• Fierté gaie

    Hommage à James Loney

    James Loney

    La communauté homosexuelle de Toronto rendra hommage à l'ex-otage canadien James Loney.

    Il recevra le prix Fearless (intrépide) pour le courage dont il a fait preuve. Tout au long de sa captivité en Irak, James Loney avait caché son orientation sexuelle pour éviter de mettre sa vie en danger. Son conjoint, Dan Hunt, avait également évité de parler aux médias.

    James Loney était convaincu que ses ravisseurs découvriraient son orientation sexuelle en cherchant dans Internet, puisqu'il avait écrit sur le sujet.

    La persévérance du couple pendant cette dure épreuve sera donc soulignée, mardi, lors du gala de la fierté gaie de Toronto. Le premier ministre de l'Ontario, Dalton McGuinty, présentera le prix au couple. MM. Loney et Hunt se disent « surpris et touchés par cette reconnaissance ». M. Loney ajoute que « le Canada a beaucoup cheminé, mais nous n'avons toujours pas terminé le travail. L'homophobie est toujours présente dans notre société et dans le monde ».

    Le courage est le thème de la fierté gaie 2006, qui débute lundi à Toronto. Il s'agit du plus grand festival du genre au pays.

    Rappelons que les Canadiens James Loney et Harmeet Singh Sooden, le Britannique Norman Kember et l'Américain Tom Fox travaillaient pour les Équipes chrétiennes pour la paix au moment de leur enlèvement à Bagdad, le 26 novembre 2005. Le cadavre de Tom Fox a été retrouvé dans la capitale irakienne, le 10 mars. Les trois autres travailleurs humanitaires ont été libérés 13 jours plus tard, grâce à une opération militaire de la force


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  • Les Francofolies
    «Putain de public! Merciiiiii !!!!!

    La marée de mains bien haut levées baignait dans la lumière jaunâtre et le bruit n'était pas loin d'être insoutenable quand une voix a retenti au-dessus des décibels: «Putain de pays! Putain de public! Merciiiiii!!!!!»

     

    Ce cri du coeur de Nicola Sirkis était à la hauteur du délire et de la liesse qui régnait dans le Métropolis, vendredi, au terme de la livraison la plus dynamitée et la plus foudroyante qui soit de L'Aventurier, le tout premier succès d'Indochine gravé il y a maintenant 25 ans.

     

    Pour les plus jeunes qui ont découvert le groupe durant les années 2000 avec les compacts Paradize et Alice & June, c'était le plaisir d'entendre le classique qui jouait à la radio quand ils n'étaient pas nés qui dominait. Pour les contemporains du band, c'est notre jeunesse qu'on a vu défiler devant nos yeux.

     

    Au parterre, au balcon et au fond de la salle, les 2 300 fans ne formaient alors qu'une masse commune, âges et sexes confondus, hurlant comme des dingues. Vous vous souvenez de l'ambiance qui régnait au Centre Bell l'an dernier avec U2? C'était pareil.

     

    Si L'Aventurier aura été LE moment d'éternité vendredi -et peut-être hier, pour le second spectacle-, ça faisait longtemps que l'osmose band-public s'était faite sentir. Le spectacle hallucinant du Spectrum en 2002 était celui de la résurrection d'Indochine. Celui du Métropolis en fin de semaine était la confirmation que le groupe vient de rempiler pour plusieurs années.

     

    Les trois quarts des chansons offertes étaient tirées des deux derniers disques, preuve que Indochine a maintenant de nouveaux classiques sous la main et une foule de fans dans la vingtaine qui remplissaient la moitié de la salle.

     

    Assentiment

     

    Les premières notes de Alice & June et le riff bétonné de Gang Bang obtenaient le même assentiment des amateurs que la demande de Punker («est-ce que tu viendrais faire le sexe avec moi?»).

     

    Croix de la pochette de Paradize en projection pour soutenir Marilyn, jeune femme qui se déshabille durant Adora, petits nounours en animation armés de mitraillettes pour Ladyboy: Indochine a su agrémenter visuellement sa musique à la fois dense et puissante, qui sait être lumineuse et mélodique à souhait.

     

    Tellement mélodique que l'on a entendu des «la-la-la!» ou des «pa-pa-pa» toute la soirée, principalement durant les explosions provoquées par les chevaux de bataille que sont 3 nuits par semaine (monstrueuse), Miss Paramount (dévastatrice) et Punishment Park (survoltée), mais aussi quand la foule s'est mise à chanter J'ai demandé à la lune devant un Sirkis aussi surpris qu'ému de bonheur.

     

    C'est probablement pour cela qu'il a fait monter une douzaine de spectatrices au terme du deuxième rappel pour partager tout en douceur la très jolie Talulla et saluer ce «putain de public» qui a assisté et participé à un putain de show.

    Les trois quarts des chansons offertes étaient tirées des deux derniers disques, preuve que Indochine a maintenant de nouveaux classiques sous la main et une foule de fans dans la vingtaine qui remplissaient la moitié de la salle.

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  • Les Francofolies
    «Putain de public! Merciiiiii !!!!!

    La marée de mains bien haut levées baignait dans la lumière jaunâtre et le bruit n'était pas loin d'être insoutenable quand une voix a retenti au-dessus des décibels: «Putain de pays! Putain de public! Merciiiiii!!!!!»

     

    Ce cri du coeur de Nicola Sirkis était à la hauteur du délire et de la liesse qui régnait dans le Métropolis, vendredi, au terme de la livraison la plus dynamitée et la plus foudroyante qui soit de L'Aventurier, le tout premier succès d'Indochine gravé il y a maintenant 25 ans.

     

    Pour les plus jeunes qui ont découvert le groupe durant les années 2000 avec les compacts Paradize et Alice & June, c'était le plaisir d'entendre le classique qui jouait à la radio quand ils n'étaient pas nés qui dominait. Pour les contemporains du band, c'est notre jeunesse qu'on a vu défiler devant nos yeux.

     

    Au parterre, au balcon et au fond de la salle, les 2 300 fans ne formaient alors qu'une masse commune, âges et sexes confondus, hurlant comme des dingues. Vous vous souvenez de l'ambiance qui régnait au Centre Bell l'an dernier avec U2? C'était pareil.

     

    Si L'Aventurier aura été LE moment d'éternité vendredi -et peut-être hier, pour le second spectacle-, ça faisait longtemps que l'osmose band-public s'était faite sentir. Le spectacle hallucinant du Spectrum en 2002 était celui de la résurrection d'Indochine. Celui du Métropolis en fin de semaine était la confirmation que le groupe vient de rempiler pour plusieurs années.

     

    Les trois quarts des chansons offertes étaient tirées des deux derniers disques, preuve que Indochine a maintenant de nouveaux classiques sous la main et une foule de fans dans la vingtaine qui remplissaient la moitié de la salle.

     

    Assentiment

     

    Les premières notes de Alice & June et le riff bétonné de Gang Bang obtenaient le même assentiment des amateurs que la demande de Punker («est-ce que tu viendrais faire le sexe avec moi?»).

     

    Croix de la pochette de Paradize en projection pour soutenir Marilyn, jeune femme qui se déshabille durant Adora, petits nounours en animation armés de mitraillettes pour Ladyboy: Indochine a su agrémenter visuellement sa musique à la fois dense et puissante, qui sait être lumineuse et mélodique à souhait.

     

    Tellement mélodique que l'on a entendu des «la-la-la!» ou des «pa-pa-pa» toute la soirée, principalement durant les explosions provoquées par les chevaux de bataille que sont 3 nuits par semaine (monstrueuse), Miss Paramount (dévastatrice) et Punishment Park (survoltée), mais aussi quand la foule s'est mise à chanter J'ai demandé à la lune devant un Sirkis aussi surpris qu'ému de bonheur.

     

    C'est probablement pour cela qu'il a fait monter une douzaine de spectatrices au terme du deuxième rappel pour partager tout en douceur la très jolie Talulla et saluer ce «putain de public» qui a assisté et participé à un putain de show.

    Les trois quarts des chansons offertes étaient tirées des deux derniers disques, preuve que Indochine a maintenant de nouveaux classiques sous la main et une foule de fans dans la vingtaine qui remplissaient la moitié de la salle.

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  • LA ROCHELLE  

    Les explications de l'entarteur
    de Ségolène Royal

    Déçu par le Parti socialiste et par la politique menée par la présidente de Poitou-Charente, Jonathan Joly, qualifie son acte de "complément de bulletin de vote".

     
     

     

    J onathan Joly, l'entarteur de Ségolène Royal à La Rochelle, s'est expliqué dans un communiqué intitulé "les fraises de la colère" et publié samedi 17 juin. Electeur socialiste qui "a voté pour Ségolène Royal aux dernières régionales face à Jean-Pierre Raffarin", il a déclaré avoir agit de manière "spontanée" pour interpeller la gauche en prenant aux mots "le slogan de démocratie participative". "Le fraisier doit être compris comme un complément de bulletin de vote [pour rafraîchir] la figure sévère de la nouvelle tenante du 'famille, ordre, sécurité et Tony Blair'", a-t-il ajouté. Face à une droite "brutale et choquante", et une extrême droite "relativement semblable", Jonathan Joly juge la gauche "complexée, sourde, hypocrite et démagogue", et la gauche plurielle "portée par un électorat qui tend à sombrer dans la déprime et la désillusion".

    Violences policières ?

    Selon Jonathan Joly, "l'entartage est une opération qui demande des comptes à la caste politicienne". Il serait réducteur de ramener "cette expression citoyenne symbolique et humoristique à de la lâcheté, une agression, et autres masques mensongers et arrogants".

     
     


    Il adresse ainsi une "solidarité sans faille dans le terrorisme pâtissier" aux "concitoyennes et concitoyens habités par un sentiment analogue", adressant une "dédicace à Noël Godin" qu'il ne connaît pas. Jonathan Joly a également condamné sa garde à vue durant laquelle il aurait été "vilipendé, brutalisé et enfin enfermé une vingtaine d'heures".
    Ségolène Royal avait reçu la tarte alors qu'elle se dirigeait vers des élus et sympathisants, réunis sur le parvis de la gare de La Rochelle vendredi après-midi quand "un homme, profitant de sa grande taille, a jeté depuis l'arrière du groupe une tarte avec beaucoup de crème et une seule fraise" sur l'élue, a raconté Denis Leroy, membre de son entourage proche et présent sur les lieux.

    Une protection rapprochée

    Selon lui, Ségolène Royal vêtue d'un tailleur blanc à rayures marron "a pris la chose à la rigolade mais s'est tout de même dirigée vers le jeune homme pour lui dire: Je ne sais pas qui vous êtes, mais ce que vous avez fait, ça n'est pas un acte de courage, c'est une agression".
    De son côté, Ségolène Royal se dit inquiète pour sa sécurité selon Le Parisien.
    "Dans n'importe quel pays démocratique, on m'aurait accordé une protection rapprochée. J'ai pris un gâteau, cela aurait pu être beaucoup plus grave" souligne la députée, précisant que "cet acte doit être puni comme n'importe quelle agression". Les militants ont encadré la fin de la visite de Ségolène Royal à La Rochelle bien que "la sécurité ne s'improvise pas" a-t-elle ajouté.

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     Une violence disproportionnée"
      par Jonathan Joly,
    "entarteur" de Ségolène Royal.

    Pourquoi avez-vous entarté Ségolène Royal ?

    - Je l'ai entarté pour la ramener à la triste réalité, au monde des vivants et surtout, comme toute personnalité médiatique, pour lui rappeler ce qu'est la dignité. Ces derniers temps, elle s'est beaucoup "révélée" sur la scène politique et médiatique. C'était donc une cible privilégiée pour faire passer mon message. La gauche est actuellement au paroxysme de sa médiocrité. On arrive vraiment à quelque chose pas très loin du catastrophique et Ségolène Royal en est en grande partie responsable. De par ses positions et ses déclarations, elle est ce qu'il y a de pire pour la gauche plurielle. Elle représente l'horizon bouché de la politique socialiste. L'entarter était donc un geste symbolique. La tarte qu'elle a reçue doit être comprise comme un complément de mon bulletin de vote. Ce n'était pas, comme beaucoup l'ont écrit, un acte de violence ou de mécontentement, encore moins celui d'un anarchiste.
    Je n'ai pas du tout prémédité mon acte, c'était un geste spontané. J'ai su qu'elle était en visite à La Rochelle et l'idée m'est venue naturellement.

     
     

    L'entartage n'est à la base pas un geste violent et il est par ailleurs facile à exécuter. Juste avant qu'elle ne prenne son train, j'ai profité de l'occasion. Certains ont dit qu'elle était en pleine visite avec des élus, mais cela est entièrement faux. Il n'y avait rien d'officiel, elle était juste en déplacement.

    Comment l'entartage s'est-il passé ? Quelle a été la réaction de Ségolène Royal et de son entourage ?

    - Comme je l'ai dit, Ségolène était en train de se déplacer et de saluer quelques personnes sur son passage. C'est à ce moment que je l'ai entarté. La réaction des agents de sécurité a été immédiate. Il se sont jetés sur moi et ça a été très violent. Il m'ont rapidement mis à l'écart et brutalisé pour soi-disant me maîtriser. Les violences ont été telles que je compte prochainement porter plainte pour violence sur personne.
    Lorsque j'étais en garde à vue, j'ai consulté un médecin qui a pu constater les nombreux bleus et ecchymoses sur mon corps. Heureusement pour moi, la scène a été filmé par des journalistes présents sur place. Le comportement des gardes du corps a vraiment été disproportionné et je pense que c'est à la justice de juger.
    Quant à Ségolène Royal, elle a certes été choquée mais n'a pas eu le temps de me parler. Elle a voulu le faire mais j'étais à ce moment là assailli de toutes parts.

    Où en sont les poursuites ? Et quels sont vos antécédents avec le maire de La Rochelle, Maxime Bonnot ?

    - Je suis sorti hier de garde à vue. La police m'a signifié qu'une plainte avait été déposée à mon encontre. Mais bizarrement, il ne s'agit pas d'une plainte émanant de Ségolène Royal mais du maire de La Rochelle. Il est vrai que j'ai eu dans la passé certaines "histoires" avec Maxime Bonnot, mais ce n'est pas une raison pour que ce dernier raconte à la presse tout un tas de mensonge à mon sujet. J'envisage d'ailleurs de porter plainte à son égard pour diffamation. Il a raconté, je cite, que j'étais un "terroriste" qui avait déjà sévit à de nombreuses reprises. Or, c'était la première fois que j'entartais. D'autres propos qu'il a tenu sont également diffamatoires. C'est inacceptable de la part d'un élu, surtout de gauche.
    Par le passé, j'ai eu plusieurs fois affaire avec lui.
    Avec mon collectif Pif-Paf, bien connu dans la région, nous avions occupé les locaux de la DASS et sollicité l'aide du maire lors d'un conseil municipal. Ce dernier n'avait pas voulu nous entendre et nous avait fait évacuer. Une autre affaire, à laquelle il a fait référence hier dans ses déclarations à la presse, concerne une dégradation de son domicile par des affiches dont il m'accuse d'être le responsable. C'est entièrement faux et je compte bien le faire valoir.

     


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  • Record de public à la Gay Pride de Sao Paulo: 3 millions de personneS

    18/6/2006

    SAO PAULO 18/06 (BELGA/AG) = L'édition 2006 de la Gay Pride brésilienne, l'une des fêtes les plus animées après le carnaval, a attiré samedi trois millions de personnes sur l'avenue Paulista, au coeur de Sao Paulo, un record de public selon la police. Cette année, le collectif d'organisations gay, lesbiennes, bisexuelles et transgenres (GLBT) avait appelé les participants et sympathisants à se rassembler sur le thème "l'homophobie est un délit" et a revêtir les couleurs de l'arc-en-ciel, symbole de la diversité sexuelle. Les homosexuels brésiliens sont victimes de nombreux assassinats, selon la GLBT. Comme l'année dernière, les homosexuels revendiquaient la légalisation de l'union civile des personnes du même sexe. Le Parti des Travailleurs (PT) du président Lula avait présenté ce projet il y a plus de dix ans mais il n'a toujours pas été mis à l'examen au parlement.


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