• C'est oui. Et c'est nouveau. Pour la première fois, un ministre en exercice, UMP de surcroît, se prononce en faveur du mariage homosexuel. Jean-François Lamour, ministre (UMP) de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, interrogé hier matin par Canal + sur la légalisation du mariage entre personnes du même sexe, a répondu : «J'y suis favorable.»

    Le PS a intégré cette revendication dans son projet pour 2007. Même Royal, pourtant réticente, a fini par se rallier au programme de son parti, même si elle a décidé de ne pas se rendre à la Gaypride de Lyon, samedi, où elle était annoncée. Mais, à droite, les partisans du mariage gay ne se comptent même pas sur les doigts de la main. La députée UMP Nadine Morano, proche de Sarkozy, s'était déclarée favorable à l'adoption par des couples de gays et de lesbiennes (Libération du 28 octobre 2005)... Avant de se faire rabrouer par ses collègues.

    Gaylib, mouvement de lobbying associé à l'UMP, se réjouit du ralliement inespéré d'un ministre. Qui tombe à pic, avant un rendez-vous avec Sarkozy la semaine prochaine. «Notre but est de faire avancer la majorité silencieuse de l'UMP», explique Stéphane Dassé, le président de Gaylib. Car la vision de la famille dans les rangs de la majorité demeure traditionnelle. A l'occasion de la présentation du rapport de la mission d'information parlementaire sur la famille, Valérie Pécresse, porte-parole UMP, avait rappelé la doctrine officielle de son parti : «Nous sommes attachés au principe fondamental de la filiation : un père, une mère, un enfant.» Et pour que les choses soient claires, 289 parlementaires de droite ont signé un «Manifeste pour la défense du droit fondamental de l'enfant d'être accueilli et de pouvoir s'épanouir dans une famille composée d'un père et d'une mère».

    Jean-Marc Nesme (UMP, Saône-et-Loire), à l'origine de cette «entente parlementaire», a désapprouvé hier la prise de position de Jean-François Lamour : «Il aurait dû s'abstenir, en tant que ministre, sur un sujet si grave et si important.» Et d'ajouter : «C'est une imposture de dire qu'il n'y a pas de différence entre le masculin et le féminin, entre l'homme et la femme. La population attend autre chose d'un ministre.»


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  • La présidente de Poitou-Charentes veut avancer «avec prudence» mais reconnaît aux personnes de même sexe le droit de porter un «projet parental».

    Ségolène Royal rappelle volontiers qu'elle a «créé l'homoparentalité  avec la loi sur l'autorité parentale». ELLE EST pour, avec des précautions. Perspective 2007 oblige, Ségolène Royal a évolué sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels et sur leur droit à l'adoption. Elle, qui était réservée, a repris à son compte ces propositions du projet socialiste : «Bien sûr qu'on le fera, le mariage», a-t-elle dit en meeting à Lille. «Ce qui est inscrit dans le programme du Parti socialiste sera réalisé», a-t-elle redit vendredi dernier sur France Inter. Pour être encore plus claire, elle l'affirmera dans une interview au magazine gay Têtu, à paraître le 20 juin. Mais «la façon de faire compte autant que l'objectif», expliquait-elle vendredi, en marge d'un déplacement en Vendée. Pour elle, le mariage, hétéro ou homosexuel, doit s'insérer dans un «projet». Quoi qu'il en soit, si elle était élue, elle agirait avec prudence, «dans le respect des uns et des autres». Tout en s'étonnant de la revendication par les gays «d'une institution bourgeoise» comme le mariage, elle ajoute, mi-sérieuse : «Après, il faudra penser au divorce !» «Boutin de gauche» Après avoir hésité et pris des contacts, elle a finalement renoncé à participer, samedi, à la Gay Pride, organisée à Lyon. Elle craignait que cette première participation à une «marche des fiertés» soit perçue comme trop «démagogique». «Les clarifications en cours sont encore trop timides pour pouvoir apparaître à une marche», estime aussi le porte-parole de l'Inter-LGBT (Lesbienne, gay, bi et trans), Alain Piriou. Royal, pendant un temps, a en effet été présentée par certaines associations homosexuelles comme une «Boutin de gauche». Le premier secrétaire François Hollande devrait, en revanche, participer au défilé parisien le 24 juin. Cherchant à corriger son image, Ségolène Royal rappelle volontiers : «C'est moi qui, dans les faits, ai créé l'homoparentalité, avec la loi sur l'autorité parentale.» Sans encore promettre explicitement un droit à l'adoption, elle souligne que «ce qui compte, c'est la qualité du projet familial», qu'il soit formulé par des personnes de sexes différents ou du même sexe. Sur la question du mariage homosexuel, la présidente de Poitou-Charentes a toujours semblé en retrait, mettant en garde, en 2004, contre «la confusion des repères». Aujourd'hui encore, elle entoure ses interventions de précautions : tout en plaidant pour le «principe d'égalité», elle préfère parler «d'union» plutôt que de mariage. «Un peu plus d'angoisse qu'avec les autres» Mais la candidate sait que les associations gay ne s'en satisferont pas. «Avec Ségolène Royal, on a un peu plus d'angoisse qu'avec les autres candidats sur leur détermination à mettre en oeuvre ces propositions», estime Alain Piriou. Il est néanmoins satisfait des efforts réalisés dans leur direction par la candidate Royal. Le PS, dans son ensemble, a évolué sur les questions du mariage gay et de l'homoparentalité depuis deux ans. Les présidents de groupe à l'Assemblée et au Sénat, et le premier secrétaire François Hollande disposent même depuis le printemps d'une proposition de loi toute rédigée qui «ouvre le mariage aux couples de même sexe avec toutes ses conséquences». «Le mariage peut être contracté par deux personnes de sexes différents ou de même sexe», stipule le texte, qui sera présenté demain par le député de Paris Patrick Bloche. En ce qui concerne l'adoption, il affirme que «l'orientation sexuelle ou l'identité de genre du candidat à l'adoption ne peut être un motif opposable à sa requête ni ne peut motiver un retrait d'agrément». Allant au-delà de la position du PS, le texte prévoit qu'une «même ouverture est proposée pour l'accès au dispositif d'assistance médicale à la procréation pour les couples mariés, pacsés, ou concubins stables».

     

    La présidente de Poitou-Charentes veut avancer «avec prudence» mais reconnaît aux personnes de même sexe le droit de porter un «projet parental».

    Ségolène Royal rappelle volontiers qu'elle a «créé l'homoparentalité  avec la loi sur l'autorité parentale». ELLE EST pour, avec des précautions. Perspective 2007 oblige, Ségolène Royal a évolué sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels et sur leur droit à l'adoption. Elle, qui était réservée, a repris à son compte ces propositions du projet socialiste : «Bien sûr qu'on le fera, le mariage», a-t-elle dit en meeting à Lille. «Ce qui est inscrit dans le programme du Parti socialiste sera réalisé», a-t-elle redit vendredi dernier sur France Inter. Pour être encore plus claire, elle l'affirmera dans une interview au magazine gay Têtu, à paraître le 20 juin. Mais «la façon de faire compte autant que l'objectif», expliquait-elle vendredi, en marge d'un déplacement en Vendée. Pour elle, le mariage, hétéro ou homosexuel, doit s'insérer dans un «projet». Quoi qu'il en soit, si elle était élue, elle agirait avec prudence, «dans le respect des uns et des autres». Tout en s'étonnant de la revendication par les gays «d'une institution bourgeoise» comme le mariage, elle ajoute, mi-sérieuse : «Après, il faudra penser au divorce !» «Boutin de gauche» Après avoir hésité et pris des contacts, elle a finalement renoncé à participer, samedi, à la Gay Pride, organisée à Lyon. Elle craignait que cette première participation à une «marche des fiertés» soit perçue comme trop «démagogique». «Les clarifications en cours sont encore trop timides pour pouvoir apparaître à une marche», estime aussi le porte-parole de l'Inter-LGBT (Lesbienne, gay, bi et trans), Alain Piriou. Royal, pendant un temps, a en effet été présentée par certaines associations homosexuelles comme une «Boutin de gauche». Le premier secrétaire François Hollande devrait, en revanche, participer au défilé parisien le 24 juin. Cherchant à corriger son image, Ségolène Royal rappelle volontiers : «C'est moi qui, dans les faits, ai créé l'homoparentalité, avec la loi sur l'autorité parentale.» Sans encore promettre explicitement un droit à l'adoption, elle souligne que «ce qui compte, c'est la qualité du projet familial», qu'il soit formulé par des personnes de sexes différents ou du même sexe. Sur la question du mariage homosexuel, la présidente de Poitou-Charentes a toujours semblé en retrait, mettant en garde, en 2004, contre «la confusion des repères». Aujourd'hui encore, elle entoure ses interventions de précautions : tout en plaidant pour le «principe d'égalité», elle préfère parler «d'union» plutôt que de mariage. «Un peu plus d'angoisse qu'avec les autres» Mais la candidate sait que les associations gay ne s'en satisferont pas. «Avec Ségolène Royal, on a un peu plus d'angoisse qu'avec les autres candidats sur leur détermination à mettre en oeuvre ces propositions», estime Alain Piriou. Il est néanmoins satisfait des efforts réalisés dans leur direction par la candidate Royal. Le PS, dans son ensemble, a évolué sur les questions du mariage gay et de l'homoparentalité depuis deux ans. Les présidents de groupe à l'Assemblée et au Sénat, et le premier secrétaire François Hollande disposent même depuis le printemps d'une proposition de loi toute rédigée qui «ouvre le mariage aux couples de même sexe avec toutes ses conséquences». «Le mariage peut être contracté par deux personnes de sexes différents ou de même sexe», stipule le texte, qui sera présenté demain par le député de Paris Patrick Bloche. En ce qui concerne l'adoption, il affirme que «l'orientation sexuelle ou l'identité de genre du candidat à l'adoption ne peut être un motif opposable à sa requête ni ne peut motiver un retrait d'agrément». Allant au-delà de la position du PS, le texte prévoit qu'une «même ouverture est proposée pour l'accès au dispositif d'assistance médicale à la procréation pour les couples mariés, pacsés, ou concubins stables».

     

    La présidente de Poitou-Charentes veut avancer «avec prudence» mais reconnaît aux personnes de même sexe le droit de porter un «projet parental».

    Ségolène Royal rappelle volontiers qu'elle a «créé l'homoparentalité  avec la loi sur l'autorité parentale». ELLE EST pour, avec des précautions. Perspective 2007 oblige, Ségolène Royal a évolué sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels et sur leur droit à l'adoption. Elle, qui était réservée, a repris à son compte ces propositions du projet socialiste : «Bien sûr qu'on le fera, le mariage», a-t-elle dit en meeting à Lille. «Ce qui est inscrit dans le programme du Parti socialiste sera réalisé», a-t-elle redit vendredi dernier sur France Inter. Pour être encore plus claire, elle l'affirmera dans une interview au magazine gay Têtu, à paraître le 20 juin. Mais «la façon de faire compte autant que l'objectif», expliquait-elle vendredi, en marge d'un déplacement en Vendée. Pour elle, le mariage, hétéro ou homosexuel, doit s'insérer dans un «projet». Quoi qu'il en soit, si elle était élue, elle agirait avec prudence, «dans le respect des uns et des autres». Tout en s'étonnant de la revendication par les gays «d'une institution bourgeoise» comme le mariage, elle ajoute, mi-sérieuse : «Après, il faudra penser au divorce !» «Boutin de gauche» Après avoir hésité et pris des contacts, elle a finalement renoncé à participer, samedi, à la Gay Pride, organisée à Lyon. Elle craignait que cette première participation à une «marche des fiertés» soit perçue comme trop «démagogique». «Les clarifications en cours sont encore trop timides pour pouvoir apparaître à une marche», estime aussi le porte-parole de l'Inter-LGBT (Lesbienne, gay, bi et trans), Alain Piriou. Royal, pendant un temps, a en effet été présentée par certaines associations homosexuelles comme une «Boutin de gauche». Le premier secrétaire François Hollande devrait, en revanche, participer au défilé parisien le 24 juin. Cherchant à corriger son image, Ségolène Royal rappelle volontiers : «C'est moi qui, dans les faits, ai créé l'homoparentalité, avec la loi sur l'autorité parentale.» Sans encore promettre explicitement un droit à l'adoption, elle souligne que «ce qui compte, c'est la qualité du projet familial», qu'il soit formulé par des personnes de sexes différents ou du même sexe. Sur la question du mariage homosexuel, la présidente de Poitou-Charentes a toujours semblé en retrait, mettant en garde, en 2004, contre «la confusion des repères». Aujourd'hui encore, elle entoure ses interventions de précautions : tout en plaidant pour le «principe d'égalité», elle préfère parler «d'union

     

    La présidente de Poitou-Charentes veut avancer «avec prudence» mais reconnaît aux personnes de même sexe le droit de porter un «projet parental».

    Ségolène Royal rappelle volontiers qu'elle a «créé l'homoparentalité  avec la loi sur l'autorité parentale». ELLE EST pour, avec des précautions. Perspective 2007 oblige, Ségolène Royal a évolué sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels et sur leur droit à l'adoption. Elle, qui était réservée, a repris à son compte ces propositions du projet socialiste : «Bien sûr qu'on le fera, le mariage», a-t-elle dit en meeting à Lille. «Ce qui est inscrit dans le programme du Parti socialiste sera réalisé», a-t-elle redit vendredi dernier sur France Inter. Pour être encore plus claire, elle l'affirmera dans une interview au magazine gay Têtu, à paraître le 20 juin. Mais «la façon de faire compte autant que l'objectif», expliquait-elle vendredi, en marge d'un déplacement en Vendée. Pour elle, le mariage, hétéro ou homosexuel, doit s'insérer dans un «projet». Quoi qu'il en soit, si elle était élue, elle agirait avec prudence, «dans le respect des uns et des autres». Tout en s'étonnant de la revendication par les gays «d'une institution bourgeoise» comme le mariage, elle ajoute, mi-sérieuse : «Après, il faudra penser au divorce !» «Boutin de gauche» Après avoir hésité et pris des contacts, elle a finalement renoncé à participer, samedi, à la Gay Pride, organisée à Lyon. Elle craignait que cette première participation à une «marche des fiertés» soit perçue comme trop «démagogique». «Les clarifications en cours sont encore trop timides pour pouvoir apparaître à une marche», estime aussi le porte-parole de l'Inter-LGBT (Lesbienne, gay, bi et trans), Alain Piriou. Royal, pendant un temps, a en effet été présentée par certaines associations homosexuelles comme une «Boutin de gauche». Le premier secrétaire François Hollande devrait, en revanche, participer au défilé parisien le 24 juin. Cherchant à corriger son image, Ségolène Royal rappelle volontiers : «C'est moi qui, dans les faits, ai créé l'homoparentalité, avec la loi sur l'autorité parentale.» Sans encore promettre explicitement un droit à l'adoption, elle souligne que «ce qui compte, c'est la qualité du projet familial», qu'il soit formulé par des personnes de sexes différents ou du même sexe. Sur la question du mariage homosexuel, la présidente de Poitou-Charentes a toujours semblé en retrait, mettant en garde, en 2004, contre «la confusion des repères». Aujourd'hui encore, elle entoure ses interventions de précautions : tout en plaidant pour le «principe d'égalité», elle préfère parler «d'union» plutôt que de mariage. «Un peu plus d'angoisse qu'avec les autres» Mais la candidate sait que les associations gay ne s'en satisferont pas. «Avec Ségolène Royal, on a un peu plus d'angoisse qu'avec les autres candidats sur leur détermination à mettre en oeuvre ces propositions», estime Alain Piriou. Il est néanmoins satisfait des efforts réalisés dans leur direction par la candidate Royal. Le PS, dans son ensemble, a évolué sur les questions du mariage gay et de l'homoparentalité depuis deux ans. Les présidents de groupe à l'Assemblée et au Sénat, et le premier secrétaire François Hollande disposent même depuis le printemps d'une proposition de loi toute rédigée qui «ouvre le mariage aux couples de même sexe avec toutes ses conséquences». «Le mariage peut être contracté par deux personnes de sexes différents ou de même sexe», stipule le texte, qui sera présenté demain par le député de Paris Patrick Bloche. En ce qui concerne l'adoption, il affirme que «l'orientation sexuelle ou l'identité de genre du candidat à l'adoption ne peut être un motif opposable à sa requête ni ne peut motiver un retrait d'agrément». Allant au-delà de la position du PS, le texte prévoit qu'une «même ouverture est proposée pour l'accès au dispositif d'assistance médicale à la procréation pour les couples mariés, pacsés, ou concubins stables».

     

    La présidente de Poitou-Charentes veut avancer «avec prudence» mais reconnaît aux personnes de même sexe le droit de porter un «projet parental».

    Ségolène Royal rappelle volontiers qu'elle a «créé l'homoparentalité  avec la loi sur l'autorité parentale». ELLE EST pour, avec des précautions. Perspective 2007 oblige, Ségolène Royal a évolué sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels et sur leur droit à l'adoption. Elle, qui était réservée, a repris à son compte ces propositions du projet socialiste : «Bien sûr qu'on le fera, le mariage», a-t-elle dit en meeting à Lille. «Ce qui est inscrit dans le programme du Parti socialiste sera réalisé», a-t-elle redit vendredi dernier sur France Inter. Pour être encore plus claire, elle l'affirmera dans une interview au magazine gay Têtu, à paraître le 20 juin. Mais «la façon de faire compte autant que l'objectif», expliquait-elle vendredi, en marge d'un déplacement en Vendée. Pour elle, le mariage, hétéro ou homosexuel, doit s'insérer dans un «projet». Quoi qu'il en soit, si elle était élue, elle agirait avec prudence, «dans le respect des uns et des autres». Tout en s'étonnant de la revendication par les gays «d'une institution bourgeoise» comme le mariage, elle ajoute, mi-sérieuse : «Après, il faudra penser au divorce !» «Boutin de gauche» Après avoir hésité et pris des contacts, elle a finalement renoncé à participer, samedi, à la Gay Pride, organisée à Lyon. Elle craignait que cette première participation à une «marche des fiertés» soit perçue comme trop «démagogique». «Les clarifications en cours sont encore trop timides pour pouvoir apparaître à une marche», estime aussi le porte-parole de l'Inter-LGBT (Lesbienne, gay, bi et trans), Alain Piriou. Royal, pendant un temps, a en effet été présentée par certaines associations homosexuelles comme une «Boutin de gauche». Le premier secrétaire François Hollande devrait, en revanche, participer au défilé parisien le 24 juin. Cherchant à corriger son image, Ségolène Royal rappelle volontiers : «C'est moi qui, dans les faits, ai créé l'homoparentalité, avec la loi sur l'autorité parentale.» Sans encore promettre explicitement un droit à l'adoption, elle souligne que «ce qui compte, c'est la qualité du projet familial», qu'il soit formulé par des personnes de sexes différents ou du même sexe. Sur la question du mariage homosexuel, la présidente de Poitou-Charentes a toujours semblé en retrait, mettant en garde, en 2004, contre «la confusion des repères». Aujourd'hui encore, elle entoure ses interventions de précautions : tout en plaidant pour le «principe d'égalité», elle préfère parler «d'union» plutôt que de mariage. «Un peu plus d'angoisse qu'avec les autres» Mais la candidate sait que les associations gay ne s'en satisferont pas. «Avec Ségolène Royal, on a un peu plus d'angoisse qu'avec les autres candidats sur leur détermination à mettre en oeuvre ces propositions», estime Alain Piriou. Il est néanmoins satisfait des efforts réalisés dans leur direction par la candidate Royal. Le PS, dans son ensemble, a évolué sur les questions du mariage gay et de l'homoparentalité depuis deux ans. Les présidents de groupe à l'Assemblée et au Sénat, et le premier secrétaire François Hollande disposent même depuis le printemps d'une proposition de loi toute rédigée qui «ouvre le mariage aux couples de même sexe avec toutes ses conséquences». «Le mariage peut être contracté par deux personnes de sexes différents ou de même sexe», stipule le texte, qui sera présenté demain par le député de Paris Patrick Bloche. En ce qui concerne l'adoption, il affirme que «l'orientation sexuelle ou l'identité de genre du candidat à l'adoption ne peut être un motif opposable à sa requête ni ne peut motiver un retrait d'agrément». Allant au-delà de la position du PS, le texte prévoit qu'une «même ouverture est proposée pour l'accès au dispositif d'assistance médicale à la procréation pour les couples mariés, pacsés, ou concubins stables».

     

    La présidente de Poitou-Charentes veut avancer «avec prudence» mais reconnaît aux personnes de même sexe le droit de porter un «projet parental».

    Ségolène Royal rappelle volontiers qu'elle a «créé l'homoparentalité  avec la loi sur l'autorité parentale». ELLE EST pour, avec des précautions. Perspective 2007 oblige, Ségolène Royal a évolué sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels et sur leur droit à l'adoption. Elle, qui était réservée, a repris à son compte ces propositions du projet socialiste : «Bien sûr qu'on le fera, le mariage», a-t-elle dit en meeting à Lille. «Ce qui est inscrit dans le programme du Parti socialiste sera réalisé», a-t-elle redit vendredi dernier sur France Inter. Pour être encore plus claire, elle l'affirmera dans une interview au magazine gay Têtu, à paraître le 20 juin. Mais «la façon de faire compte autant que l'objectif», expliquait-elle vendredi, en marge d'un déplacement en Vendée. Pour elle, le mariage, hétéro ou homosexuel, doit s'insérer dans un «projet». Quoi qu'il en soit, si elle était élue, elle agirait avec prudence, «dans le respect des uns et des autres». Tout en s'étonnant de la revendication par les gays «d'une institution bourgeoise» comme le mariage, elle ajoute, mi-sérieuse : «Après, il faudra penser au divorce !» «Boutin de gauche» Après avoir hésité et pris des contacts, elle a finalement renoncé à participer, samedi, à la Gay Pride, organisée à Lyon. Elle craignait que cette première participation à une «marche des fiertés» soit perçue comme trop «démagogique». «Les clarifications en cours sont encore trop timides pour pouvoir apparaître à une marche», estime aussi le porte-parole de l'Inter-LGBT (Lesbienne, gay, bi et trans), Alain Piriou. Royal, pendant un temps, a en effet été présentée par certaines associations homosexuelles comme une «Boutin de gauche». Le premier secrétaire François Hollande devrait, en revanche, participer au défilé parisien le 24 juin. Cherchant à corriger son image, Ségolène Royal rappelle volontiers : «C'est moi qui, dans les faits, ai créé l'homoparentalité, avec la loi sur l'autorité parentale.» Sans encore promettre explicitement un droit à l'adoption, elle souligne que «ce qui compte, c'est la qualité du projet familial», qu'il soit formulé par des personnes de sexes différents ou du même sexe. Sur la question du mariage homosexuel, la présidente de Poitou-Charentes a toujours semblé en retrait, mettant en garde, en 2004, contre «la confusion des repères». Aujourd'hui encore, elle entoure ses interventions de précautions : tout en plaidant pour le «principe d'égalité», elle préfère parler «d'union

     

    «Un peu plus d'angoisse qu'avec les autres»

    Mais la candidate sait que les associations gay ne s'en satisferont pas. «Avec Ségolène Royal, on a un peu plus d'angoisse qu'avec les autres candidats sur leur détermination à mettre en oeuvre ces propositions», estime Alain Piriou. Il est néanmoins satisfait des efforts réalisés dans leur direction par la candidate Royal.

    Le PS, dans son ensemble, a évolué sur les questions du mariage gay et de l'homoparentalité depuis deux ans. Les présidents de groupe à l'Assemblée et au Sénat, et le premier secrétaire François Hollande disposent même depuis le printemps d'une proposition de loi toute rédigée qui «ouvre le mariage aux couples de même sexe avec toutes ses conséquences». «Le mariage peut être contracté par deux personnes de sexes différents ou de même sexe», stipule le texte, qui sera présenté demain par le député de Paris Patrick Bloche. En ce qui concerne l'adoption, il affirme que «l'orientation sexuelle ou l'identité de genre du candidat à l'adoption ne peut être un motif opposable à sa requête ni ne peut motiver un retrait d'agrément». Allant au-delà de la position du PS, le texte prévoit qu'une «même ouverture est proposée pour l'accès au dispositif d'assistance médicale à la procréation pour les couples mariés, pacsés, ou concubins stables».

     

    La présidente de Poitou-Charentes veut avancer «avec prudence» mais reconnaît aux personnes de même sexe le droit de porter un «projet parental».

    Ségolène Royal rappelle volontiers qu'elle a «créé l'homoparentalité  avec la loi sur l'autorité parentale». ELLE EST pour, avec des précautions. Perspective 2007 oblige, Ségolène Royal a évolué sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels et sur leur droit à l'adoption. Elle, qui était réservée, a repris à son compte ces propositions du projet socialiste : «Bien sûr qu'on le fera, le mariage», a-t-elle dit en meeting à Lille. «Ce qui est inscrit dans le programme du Parti socialiste sera réalisé», a-t-elle redit vendredi dernier sur France Inter. Pour être encore plus claire, elle l'affirmera dans une interview au magazine gay Têtu, à paraître le 20 juin. Mais «la façon de faire compte autant que l'objectif», expliquait-elle vendredi, en marge d'un déplacement en Vendée. Pour elle, le mariage, hétéro ou homosexuel, doit s'insérer dans un «projet». Quoi qu'il en soit, si elle était élue, elle agirait avec prudence, «dans le respect des uns et des autres». Tout en s'étonnant de la revendication par les gays «d'une institution bourgeoise» comme le mariage, elle ajoute, mi-sérieuse : «Après, il faudra penser au divorce !» «Boutin de gauche» Après avoir hésité et pris des contacts, elle a finalement renoncé à participer, samedi, à la Gay Pride, organisée à Lyon. Elle craignait que cette première participation à une «marche des fiertés» soit perçue comme trop «démagogique». «Les clarifications en cours sont encore trop timides pour pouvoir apparaître à une marche», estime aussi le porte-parole de l'Inter-LGBT (Lesbienne, gay, bi et trans), Alain Piriou. Royal, pendant un temps, a en effet été présentée par certaines associations homosexuelles comme une «Boutin de gauche». Le premier secrétaire François Hollande devrait, en revanche, participer au défilé parisien le 24 juin. Cherchant à corriger son image, Ségolène Royal rappelle volontiers : «C'est moi qui, dans les faits, ai créé l'homoparentalité, avec la loi sur l'autorité parentale.» Sans encore promettre explicitement un droit à l'adoption, elle souligne que «ce qui compte, c'est la qualité du projet familial», qu'il soit formulé par des personnes de sexes différents ou du même sexe. Sur la question du mariage homosexuel, la présidente de Poitou-Charentes a toujours semblé en retrait, mettant en garde, en 2004, contre «la confusion des repères». Aujourd'hui encore, elle entoure ses interventions de précautions : tout en plaidant pour le «principe d'égalité», elle préfère parler «d'union» plutôt que de mariage. «Un peu plus d'angoisse qu'avec les autres» Mais la candidate sait que les associations gay ne s'en satisferont pas. «Avec Ségolène Royal, on a un peu plus d'angoisse qu'avec les autres candidats sur leur détermination à mettre en oeuvre ces propositions», estime Alain Piriou. Il est néanmoins satisfait des efforts réalisés dans leur direction par la candidate Royal. Le PS, dans son ensemble, a évolué sur les questions du mariage gay et de l'homoparentalité depuis deux ans. Les présidents de groupe à l'Assemblée et au Sénat, et le premier secrétaire François Hollande disposent même depuis le printemps d'une proposition de loi toute rédigée qui «ouvre le mariage aux couples de même sexe avec toutes ses conséquences». «Le mariage peut être contracté par deux personnes de sexes différents ou de même sexe», stipule le texte, qui sera présenté demain par le député de Paris Patrick Bloche. En ce qui concerne l'adoption, il affirme que «l'orientation sexuelle ou l'identité de genre du candidat à l'adoption ne peut être un motif opposable à sa requête ni ne peut motiver un retrait d'agrément». Allant au-delà de la position du PS, le texte prévoit qu'une «même ouverture est proposée pour l'accès au dispositif d'assistance médicale à la procréation pour les couples mariés, pacsés, ou concubins stables».

     

    La présidente de Poitou-Charentes veut avancer «avec prudence» mais reconnaît aux personnes de même sexe le droit de porter un «projet parental».

    Ségolène Royal rappelle volontiers qu'elle a «créé l'homoparentalité  avec la loi sur l'autorité parentale». ELLE EST pour, avec des précautions. Perspective 2007 oblige, Ségolène Royal a évolué sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels et sur leur droit à l'adoption. Elle, qui était réservée, a repris à son compte ces propositions du projet socialiste : «Bien sûr qu'on le fera, le mariage», a-t-elle dit en meeting à Lille. «Ce qui est inscrit dans le programme du Parti socialiste sera réalisé», a-t-elle redit vendredi dernier sur France Inter. Pour être encore plus claire, elle l'affirmera dans une interview au magazine gay Têtu, à paraître le 20 juin. Mais «la façon de faire compte autant que l'objectif», expliquait-elle vendredi, en marge d'un déplacement en Vendée. Pour elle, le mariage, hétéro ou homosexuel, doit s'insérer dans un «projet». Quoi qu'il en soit, si elle était élue, elle agirait avec prudence, «dans le respect des uns et des autres». Tout en s'étonnant de la revendication par les gays «d'une institution bourgeoise» comme le mariage, elle ajoute, mi-sérieuse : «Après, il faudra penser au divorce !» «Boutin de gauche» Après avoir hésité et pris des contacts, elle a finalement renoncé à participer, samedi, à la Gay Pride, organisée à Lyon. Elle craignait que cette première participation à une «marche des fiertés» soit perçue comme trop «démagogique». «Les clarifications en cours sont encore trop timides pour pouvoir apparaître à une marche», estime aussi le porte-parole de l'Inter-LGBT (Lesbienne, gay, bi et trans), Alain Piriou. Royal, pendant un temps, a en effet été présentée par certaines associations homosexuelles comme une «Boutin de gauche». Le premier secrétaire François Hollande devrait, en revanche, participer au défilé parisien le 24 juin. Cherchant à corriger son image, Ségolène Royal rappelle volontiers : «C'est moi qui, dans les faits, ai créé l'homoparentalité, avec la loi sur l'autorité parentale.» Sans encore promettre explicitement un droit à l'adoption, elle souligne que «ce qui compte, c'est la qualité du projet familial», qu'il soit formulé par des personnes de sexes différents ou du même sexe. Sur la question du mariage homosexuel, la présidente de Poitou-Charentes a toujours semblé en retrait, mettant en garde, en 2004, contre «la confusion des repères». Aujourd'hui encore, elle entoure ses interventions de précautions : tout en plaidant pour le «principe d'égalité», elle préfère parler «d'union» plutôt que de mariage. «Un peu plus d'angoisse qu'avec les autres» Mais la candidate sait que les associations gay ne s'en satisferont pas. «Avec Ségolène Royal, on a un peu plus d'angoisse qu'avec les autres candidats sur leur détermination à mettre en oeuvre ces propositions», estime Alain Piriou. Il est néanmoins satisfait des efforts réalisés dans leur direction par la candidate Royal. Le PS, dans son ensemble, a évolué sur les questions du mariage gay et de l'homoparentalité depuis deux ans. Les présidents de groupe à l'Assemblée et au Sénat, et le premier secrétaire François Hollande disposent même depuis le printemps d'une proposition de loi toute rédigée qui «ouvre le mariage aux couples de même sexe avec toutes ses conséquences». «Le mariage peut être contracté par deux personnes de sexes différents ou de même sexe», stipule le texte, qui sera présenté demain par le député de Paris Patrick Bloche. En ce qui concerne l'adoption, il affirme que «l'orientation sexuelle ou l'identité de genre du candidat à l'adoption ne peut être un motif opposable à sa requête ni ne peut motiver un retrait d'agrément». Allant au-delà de la position du PS, le texte prévoit qu'une «même ouverture est proposée pour l'accès au dispositif d'assistance médicale à la procréation pour les couples mariés, pacsés, ou concubins stables».

     

    La présidente de Poitou-Charentes veut avancer «avec prudence» mais reconnaît aux personnes de même sexe le droit de porter un «projet parental».

    Ségolène Royal rappelle volontiers qu'elle a «créé l'homoparentalité  avec la loi sur l'autorité parentale». ELLE EST pour, avec des précautions. Perspective 2007 oblige, Ségolène Royal a évolué sur l'ouverture du mariage aux couples homosexuels et sur leur droit à l'adoption. Elle, qui était réservée, a repris à son compte ces propositions du projet socialiste : «Bien sûr qu'on le fera, le mariage», a-t-elle dit en meeting à Lille. «Ce qui est inscrit dans le programme du Parti socialiste sera réalisé», a-t-elle redit vendredi dernier sur France Inter. Pour être encore plus claire, elle l'affirmera dans une interview au magazine gay Têtu, à paraître le 20 juin. Mais «la façon de faire compte autant que l'objectif», expliquait-elle vendredi, en marge d'un déplacement en Vendée. Pour elle, le mariage, hétéro ou homosexuel, doit s'insérer dans un «projet». Quoi qu'il en soit, si elle était élue, elle agirait avec prudence, «dans le respect des uns et des autres». Tout en s'étonnant de la revendication par les gays «d'une institution bourgeoise» comme le mariage, elle ajoute, mi-sérieuse : «Après, il faudra penser au divorce !» «Boutin de gauche» Après avoir hésité et pris des contacts, elle a finalement renoncé à participer, samedi, à la Gay Pride, organisée à Lyon. Elle craignait que cette première participation à une «marche des fiertés» soit perçue comme trop «démagogique». «Les clarifications en cours sont encore trop timides pour pouvoir apparaître à une marche», estime aussi le porte-parole de l'Inter-LGBT (Lesbienne, gay, bi et trans), Alain Piriou. Royal, pendant un temps, a en effet été présentée par certaines associations homosexuelles comme une «Boutin de gauche». Le premier secrétaire François Hollande devrait, en revanche, participer au défilé parisien le 24 juin. Cherchant à corriger son image, Ségolène Royal rappelle volontiers : «C'est moi qui, dans les faits, ai créé l'homoparentalité, avec la loi sur l'autorité parentale.» Sans encore promettre explicitement un droit à l'adoption, elle souligne que «ce qui compte, c'est la qualité du projet familial», qu'il soit formulé par des personnes de sexes différents ou du même sexe. Sur la question du mariage homosexuel, la présidente de Poitou-Charentes a toujours semblé en retrait, mettant en garde, en 2004, contre «la confusion des repères». Aujourd'hui encore, elle entoure ses interventions de précautions : tout en plaidant pour le «principe d'égalité», elle préfère parler «d'union» plutôt que de mariage. «Un peu plus d'angoisse qu'avec les autres» Mais la candidate sait que les associations gay ne s'en satisferont pas. «Avec Ségolène Royal, on a un peu plus d'angoisse qu'avec les autres candidats sur leur détermination à mettre en oeuvre ces propositions», estime Alain Piriou. Il est néanmoins satisfait des efforts réalisés dans leur direction par la candidate Royal. Le PS, dans son ensemble, a évolué sur les questions du mariage gay et de l'homoparentalité depuis deux ans. Les présidents de groupe à l'Assemblée et au Sénat, et le premier secrétaire François Hollande disposent même depuis le printemps d'une proposition de loi toute rédigée qui «ouvre le mariage aux couples de même sexe avec toutes ses conséquences». «Le mariage peut être contracté par deux personnes de sexes différents ou de même sexe», stipule le texte, qui sera présenté demain par le député de Paris Patrick Bloche. En ce qui concerne l'adoption, il affirme que «l'orientation sexuelle ou l'identité de genre du candidat à l'adoption ne peut être un motif opposable à sa requête ni ne peut motiver un retrait d'agrément». Allant au-delà de la position du PS, le texte prévoit qu'une «même ouverture est proposée pour l'accès au dispositif d'assistance médicale à la procréation pour les couples mariés, pacsés, ou concubins stabl

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  • 'Mariage' gay : Sarkozy contre l'UMP ?

    Ce que mijotent l'UMP et son médiatique président en inquiète plus d'un :

     

    "Si Nicolas Sarkozy ou l'UMP prennent position en faveur du mariage homosexuel et de l'adoption par un couple de même sexe, je quitte le parti, et je ne serai pas le seul !"

     

    C'est le député UMP de Saône-et-Loire, Jean-Marc Nesme qui s'exprime ainsi. Ce dernier n'est pas un inconnu : il a lancé à l'automne dernier une «entente parlementaire» pour défendre «le droit d'un enfant à avoir un père et une mère». A ce jour, 289 parlementaires l'ont rejoint, dont 274 UMP et 15 UDF. Nicolas Sarkozy reste donc ambigü sur cette terrible question. Pourtant un char de l'UMP accompagnera la Gay Pride dans les rues de Paris le 24 juin prochain, preuve que le lobby gay n'est pas inactif au sein du parti (sans oublier l'affaire Vanneste).

     

    Le 25 octobre dernier, Sarkozy avait défendu une position «d'ouverture» sur ces sujets devant les élus de son parti. Il avait affirmé :

     

    "J'ai été bouleversé par l'erreur que nous avons faite au moment de la loi sur le pacs. Nous devons nous demander comment faire évoluer notre parti à la vitesse de notre société".

     

    Stéphane Dassé, le président de l'association GayLib, mouvement associé à l'UMP, porte un projet «d'union civile», inspiré de la Grande-Bretagne, qui éviterait l'emploi du mot «mariage», jugé trop polémique, tout en donnant au couple les mêmes droits qu'un couple hétérosexuel marié. Le porte-parole de l'Inter-LGBT (interassociative lesbienne, gay, bi et trans), Alain Piriou, doit rencontrer bientôt Sarkozy sur ce sujet. Ceux qui, à l'UMP, disent incarner «l'aile moderne», veulent croire qu'il pourrait décider lors de la campagne de défendre cette mesure «à titre personnel». Ce qui n'est pas sans rappeler la minorité dirigeante de la droite en 1974 (Giscard-Chirac-Veil) imposant l'avortement contre la volonté de son propre parti.

     

    Ce qui est donc à craindre, ce n'est pas que l'UMP se prononce pour l'homoparentalité et l'égalité des unions homosexuelles et du mariage, comme l'a fait le Parti Socialiste, mais que les instances dirigeantes de ce parti le fassent à titre 'personnel'. Si la tenue des primaires pour l'élection du candidat de l'UMP à la présidence se confirme, alors il faudra que les membres de l'UMP votent pour un candidat qui soit clair sur cette question. Ce qui ne semble pas être le cas de Sarkozy.

    Michel Janva (Le Salon Beige)

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  • "C'est dans la logique"
      co-fondateur avec Jean-Paul Sartre de Libération,
    auteur de "Libé, l'oeuvre impossible de Sartre", Ed. Albin Michel, 02/04,
    animateur d'un blog sur Sartre (http://sartre.blogspirit.com/)

    Comment peut-on résumer Serge July et son histoire avec Libération ?

    - L'arrivée d'Edouard de Rothschild et sa logique économique et capitalistique n'a jamais été celle de Serge July. Lorsque je l'avais appris, j'avais été assez dubitatif sur cet attelage. Pour comprendre, il faut revenir à l'origine du journal. Libération a toujours eu une détestation de l'argent. Tout au cours de son histoire, Libération a toujours eu des gens fortunés qui se sont penchés sur son destin, qui lui ont apporté des fonds, moi le premier, sans esprit d'en tirer un intérêt particulier. De son côté, Serge July n'a jamais été un gestionnaire. Il avait d'autant moins cette culture de l'argent qu'il a toujours su s'entourer de gens qui avaient le même vision que lui du journal. Mais Libération n'a pu échapper à la réalité économique. A l'arrivée d'Edouard de Rothschild, Serge July ne tenait pas vraiment à rester, c'est Rothschild qui a souhaité qu'il reste. Se séparer de l'homme qui incarne le journal n'aurait pas été un bon calcul. Mais July n'a jamais aimé partager le pouvoir.
     
     

    Il perd aujourd'hui parce qu'il n'a pas su déléguer, et parce qu'il ne s'est pas intéressé à la réalité économique du journal. Je me souviens que son modèle était Pierre Lazareff (directeur historique de France soir, ndlr). Mais aujourd'hui, aucun patron de presse ne peut plus fonctionner comme Lazareff le faisait. De tous ceux qui étaient à l'origine du journal, Serge était le seul qui avait la passion de la presse. Il est entré dans la presse comme il est entré dans le maoïsme: en militant. C'est un homme de conviction, extraordinairement bosseur. Mais aujourd'hui, le départ de July est dans la logique.

    Quelle réaction peut on imaginer de la part de la rédaction ?

    - Peu de gens de l'équipe originelle sont encore au journal. Pour les autres, on voit bien que l'équipe qui est là ne connaît absolument pas l'histoire du journal. Ils ne se rendent pas compte qu'ils sont les héritiers d'une histoire extraordinaire. Pour eux, July était un rempart à Rothschild. Je pense qu'ils ont conscience tout de même que quelque chose se termine. Que Libération devient un journal comme un autre.

    Quel avenir, aujourd'hui, pour Libération ?

    - Rothschild l'a dit. Il veut faire un groupe de presse avec. La presse va mal, surtout la presse quotidienne. Je ne suis pas sûr que Libé soit capable de trouver une orientation et un souffle suffisant qui lui permette de retrouver sa place. Pour la succession, il y aura beaucoup de prétendants, beaucoup de projets. On parle d'Edwy Plenel. Il est en train de lever des fonds pour faire un journal, mais je n'y crois pas trop. Ca ne ferait qu'exacerber la concurrence avec Le Monde. A l'intérieur de la rédaction, je ne vois pas qui pourra succéder à July. Antoine de Gaudemar va partir, c'est sûr. Donc je ne vois pas. De manière plus générale, je pense qu'il faut une personnalité avec du charisme, une renommée, qui ait la reconnaissance du public, de l'équipe et de l'investisseur. Il faudrait quelqu'un comme Laurent Joffrin.

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  • jean-bernard pink tv

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    le demago au pouvoir avec sego

    (13/6/2006 14:10) Posté dans musique - 0 commentaires - Ajouter un commentaire - Lien permanent

    le demagogie au pouvoir | 13 juin 2006

    2 institutrices censurés pour avoir voulues faire chanter des enfants une chanson de diams

    la boulette , génération nan, nan

     

    et je me souviens que sur canal + ségolene royal a annoncé sa candidature a la candidature du ps,  sur cette chanson et avec le bras de jamel debouzze

     

    diam's et jamel ne sont pas rebelles, encore une connerie et la demagogie du recteur de l'académie qui a 'déplacée ces 2  institutrices.

    jb


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