• PS  

    Proposition de loi
    pour le mariage gay

    Deux textes ont été déposés, l'un pour permettre le mariage, l'autre l'adoption par des couples "stables".

     
    Durant la Gay pride 2005 à Paris (Sipa)
     
    L e député Patrick Bloche a présenté, jeudi 22 juin, au nom du groupe socialiste de l'Assemblée, deux propositions de loi, l'une ouvrant le mariage aux couples de même sexe, l'autre permettant aux couples homosexuels stables d'adopter et d'éduquer des enfants.
    Les deux propositions de loi, qui font partie du projet socialiste pour les élections de 2007, sont notamment cosignées par François Hollande, premier secrétaire du PS, et Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée.

    51% des Français contre le mariage gay

    Le premier texte propose "d'ouvrir le mariage aux couples de même sexe". "Le mariage peut être contracté par deux personnes de sexes différents ou de même sexe", précise la proposition de loi.
    Le second texte propose "d'aménager les conditions d'exercice de la parentalité". Il demande que "les couples de même sexe soient soumis aux mêmes exigences que les couples de sexes différents lorsqu'il s'agit de déterminer leur capacité à éduquer" et propose "pour la même raison d'ouvrir l'adoption conjointe aux autres couples stables: pacsés, concubins de plus de deux ans".
     

    Ces deux propositions de loi sont présentées à la veille, samedi, de la Marche des fiertés, ou Gay Pride, et alors que, selon un sondage TNS Sofres pour le Nouvel Observateur, 51% des Français - contre 45% - se disent opposés au mariage homosexuel, 60% - contre 36% - étant hostiles à l'adoption d'enfants par des couples gays


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  • PS  

    Proposition de loi
    pour le mariage gay

    Deux textes ont été déposés, l'un pour permettre le mariage, l'autre l'adoption par des couples "stables".

     
    Durant la Gay pride 2005 à Paris (Sipa)
     
    L e député Patrick Bloche a présenté, jeudi 22 juin, au nom du groupe socialiste de l'Assemblée, deux propositions de loi, l'une ouvrant le mariage aux couples de même sexe, l'autre permettant aux couples homosexuels stables d'adopter et d'éduquer des enfants.
    Les deux propositions de loi, qui font partie du projet socialiste pour les élections de 2007, sont notamment cosignées par François Hollande, premier secrétaire du PS, et Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée.

    51% des Français contre le mariage gay

    Le premier texte propose "d'ouvrir le mariage aux couples de même sexe". "Le mariage peut être contracté par deux personnes de sexes différents ou de même sexe", précise la proposition de loi.
    Le second texte propose "d'aménager les conditions d'exercice de la parentalité". Il demande que "les couples de même sexe soient soumis aux mêmes exigences que les couples de sexes différents lorsqu'il s'agit de déterminer leur capacité à éduquer" et propose "pour la même raison d'ouvrir l'adoption conjointe aux autres couples stables: pacsés, concubins de plus de deux ans".
     

    Ces deux propositions de loi sont présentées à la veille, samedi, de la Marche des fiertés, ou Gay Pride, et alors que, selon un sondage TNS Sofres pour le Nouvel Observateur, 51% des Français - contre 45% - se disent opposés au mariage homosexuel, 60% - contre 36% - étant hostiles à l'adoption d'enfants par des couples gays


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  • Coupable d'homosexualité...

     

    cité universitaire de Fès, Dhar El Mahraz. Evitant le soleil brûlant de ce mois de juin, les étudiants se regroupent dans les buvettes et les bibliothèques de l'université, peaufinant les derniers détails des préparations pour les prochains examens. Ces révisions ont été perturbées par des événements qui ont placé une nouvelle fois cette université sous les feux de l'actualité. Le dernier en date a été l'expulsion de la cité universitaire par un groupe d'étudiants, d'un collègue homosexuel à l'issue d'un "procès" qui a duré près de trois heures et demie.

     

    Un verdict populaire ?
    Des quotidiens s'en sont fait l'écho, parlant d'une persécution orchestrée par les étudiants islamistes, particulièrement ceux de l'organisation Attajdid. Ce que réfutent les responsables de l'organisation à l'université. « Cet étudiant est connu dans la cité universitaire pour son comportement délinquant. Nous avons recueilli des témoignages d'étudiants de la cité qui ont eu des rapports sexuels avec cette personne et d'autres qui ont été victimes de son harcèlement. Les résidents de la cité se sont sentis touchés dans leur dignité et ont décidé, à la demande de l'homosexuel, de porter cette affaire devant les autres étudiants afin de statuer sur son cas », raconte Rachid Adouni, de l'organisation Attajdid. Selon Rachid, c'est devant quelque 400 étudiants que l'étudiant incriminé avouera son homosexualité et ses nombreuses aventures avec les touristes étrangers… « La grande majorité des étudiants lui a demandé alors de quitter la cité parce qu'ils le considèrent comme une menace pour leur culture. Et ce ne sont pas les islamistes qui l'ont fait comme l'ont prétendu quelques journaux qui ont pour seule ligne éditoriale la volonté de nuire aux partis islamistes », explique M. Adouni. Il ajoute : « Notre position en tant qu'organisation par rapport au phénomène de l'homosexualité, comme celui de la consommation de l'alcool et de la prostitution est très claire. Nous sommes totalement opposés à cette dérive que nous considérons étrangère aux mœurs et valeurs de notre société. Et nous sommes prêts à la combattre grâce à des activités de sensibilisation ». Il est difficile de recueillir des témoignages d'étudiants "indépendants" par rapport à ce sujet en particulier. La peur est perceptible. Pour les étudiants d'Annahj qui n'hésitent pas à revendiquer la violence comme choix stratégique, "dans le cadre de l'intérêt général des étudiants", l'affaire de l'homosexuel exclu de la cité a été menée par les islamistes d'Attajdid, dans le cadre d'un "Inzal" (mobilisation des militants).

    La nuit du procès
    Dans la place de la cité qui porte le nom de 20 janvier, commémorant l'affrontement de 1988 avec les forces de l'ordre qui a fait les "premiers martyrs" dans le camp des étudiants, les militants d'Annahj se regroupent traditionnellement près de la bibliothèque. Mohammed, étudiant en économie et résident à la cité universitaire, se souvient de cette nuit du procès : « Il y avait un nombre imposant d'islamistes, étudiants et d'autres barbus qu'on n'a jamais vus à la cité. Ils étaient armés. La preuve, ils portaient des vestes pour cacher leurs couteaux. Ils ont empêché les autres étudiants de prendre la parole. Personnellement, je connais cet étudiant homosexuel depuis trois ans. Je n'ai jamais entendu dire qu'il avait eu des relations sexuelles à l'intérieur de la cité universitaire. Même eux, ils ne l'ont pas prouvé devant l'assistance, la nuit du procès ». L'étudiant ira plus loin. Il assurera que l'ouverture du procès s'est faite au nom de la composante Attajdid, qu'on avait confisqué à l'étudiant sa carte d'identité nationale et sa carte d'étudiant et que les 24 propositions de jugement ont été prononcées par des islamistes. Cet étudiant qui était flanqué par le "boss" d'Annahj à l'université de Fès, Mohamed El Youbi, s'est plaint également d'avoir été exclu de cette halakiya (procès).

    « Règlements de compte »
    « Les procès font partie de la tradition estudiantine. C'est même un procédé démocratique pour régler les conflits entre étudiants. Notre société est violente et les étudiants sont à son image. C'est pour cela que les procès virent généralement aux règlements de compte où la partie la plus faible est celle qui est persécutée », explique Bennour Houcine, membre de la section locale de l'AMDH. Ces procès sont loin d'être justes. Ils sont organisés par un des deux mouvements estudiantins, gauchiste ou islamiste, desquels l'autre partie est de facto exclue et sont donc loin de se conformer aux conditions d'un jugement équitable. Un jugement auquel l'étudiant mis en cause doit se conformer sinon, il risque la violence physique.
    C'est donc une forme de "siba" qui s'est installée dans l'univers de l'université de Fès. Les policiers ne s'aventurent jamais dans ces lieux sauf dans des cas exceptionnels. Et quand ils interviennent, ils sont reçus par les jets de pierre, de bouteilles vides et les affrontements finissent dans un bain de sang. L'université enregistre également des incidents entre étudiants de différentes factions, les gauchistes incarnés par Annahj barnamaj marhali (programme transitionnel) et islamistes (essentiellement Al Adl Wal Ihssane mais aussi l'organisation d'Attarder). Une violence qui a fait durant ces vingt dernières années des dizaines de blessés. "Le problème dans ces affaires c'est que les victimes refusent de porter plainte à la police. C'est leur honneur qui est en jeu", explique cet observateur des affaires estudiantines. Selon lui, toutes les factions de l'UNEM à Fès, islamistes ou gauchistes, ont à un moment utilisé la violence dans leurs luttes intestines. Pire, au sein de la même composante, si une voix s'élève contre une décision prise par les dirigeants comme dans le cas du boycott des examens l'année passée, l'étudiant risque d'être battu et de voir sa carte d'étudiant confisquée.

    Partir ou être dépecé…
    L'homosexuel en question a fait les frais de ces procès. Il a accepté de témoigner tout en gardant l'anonymat. Il parle de son parcours à la faculté d'économie, de ses amitiés à la cité universitaire et le respect que lui vouent ses camarades qu'il connaît depuis six ans. Il avoue son homosexualité mais insiste sur le fait qu'il ne l'a jamais pratiquée à la cité, contrairement à ce qu'avancent les islamistes. « Je me souviens de cette soirée du 23 mai comme si c'était hier. J'étais assis avec des amis en train d'écouter de la musique. Quatre étudiants barbus m'ont approché et ont demandé à me parler en privé. Ils m'ont questionné sur mon orientation sexuelle. Je leur ai répondu qu'effectivement, je suis homo. Ils m'ont alors ordonné de quitter immédiatement la cité universitaire me comparant à un virus qu'il fallait exterminer », raconte-t-il, la gorge nouée. Le groupe va alors le sommer de quitter les lieux sinon il risque d'être battu et découpé en morceaux. « Ils m'ont parlé d'enregistrements qu'ils ont recueillis auprès d'étudiants avec lesquels j'ai eu des relations sexuelles. Ce sont des mensonges puisqu'ils n'ont, à aucun moment, pu produire une seule preuve de ces allégations », poursuit-il. Il va alors les supplier de l'autoriser à passer au moins la nuit avant de trouver un autre endroit. Ce qui lui sera refusé. « Ils m'ont confisqué ma carte d'étudiant. A ce jour, on ne me l'a pas rendue. Je suis allé chercher mes affaires, escorté par trois islamistes. C'est à ce moment-là que j'ai senti une grande injustice et j'ai demandé alors de soumettre mon cas à l'ensemble des étudiants », se souvient-il. La "halakiya", selon lui, sera une parodie de justice. Il y sera décrit comme un défi à la virilité de tous les résidents… « Ils ont voulu ameuter les étudiants qui n'avaient pas le droit à la parole. Pour ma part, je leur ai tout simplement dit que je suis homosexuel et que des centaines de milliers de Marocains le sont. Et que je ne représente surtout pas un danger pour les autres étudiants. A la fin, ce ne sont pas des étudiants qui m'ont condamné mais des racistes », s'enflamme-t-il. Le verdict a été le suivant : 13 étudiants se sont prononcés pour son expulsion de la cité universitaire, 5, pour son expulsion de l'université, 4, pour son expulsion de la ville de Fès et deux, pour la peine de 20 coups de fouet avec expulsion de l'université ! « J'ai le droit d'être un étudiant comme les autres, d'avoir un travail et de mener une vie normale. J'ai surtout envie de passer les examens, fin juin, sans être victime d'une agression », conclut-il, la voix tremblante.


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  • Pas d’homo à l’échafaud !

    Quel que soit le degré de sympathie que l’on peut avoir pour la Gay pride ou le combat des gays, lesbiennes, bi et trans, il est évident que nul ne conteste en France qu’il est impossible que quelqu’un puisse être condamné en raison de ses préférences sexuelles.

    C’est pourtant encore le cas dans de nombreux pays : Nigéria - Soudan - Yémen - Mauritanie - Émirats Arabes unis - Arabie saoudite - Afghanistan - Pakistan - Iran.

    L’association « Ensemble contre la peine de mort  » qui regroupe près de 200 adhérents et de nombreux donateurs, dont des Barreaux (Paris, Rennes, Bordeaux, Marseille, Lille, Chambéry, Caen, Ordre des Barreaux belges francophones...), des collectivités locales (Rennes, région Basse-Normandie), des personnalités (Robert Badinter, Catherine Deneuve, Bianca Jagger, Corinne Lepage, Ari Vatanen, Nöel Mamère, Christiane Taubira...) participeront à la Marche des fiertés lesbiennes, gaies, bi et trans pour dénoncer les pays dans lesquels l’homosexualité et autres minorités sexuelles sont encore aujourd’hui passibles de la peine capitale.

    À l’occasion de cette campagne, deux clips audio :

    Clip 1

    Clip 2

    libres de droit, ont spécialement été créés pour ECPM à destination des télés et radios.

    Elle appelle les participants de la Marche et l’ensemble des citoyens à « affirmer leur solidarité et leur soutien aux homosexuels qui sont arrêtés, emprisonnés voire condamnés à mort et exécutés dans le monde ». Cette année ECPM veut dénoncer particulièrement l’Iran qui a exécuté plusieurs homosexuels durant l’année 2005.

    Bien que la peine de mort s’éloigne de plus en plus des mœurs de l’Union européenne, il me semble indispensable, même sans être militant, de prendre conscience d’un état de fait intolérable.

    Les actuels dirigeants de l’Union pourraient, en s’investissant dans ce combat, redonner un peu d’intérêt à une construction européenne en recherche de repères.

    Le combat de « Ensemble contre la peine de mort » porte également sur la Journée mondiale contre la peine de mort qui est fixée cette année au 10 octobre.

    Sources et dossiers de presse

    Marche des fiertés
    ECPM
    World coalition

     

     

     


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  • Mariage gay : Bachelot accuse Royal d’«opportunisme»

    Alors que l’UMP est plus que réticente à accorder le droit au mariage aux homosexuels (sans parler de l’adoption), la secrétaire générale adjointe du parti sarkozyste, Roselyne Bachelot (une des seules dans son camp à y être favorable) s’en prend au ralliement de Ségolène Royal.
    Roselyne Bachelot, secrétaire générale adjointe de l’UMP et l’une des rares responsables de la majorité à être favorable au mariage gay, a mis sur le compte de " la dictature de l’opinion " et de " l’opportunisme " la récente évolution de Ségolène Royal en faveur des droits des homos. Interrogée sur Canal + ce matin, l’ancienne ministre et conseillère de Nicolas Sarkozy a toutefois reconnu que celui-ci, comme son parti, restaient très réticents sur ces questions. Ce que confirme la députée Valérie Pécresse, porte-parole de l’UMP qui a rappelé lundi que, si sur le mariage gay la position officielle du parti n’était pas encore arrêtée, sur celle de l’homoparentalité, "L'UMP est aujourd'hui majoritairement en faveur d'un père, une mère, un enfant", "Je déposerai jeudi matin une proposition de loi (...) proposant la création d'une délégation de responsabilité parentale", a-t-elle par ailleurs déclaré. Il s'agirait d'un "pouvoir donné par le parent légal (...) à une tierce personne pour aider le parent légal à élever l'enfant dans la vie quotidienne, et qui permettra aussi en cas de décès du parent légal d'obtenir la garde de l'enfant".

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