals, the Ecole Normal Superieure, in the early 1970s, Finkielkraut was identified with a group known as "the new philosophers" (Bernard Henri-Levy, Andre Glucksman, Pascal Bruckner and others) - young philosophers, many of them Jewish, who made a critical break with the Marxist ideology of May 1968 and with the French Communist Party, and denounced its impact on French culture and society.

    In 1987, he published his book "The Defeat of the Mind," in which he outlined his opposition to post- modernist philosophy, with its erasure of the boundaries between high and low culture and its cultural relativism. And thus he began to earn a name as a "conservative" philosopher and scathing critic of the multicultural and post-colonial intellectual currents, as someone who preached a return to France's republican values. Finkielkraut was one of the staunchest defenders of the controversial law prohibiting head-coverings in schools, which has roiled France in recent years.

    Over time, he also became a symbol of the "involved intellectual," as exemplified by the postwar Jean-Paul Sartre - a philosopher who doesn't abstain from participation in political life, but instead writes in the newspapers, gives interviews and devotes himself to humanitarian causes such as halting the ethnic cleansing in Bosnia or the slaughter in Rwanda. The danger he wishes to stand up to today, in light of the riots, is the growing hatred for the West and its penetration into the French education system.

    Do you think that the source of the hatred for the West among the French who are taking part in the riots lies in religion, in Islam?

    "We need to be clear on this. This is a very difficult question and we must strive to maintain the language of truth. We tend to fear the language of truth, for `noble' reasons. We prefer to say the `youths' instead of `blacks' or `Arabs.' But the truth cannot be sacrificed, no matter how noble the reasons. And, of course, we also must avoid generalizations: This isn't about blacks and Arabs as a whole, but about some blacks and Arabs. And, of course, religion - not as religion, but as an anchor of identity, if you will - plays a part. Religion as it appears on the Internet, on the Arab television stations, serves as an anchor of identity for some of these youths.

    "Unlike others, I have not spoken about an `intifada' of the suburbs, and I don't think this lexicon ought to be used. But I have found that they are also sending the youngest people to the front lines of the struggle. You've seen this in Israel - they send the youngest ones to the front because it's impossible to put them in jail when they're arrested. But still, here there are no bombings and we're in a different stage: I think it's the stage of the anti-republican pogrom. There are people in France who hate France as a republic."

    But why? For what reason?

    "Why have parts of the Muslim-Arab world declared war on the West? The republic is the French version of Europe. They, and those who justify them, say that it derives from the colonial breakdown. Okay, but one mustn't forget that the integration of the Arab workers in France during the time of colonial rule was much easier. In other words, this is belated hatred. Retrospective hatred.

    "We are witness to an Islamic radicalization that must be explained in its entirety before we get to the French case, to a culture that, instead of dealing with its problems, searches for an external guilty party. It's easier to find an external guilty party. It's tempting to tell yourself that in France you're neglected, and to say, `Gimme, gimme.' It hasn't worked like that for anyone. It can't work."

    Post-colonialmindset

    But what appears to disturb Finkielkraut even more than this "hatred for the West," is what he sees as its internalization in the French education system, and the identification with it by French intellectuals. In his view, this identification and internalization - which are expressed in shows of understanding for the sources of the violence and in the post-colonial mindset that is permeating the education system - are threatening not only France as a whole, but the country's Jews, too, because they are creating an infrastructure for the new anti-Semitism.

    "In the United States, too, we're witnessing an Islamization of the blacks. It was Louis Farrakhan, in America, who asserted for the first time that the Jews played a central role in creating slavery. And the main spokesman for this theology in France today is Dieudonne [a black stand-up artist, who caused an uproar with his anti-Semitic statements - D.M.]. Today he is the true patron of anti-Semitism in France, and not Le Pen's National Front.

    "But in France, instead of fighting his kind of talk, they're actually doing what he asks: changing the teaching of colonial history and the history of slavery in the schools. Now they teach colonial history as an exclusively negative history. We don't teach anymore that the colonial project also sought to educate, to bring civilization to the savages. They only talk about it as an attempt at exploitation, domination and plunder.

    "But what does Dieudonne really want? He wants a `Holocaust' for Arabs and blacks, too. But if you want to put the Holocaust and slavery on the same plane, then you have to lie. Because [slavery] wasn't a Holocaust. And [the Holocaust] wasn't `a crime against humanity,' because it wasn't just a crime. It was something ambivalent. The same is true of slavery. It began long before the West. In fact, what sets the West apart when it comes to slavery is that it was the one to eliminate it. The elimination of slavery is a European and American thing. But this truth about slavery cannot be taught in schools.

    "That's why these events sadden me so greatly; not so much because they happened. After all, you'd have to be deaf and blind not to see that they would happen. But because of the interpretations that have accompanied them. These dealt a decisive blow to the France I loved. And I've always said that life will become impossible for Jews in France when Francophobia triumphs. And that's what will happen. The Jews understand what I've said just now. Suddenly, they look around, and they see all the `bobo' (French slang for bourgeois-bohemians) singing songs of praise to the new `wretched of the earth' [Finkielkraut is alluding here to the book by the Martinique-born, anti-colonialist philosopher Franz Fanon - D.M.] and asking themselves: What is this country? What's happened to it?"

    Since you view this as an Islamic assault, how do you explain the fact that Jews have not been attacked in the recent events?

    "First of all, they say that one synagogue has been attacked. But I think that what we've experienced is an anti-republican pogrom. They tell us that these neighborhoods are neglected and the people are in distress. What connection is there between poverty and despair, and wreaking destruction and setting fire to schools? I don't think any Jew would ever do a thing like this."

    Horrifyingacts

    Finkielkraut continues: "What unites the Jews - the secular, the religious, the Peace Now crowd, the Greater Land of Israel crowd - is one word: shul (synagogue; used here as religious study hall). That's what holds us all together as Jews. And I have been just horrified by these acts, which kept repeating themselves, and horrified even more by the understanding with which they were received in France. These people were treated like rebels, like revolutionaries. This is the worst thing that could happen to my country. And I'm very miserable because of it. Why? Because the only way to overcome it is to make them feel ashamed. Shame is the starting point of ethics. But instead of making them feel ashamed, we gave them legitimacy. They're `interesting.' They're `the wretched of the earth.'

    "Imagine for a moment that they were whites, like in Rostock in Germany. Right away, everyone would have said: `Fascism won't be tolerated.' When an Arab torches a school, it's rebellion. When a white guy does it, it's fascism. I'm `color blind.' Evil is evil, no matter what color it is. And this evil, for the Jew that I am, is completely intolerable.

    "Moreover, there's a contradiction here. Because if these suburbs were truly in a state of total neglect, there wouldn't be any gymnasiums to torch, there wouldn't be schools and buses. If there are gymnasiums and schools and buses, it's because someone made an effort. Maybe not enough of one, but an effort."

    Still, the unemployment rate in the suburbs is very extreme: Almost 40 percent of young people aged 15-25 have no chance of finding a job.

    "Let's return to the shul for a moment. When parents send you to school, is it in order for you to find a job? I was sent to school in order to learn. Culture and education have a justification per se. You go to school to learn. That is the purpose of school. And these people who are destroying schools - what are they really saying? Their message is not a cry for help or a demand for more schools or better schools. It's a desire to eliminate the intermediaries that stand between them and their objects of desire. And what are their objects of desire? Simple: money, designer labels, sometimes girls. And this is something for which our society surely bears responsibility. Because they want everything immediately, and what they want is only the consumer-society ideal. It's what they see on television."

    Declarationofwar

    Finkielkraut, as his name indicates, is himself the child of an immigrant family: His parents came to France from Poland; their parents perished at Auschwitz. In recent years, his Judaism has become a central theme in his writing, too, especially since the start of the second intifada and the rise in anti-Semitism in France. He is one of the leaders of the struggle against anti-Semitism in France, and also one of the most prominent supporters of Israel and its policies, in the face of Israel's many critics in France.

    His standing as a key spokesperson within the Jewish community in France has grown, particularly since he began hosting a weekly talk show on the JCR Jewish radio station, one of four Jewish stations in the country. On this program, Finkielkraut discusses current events; for the past two weeks, the riots in the suburbs were naturally the main topic. Because of his standing as one of the most widely heard Jewish intellectuals within France's Jewish community, his perspective on the events will certainly have an influence on the way in which they are perceived and understood among French Jewry - and perhaps also on the future of the relationship between the Jewish and Muslim communities. But this Jewish philosopher and tenacious fighter of anti-Semitism is using these latest events to declare war - on the "war on racism."

    "I was born in Paris, but I'm the son of Polish immigrants. My father was deported from France. His parents were deported and murdered in Auschwitz. My father returned from Auschwitz to France. This country deserves our hatred: What it did to my parents was much more violent than what it did to Africans. What did it do to Africans? It did only good. It put my father in hell for five years. And I was never brought up to hate. And today, this hatred that the blacks have is even greater than that of the Arabs."

    But do you, of all people, who fight against anti-Jewish racism, maintain that the discrimination and racism these youths are talking about doesn't actually exist?

    "Of course discrimination exists. And certainly there are French racists. French people who don't like Arabs and blacks. And they'll like them even less now, when they know how much they're hated by them. So this discrimination will only increase, in terms of housing and work, too.

    "But imagine that you're running a restaurant, and you're anti-racist, and you think that all people are equal, and you're also Jewish. In other words, talking about inequality between the races is a problem for you. And let's say that a young man from the suburbs comes in who wants to be a waiter. He talks the talk of the suburbs. You won't hire him for the job. It's very simple. You won't hire him because it's impossible. He has to represent you and that requires discipline and manners, and a certain way of speaking. And I can tell you that French whites who are imitating the code of behavior of the suburbs - and there is such a thing - will run into the same exact problem. The only way to fight discrimination is to restore the requirements, the educational seriousness. This is the only way. But you're not allowed to say that, either. I can't. It's common sense, but they prefer to propound the myth of `French racism.' It's not right.

    "We live today in an environment of a `perpetual war on racism' and the nature of this anti-racism also needs to be examined. Earlier, I heard someone on the radio who was opposed to Interior Minister Sarkozy's decision to expel anyone who doesn't have French citizenship and takes part in the riots and is arrested. And what did he say? That this was `ethnic cleansing.' During the war in Yugoslavia I fought against the ethnic cleansing of Muslims in Bosnia. Not a single French Muslim organization stood by our side. They bestirred themselves solely to support the Palestinians. And to talk about `ethnic cleansing' now? There was a single person killed in the riots. Actually, there were two [more], but it was an accident. They weren't being chased, but they fled to an electrical transformer even though the warning signs on it were huge.

    "But I think that the lofty idea of `the war on racism' is gradually turning into a hideously false ideology. And this anti-racism will be for the 21st century what communism was for the 20th century. A source of violence. Today, Jews are attacked in the name of anti-racist discourse: the separation fence, `Zionism is racism.'

    "It's the same thing in France. One must be wary of the `anti-racist' ideology. Of course, there is a problem of discrimination. There's a xenophobic reflex, that's true, but the portrayal of events as a response to French racism is totally false. Totally false."

    And what do you think about the steps the French government has taken to quell the violence? The state of emergency, the curfew?

    "This is so normal. What we have experienced is terrible. You have to understand that the ones who have the least power in a society are the authorities, the rulers. Yes, they are responsible for maintaining order. And this is important because without them, some sort of self-defense would be organized and people would shoot. So they're maintaining order, and doing it with extraordinary caution. They should be saluted.

    "In May 1968 there was a totally innocent movement compared to the one we're seeing now, and there was violence on the part of the police. Here they're tossing Molotov cocktails, firing live bullets. And there hasn't been a single incident of police violence. [Since this interview, several police officers have been arrested on suspicion of using violence - D.M.] There's no precedent for this. How to impose order? By using `common sense' methods, which by the way, according to a poll by La Parisienne newspaper, 73 percent of the French support.

    "But apparently it's already too late to make them feel ashamed, since on the radio, on television and in the newspapers, or in most of them, they're holding a prettifying mirror up to the rioters. They're `interesting' people, they're nurturing their suffering and they understand their despair. In addition, there's the great perversion of the spectacle: They're burning cars in order to see it on television. It makes them feel `important' - that they live in an `important neighborhood.' The pursuit of this spectacle ought to be analyzed. It's creating totally perverted effects. And the perversion of the spectacle is accompanied by totally perverted analyses."

    Failedmodels

    Since the start of the riots in the suburbs, the press throughout Europe has been addressing the issue of multiculturalism, its possibilities and its costs. Finkielkraut expressed his opinion on this question, which is also occupying the minds of many writers in Israel, many years ago when he came to the defense of the republican model and its symbol, the republican school, against the intellectual currents that sought to open French society and its education system to the cultural variety brought in by the immigrants. While many intellectuals perceive the latest events as deriving from insufficient openness to the "other," Finkielkraut actually sees them as proof that cultural openness is doomed to end in disaster.

    "They're saying that the republican model has collapsed in these riots. But the multicultural model isn't in any better shape. Not in Holland or in England. In Bradford and Birmingham there were riots with an ethnic background, too. And, secondly, the republican school, the symbol of the republican model, hasn't existed for a long time already. I know the republican school; I studied in it. It was an institution with strict demands, a bleak, unpleasant place that built high walls to keep out the noise from outside. Thirty years of foolish reforms have altered our landscape. The republican school has been replaced by an `educational community' that is horizontal rather than vertical. The curricula have been made easier, the noise from outside has come in, society has come inside the school.

    "This means that what we're seeing today is actually the failure of the `nice' post-republican model. But the problem with this model is that it is fueled by its own failures: Every fiasco


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  • vendredi, 25 novembre 2005

     je ne peux qu'abonder dans leurs sens

    Les Panthères roses organisent une apostasie

    Le 26 novembre, les Panthères roses organisent une "procession revendicative" dans le Marais. A cette occasion, le public est invité à faire acte d'apostasie, c'est-à-dire abandonner son appartenance à l'Église catholique, pour dénoncer l'intrusion de cette institution dans la vie publique.
    Pour les Panthères roses, "l'Église catholique est aujourd'hui une menace pour les droits et la survie des femmes, des gouines, des pédés, des trans, et de toutes celles et de tous ceux qui ne savent pas que le latex est le seul moyen de se protéger du sida parce que l'Église continue à en condamner l'usage. Nous assistons aujourd'hui à une très nette volonté de l'Église et de ses responsables de peser davantage sur la vie politique, pour défendre ses valeurs réactionnaires".

    De fait, ces deux dernières années sont jalonnées d'interventions multiples et très organisées de l'Eglise catholique auprès des gouvernements ou institutions internationales, destinées à infléchir leurs décisions dans une série de domaines comme la sexualité, l'avortement, l'éducation, la procréation médicalement assistée (PMA) ou les droits des personnes LGBT.

    Les faits sont nombreux et précis (voir index ci-dessous). En France, contre la pénalisation des propos homophobes, en Italie contre la PMA, en Espagne ou au Canada contre la légalisation du mariage homosexuel... Mais aussi à l'ONU, contre la condamnation des discriminations liées à l'orientation sexuelle ou au genre...

    Samedi 26 novembre, les Panthères roses organisent une "procession revendicative" dans le quartier du Marais à Paris pour protester contre ce que l'association qualifie "d'intrusion de l'Eglise dans la vie publique".

    Les Panthères invitent à cette occasion les passants à faire acte d'apostasie, c'est-à-dire à abandonner publiquement et volontairement leur appartenance à l'Église catholique.

    "L'Église catholique tire sa légitimité du nombre de personnes baptisées, estiment justement les Panthères roses. En invitant à faire acte d'apostasie, nous entendons refuser de cautionner cette idéologie anti-choix, sexiste, transphobe, lesbophobe et homophobe".

    Info : www.pantheresroses.org/apostasie

    >> Les dernières interventions de l'Eglise catholique dans la vie publique

    - Début 2004, le Vatican fait pression sur l'ONU pour qu'une résolution condamnant les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre ne soit pas discutée. Le projet est retiré le 30 mars 2004.

    - Le 18 novembre 2004 : en France, la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme recommande le retrait du projet de loi condamnant les insultes homophobes et sexistes. Cet avis négatif s'appuie notamment sur la position du Cardinal Jean-Marie Lustiger. Quelques jours plus tard, le projet de loi initial est retiré.

    - Été 2005 : en Italie, le débat autour de la loi sur la procréation médicalement assistée mobilise le Vatican. Derrière le slogan "La vie
    ne peut pas être soumise au vote, ne votez pas", le clergé mène campagne. Le 13 juin 2005, le référendum qui portait sur un assouplissement des références à l'embryon en tant qu'être humain a été invalidé en raison d'une très forte abstention.

    - 2004-2005 : en Espagne, l'Église catholique exerce des pressions auprès de l'opinion publique et des élus pour stopper la loi sur le mariage entre personnes de même sexe. Les homosexuels sont traités d'"anormaux", de "virus" et de "dangers sociaux" comparables à des "meurtriers" par des officiels de l'Eglise. La Conférence épiscopale espagnole distribue sept millions de dépliants dans les écoles et les églises. Des maires annoncent qu'ils refuseraient de célébrer des mariages homosexuels. Le 30 juin 2005, les députés ont cependant adopté le projet.

    - 1er septembre 2005 : parution de l'Abrégé du Catéchisme de l'Église catholique. Dans cet ouvrage, les actes homosexuels sont définis (au même titre que le viol) comme des "péchés" et une " xpression du vice et de la luxure". Il est clairement demandé aux autorités civiles d'empêcher leur "diffusion" par des "lois appropriées".

    (Source : les Panthères roses)

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  • Homophobie : Vikash Dhorasoo donne l'exemple

    Vikash Dhorasoo, milieu de terrain du PSG, est venu saluer hier soir, mercredi 23 novembre, les membres du club Paris Foot Gay, dont il est le parrain (lire Quotidien du 16 novembre). À cette occasion, il a expliqué au Parisien/Aujourd'hui en France pourquoi il a souhaité soutenir le club homo: «Le racisme, l'antisémitisme, l'homophobie, tout cela relève du même processus. Mais ce qui se passe autour de l'homosexualité est étrange, c'est presque considéré comme une maladie. D'ailleurs, ça suscite beaucoup de réactions bizarres autour de moi, on me demande: "Pourquoi tu fais ça ?" Pour moi, combattre les discriminations est une évidence.» Vikash Dhorasoo revient aussi sur les choses qui le «révoltent dans la vie», comme «les contrôles de police pour les mecs des quartiers, les mecs qui ont du mal à trouver un logement, une école maternelle pour leurs gamins parce qu'ils sont noirs ou arabes. Tout cela je l'ai vécu quand j'étais plus jeune (...) À qualité égale, on n'est pas forcément tous égaux.» Voilà un bel exemple qu'on aimerait bien que les autres sportifs de haut niveau suivent!


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  • Transmission du VIH : une dépêche de l'AFP suscite la colère d'Act Up

    Une dépêche de l'AFP consécutive à une affaire judiciaire pose la question de la méconnaissance par des journalistes des modes de transmission du VIH et du sérieux de la relation du jugement intervenu dans cette affaire.
    "Un toxicomane de 41 ans, qui se savait porteur du VIH, a été condamné mardi à quatre ans de prison dont trois ferme par le tribunal correctionnel de Thionville pour avoir voulu transmettre le virus à un CRS en le mordant (...) Le CRS vit actuellement "au rythme du protocole d'analyses qui ne se terminera qu'en mai prochain et là seulement il saura s'il est séropositif ou pas à son tour", a ajouté le défenseur précisant que "depuis le mois de mai, il a peur d'embrasser ses enfants, ses proches"".

    Cette dépêche de l'Agence France Presse diffusée hier a fait bondir à juste titre Act Up-Paris. "Plus de 20 ans de travail pédagogique pour ça. Pour qu'un fonctionnaire de police puisse ressentir la "peur d'embrasser ses enfants" après un risque d'exposition, pour qu'un avocat utilise cette peur irrationnelle sans sourciller. Et surtout pour qu'un journaliste de l'agence de presse française de référence termine une dépêche par ces mots sans y ajouter le moindre commentaire" s'insurge Act Up.

    Au cœur du problème posé par cette dépêche, apparaît la question de la méconnaissance par l'AFP des modes de transmission du VIH. Et, au-delà, celle des traitements post-exposition qui auraient dus être proposé au CRS...

    "Est-que cela veut dire que le fonctionnaire en question n'a pas reçu un tel traitement ? Est-ce que personne au sein de sa hiérarchie n'avait connaissance de l'existence de traitements antirétroviraux prophylactiques ?" s'interroge Act Up.

    Pourtant, la seule explication possible au délai évoqué (un an pour savoir si on est séropositif après une prise de risque) est que le CRS a pris une prophylaxie post-exposition.

    La dépêche AFP ne dit pas un mot, non plus, sur le motif précis de la condamnation.

    Les précisions nécessaires seront finalement apportées par l'agence... Reuters : "L'homme, qui s'est excusé à la barre, a été condamné pour acquisition de produits stupéfiants, conduite sous l'effet de ces mêmes substances et violences volontaires ayant entraîné une interruption temporaire de travail inférieure à huit jours."

    "Ce n'est pas la première fois que nous constatons l'incompétence de l'AFP" s'indigne Act Up-Paris qui rappelle que "les médias doivent prendre conscience de l'impact de leur communication, sur la perception des risques de transmission du VIH et leur conséquence sur la prévention du sida".

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  • vendredi, 25 novembre 2005

     les gays portugais montent au creneau, merci et les français???
    PORTUGAL

    Directive du Vatican :
    les gays interpellent l'UE



    Les homosexuels portugais ont demandé jeudi à Bruxelles de réagir à la nouvelle "instruction" du Vatican, qui juge les gays inaptes au sacerdoce.

    Dans un communiqué publié jeudi 24 novembre sur le site internet Portugal Gay, les homosexuels portugais demandent à l'Union européenne de se définir face à la nouvelle "instruction" du Vatican, qui juge les homosexuels inaptes au sacerdoce.
    Portugal Gay demande à l'UE comment elle va réagir, après avoir adopté des lois en faveur des droits de l'homme dans les pays européens, face à "un mini-Etat du centre de l'Europe qui va à l'encontre de toutes ces mesures".
    Portugal Gay s'interroge également sur la réaction de "l'Etat portugais dont la constitution interdit toute discrimination".

    "Triste tradition de l'Eglise"

    "L'Eglise ne réussit pas à nous surprendre après tant d'années et tant de scandales. Elle a encore de temps en temps des sursauts méprisables de manque total de maturité et de sensibilité sociale", ajoute le communiqué.
    "L'histoire récente confirme la triste tradition" de l'Eglise avec "ses positions absurdes sur le sida et des années d'abus sexuels sur des mineurs qu'elle a tenté d'ignorer en Irlande, aux Etats-Unis, au Canada, en Allemagne et en France", conclut le texte.


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