• Les comptes de Pink TV commencent à inquiéter certains des actionnaires de la chaîne payante. Le comité de direction mensuel, qui doit se tenir mercredi 28 juin, pourrait être amené à prendre des décisions douloureuses pour la chaîne destinée aux homosexuels et aux lesbiennes.

     

    Vingt mois après son lancement, le 25 octobre 2004, cette chaîne, diffusée sur le câble et le satellite, est toujours déficitaire. Au premier trimestre de 2006, les pertes de Pink TV auraient dépassé 2 millions d'euros, pour un chiffre d'affaires de 924 000 euros. A ce rythme, le déficit atteindrait les 8 millions d'euros en fin d'année.

    Contacté par Le Monde, Pascal Houzelot, fondateur et PDG de la chaîne, affiche sa sérénité. Pour lui, ces 2 millions d'euros "ne sont pas des pertes", mais sont en ligne avec "les dépenses prévues". M. Houzelot confirme les prévisions fixées lors du lancement de la chaîne : "Nous serons à l'équilibre dans un an et demi comme prévu, affirme cet ex-conseiller d'Etienne Mougeotte à TF1. Je maintiens parfaitement mes objectifs." Il confirme donc que sa chaîne atteindra son équilibre financier "trois ans après le démarrage".

    Un optimisme que ne partagent apparemment pas tous les actionnaires présents au tour de table de la chaîne - qui compte notamment les poids lourds de l'audiovisuel privé français, TF1, M6, Canal+ et Lagardère. Selon certains d'entre eux, la chaîne a quelques difficultés à trouver les ressources financières prévues par son "business plan".

    Ce sont principalement les recettes publicitaires qui feraient défaut. Au premier trimestre, Pink TV aurait ainsi engrangé seulement 100 000 euros de publicité, quand la chaîne a prévu, dans son budget 2006, de réaliser 1 million d'euros de recettes sur l'année.

    "C'est faux !", proteste M. Houzelot, qui affirme qu'il prévoit d'engranger "1,5 million d'euros en 2006 contre 1 million d'euros en 2005".

    Les abonnements seraient légèrement en retrait par rapport aux prévisions. A la fin mars, selon nos informations, Pink TV comptait 79 565 abonnés, au lieu des 84 000 attendus. Mais à la fin juin, affirme son PDG dans Le Parisien, vendredi, Pink TV revendique un portefeuille de "85 000 à 90 000" souscripteurs.

     

    EVOLUTION DU CAPITAL

     

    Quoi qu'il en soit, le comité de direction de mercredi devrait être l'occasion de mettre Pink TV face à ses besoins de financements. A l'origine, les actionnaires avaient doté la chaîne de 25 millions d'euros. Un pactole largement entamé.

    Pink TV va devoir revoir ses coûts à la baisse, d'environ 3 millions d'euros, estime, dans une note confidentielle, un actionnaire, qui n'exclut pas, sinon, un "dépôt de bilan". Premières visées, car plus coûteuses : les émissions en clair. "Le Set", rendez-vous quotidien en clair, ne sera pas reconduit à la rentrée. Tout comme le magazine "Le Je/nous de Claire", présenté par Claire Chazal.

    M. Houzelot concède que sa chaîne va devoir se refinancer au prix d'une "augmentation de capital, en septembre ou en octobre". Selon le PDG, des "discussions sur l'évolution du capital" ont déjà commencé, qui pourraient amener Pink TV à remodeler en partie son tour de table.


    votre commentaire
  • <a href="http://www.educationsansfrontieres.org/article.php3?id_article=24" title="Pétition nationale : Nous les prenons sous notre protection !"><img src="http://www.educationsansfrontieres.org/logo_resf.png" alt="logo RESF" border=0></a>

    votre commentaire
  • Premier divorce gay en Espagne

    La première procédure de divorce gay en Espagne est sur le point d'aboutir, près d'un an après l'entrée en vigueur de la loi sur le mariage homosexuel. Le conjoint qui demande le divorce réclame la jouissance du domicile conjugal, la garde des chiens ainsi qu'une pension mensuelle de 7 000 euros.

    Les deux hommes, qui vivaient ensemble depuis 1993, s'étaient mariés dans la localité de Rivas Vaciamadrid, près de Madrid, en octobre 2005, quelques mois après l'entrée en vigueur de la loi sur le mariage homosexuel. Le plaignant a expliqué qu'au fil des années, il s'était consacré "comme une femme au foyer" à l'entretien du domicile et avait dû abandonner toute activité professionnelle. Son conjoint exerçait une activité rémunérée qui assurait le maintien du niveau de vie du couple.


    votre commentaire
  • Jeanneton prend sa faucille

     

    Jeanneton prend sa faucille
    Larirette larirette
    Jeanneton prend sa faucille
    Pour aller couper du jonc
    En chemin elle rencontre
    Larirette larirette
    En chemin elle rencontre
    Quatre jeunes et beaux garçons
    Le premier un peu timide
    Larirette larirette
    Le premier un peu timide
    La traite de laideron
    Le deuxième pas très sage
    Larirette, larirette
    Le deuxième pas très sage
    Lui caressa le menton
    Le troisième encore moins sage
    Larirette larirette
    Le troisième encore moins sage
    La poussa sur le gazon
    Ce que fit le quatrième
    Larirette larirette
    Ce que fit le quatrième
    N'est pas dit dans ma chanson
    Si vous voulez le savoir
    Larirette larirette
    Si vous voulez le savoir
    Faut aller couper du jonc

    idiot

    votre commentaire
  • La plainte d'un député
    jugée irrecevable



    Monsieur R. Le tribunal correctionnel a jugé que le député UMP Daniel Mach, qui estimait que la chanson du rappeur, "FranSSe", constituait un outrage aux bonnes mœurs, n'est pas fondé à intenter des poursuites.

     La pochette de l'album de ''Monsieur R'' (DR)
    La pochette de l'album de "Monsieur R" (DR)
     
    Le tribunal correctionnel de Melun a jugé, lundi 26 juin, que la plainte déposée par un député contre le rappeur Monsieur R au sujet de sa chanson "FranSSe", était irrecevable. Pour le député UMP des Pyrénées-Orientales Daniel Mach cette chanson constituait un outrage aux bonnes mœurs. Richard Makela, alias Monsieur R., avait comparu en mai dernier à la suite d'une citation directe du député pour "diffusion de message violent, pornographique ou contraire à la dignité, accessible à un mineur".
    Le tribunal a estimé que Daniel Mach n'était pas fondé, en sa qualité de député, à intenter des poursuites contre le rappeur sur la base de l'article 227-24 du code pénal, et qu'il n'avait pas d'intérêt personnel à le faire, n'étant pas le père d'enfants mineurs.

    Poursuites du parquet

    Il aurait appartenu au parquet d'engager d'éventuelles poursuites contre Monsieur R., a expliqué le président de la 13e chambre correctionnelle François Giacomoni.
    Le texte de la chanson incriminée, issue de l'album "Politikment Incorrekt", sorti à l'été 2005, dit notamment : "La France est une garce, n'oublie pas de la baiser jusqu'à l'épuiser, comme une salope faut la traiter, mec". Et, plus loin : "Je pisse sur Napoléon et le général de Gaulle".


    votre commentaire