• Ephéméride anarchiste

    25 février

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    André Soudy
     

    Le 25 février 1892, naissance d'André SOUDY à Beaugency (Loiret). Anarchiste illégaliste, membre de la "Bande à Bonnot".
    Enfance misérable ; il travaille dès 11 ans comme garçon d'épicerie, et est tuberculeux à 13 ans. Syndicaliste, il est condamné 3 fois pour "outrages à agents". Il sort de prison révolté et malade. C'est en fréquentant la colonie anarchiste de Romainville (qui édite "L'Anarchie") qu'il rencontrera Bonnot et les autres membres de la bande. Le 25 mars 1912, il participe aux attentats de Montgeron et de Chantilly où deux employés de la Société Générale sont tués. Arrêté le 30 mars 1912, il sera condamné à mort le 28 février de l'année suivante. Il est guillotiné avec Callemin et Monier le 21 avril 1913.

     

     

     

    Le 25 février 1932, annonce de la mort de Pierre LARIVIERE (né aux environs de 1884). Anarchiste français, peintre et caricaturiste.
    Il illustre quelques numéros des "Temps nouveaux" de Jean Grave. Mobilisé en 1914, il s'oppose au "Manifeste des 16" de Kropotkine. En 1916, il publie ses poèmes dans "Ce qu'il faut dire" de Sébastien Faure. Puis, à partir de 1927, il collaborera au "Semeur" d'Alphonse BARBE.

     

     

     

    Le 25 février 1908, aux Etats Unis, le "Washington Post" propose dans son édition du jour, que TOUS les anarchistes (coupables ou non de crime ou délit), soient mis à mort (charmant journal).

     

     

    Le 25 février 1920, aux Etats-Unis, arrestation d'Andrea SALSEDO et de Roberto ELIA, éditeurs anarchistes, pour "interrogatoire" au sujet des attentats anarchistes de l'année précédente.
    Andrea SALSEDO trouvera la mort le 3 mai 1920, défenestré du 14e étage du "Département de la Justice" où il était interrogé.

     

     


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  • Ephéméride anarchiste

    24 février

     

    Le 24 février 1982, mort de Lucien TRONCHET (né à Genève en 1902). Anarchiste et syndicaliste suisse.
    Très jeune, il rejoint Clovis Abel Pignat, et adhère à la F.O.B.B (fédération des ouvriers du bois et bâtiment). Le 19 mai 1928 éclate une "grève sauvage" dans le bâtiment. Menée par Tronchet, Pignat et Vuattolo, elle durera 15 jours,et les patrons céderont sur la réduction du temps de travail, minimum salarial, etc. Dans les années trente, Tronchet sera l'un des responsable de la L.A.B (Ligue d'Action du Bâtiment) pratiquant l'action directe contre les patrons. Le 9 novembre 1932, Lucien Tronchet est arrêté lors d'une manifestation antifasciste. En 1940, il s'insoumet, et est condamné à 8 mois de prison. En 1936, il part en Espagne avec Bertoni, combattre aux côtés des anarchistes, puis aidera sans relâche les compagnons antifascistes italiens. Après la guerre, il continue son travail de militant syndicaliste, se bat aussi pour le droit à l'avortement, l'antimilitarisme, la création de coopérative, etc. En 1978, il soutient les squatters de Genève.
    Il est l'auteur d'une biographie "Clovis Pignat, une vocation syndicale internationale" (Lausanne, 1971).

     

     

     

    Le 24 février 1889, à Paris, parution du premier numéro du "Père Peinard" d'Emile POUGET.

     

     

     

    Le 24 février 1907, à Campinas (Brésil), inauguration en présence des représentants des travailleurs de São Paulo et de Jundai d'une école libertaire: "l'Ecole sociale de la ligue ouvrière de Campinas". Le militant anarchiste Adelino de Pinho y enseignera à partir de 1908.
    Extrait du livre de Régina Jomini-Mazoni : Ecoles anarchistes au Brésil (1889-1920).

     

     

     

    Le 24 février 1932, à Montevideo (Uruguay), rue Monte Caseros, le commissaire de police Luis Pardeiro, tortionnaire de nombreux anarchistes (et en particulier de Miguel Arcangel Roscigno) est abattu d'une balle en pleine tête alors qu'il circulait dans une automobile. Son chauffeur trouve également la mort dans cet attentat attribué aux anarchistes Armando Guidot, Bruno Antonelli Dellabella et Francisco Sapia.

     

     

    Le 24 février 1849, naissance de Nicolas THOMASSIN.

    Le 24 février 1886, naissance de Maurice VANDAMME dit MAURICIUS

     


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  • je vous souhaite une bone journée
     
    en provence le soleil brille de tous  ses rayons d'amour
     
    en revanche il fais froid
     
    mais cette apres midi on va se segaler
     
    jb

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  • Alex Métayer, fabuliste ironique du quotidien
    LE MONDE | 23.02.04 | 13h52
    Le comédien et humoriste est mort samedi 21 février à Paris, à l'âge de 73 ans, des suites d'un cancer. Militant discret de l'Organisation communiste internationaliste, il moquait sur scène une France oublieuse de ses idéaux des années 1970.

    Alex Métayer est mort d'un cancer, samedi 21 février, à Paris. Il avait 73 ans. On se souvient d'un soir où il jouait avec son fils une comédie qu'il avait écrite, Aimez-moi les uns les autres. C'était en 1996, au Théâtre du Gymnase.<script language="javascript"></script> Alex Métayer était François, un comédien raté ayant pris sous son aile un travesti argentin, Juan, joué par Eric Métayer. Il déployait sa longue silhouette auprès de celle de son fils, toute aussi longue, rehaussée par d'hallucinants talons roses. La comédie était avenante, mais ce qui charmait ce soir-là, c'était le sourire d'un père passant le relais à son fils.

    Depuis, Alex Métayer est remonté seul sur les planches, pour un one-man-show, en 2000. Le dernier de quarante ans de carrière où se croisent la musique et le music-hall, le cinéma et la radio, toujours sous le signe de l'humour qui fut sa marque et que l'on pourrait résumer en une phrase : "Il y a trois choses qu'on ne peut pas regarder en face : le soleil, la mort et le dentiste..."

    Si tout humoriste reste dans la mémoire collective pour un bon mot, le souvenir que laisse Alex Métayer témoigne d'une pudeur et d'une rigueur : celle d'un homme qui avait fait le choix de faire rire ses contemporains d'eux-mêmes, en brossant le tableau souvent acide d'une société qui avait cru à une "révolution" et l'avait oubliée : la France des années 1970 et 1980.

    Alex Métayer était très engagé dans ce combat. Depuis les années 1970, il menait une double vie, de comique et de militant lambertiste, que seuls ses proches connaissaient. C'est sûrement l'aspect le moins connu de cet homme.

    Né le 19 mars 1930 de parents bretons, Alex Métayer a grandi en Algérie, comme le metteur en scène Bernard Murat et l'historien Benjamin Stora, qui furent ses compagnons de route à l'Organisation communiste internationaliste (OCI). Son père est officier d'aviation, lui s'intéresse à la musique. Il quitte l'école très tôt pour se consacrer à la clarinette. Quand la famille s'installe à Paris, il suit les cours du Conservatoire, d'où il sort avec un premier prix.

    Il commence alors à jouer dans un orchestre de jazz. C'est en se frottant au public qu'il se rend compte qu'il a des dons comiques. Il se rode dans les cabarets des années 1960, aux côtés de Boby Lapointe, Jean Ferrat ou Barbara. La radio - France-Inter, où il participe à l'émission "L'oreille en coin", créée en 1968 par Jean Garetto et Pierre Codou - finit de le convaincre de passer à la scène. Son premier show, "Nous on s'aime", date de 1976.

    Le succès vient vite. Les spectacles s'enchaînent : "la Vie en V.O." (1978), "Merci Disco" (1979)... Alex Métayer impose un personnage, vêtu de lin blanc, qu'il veut "ironique mais pas cynique". Il joue s'il le faut de son accent pied-noir, tourne et virevolte sur scène. Au fil du temps, il délaisse l'esprit chansonnier de ses débuts pour faire de chaque spectacle une fable autour de la vie-comme-elle-va, de préférence dans les familles françaises moyennes.

    "IL S'ENGAGEAIT VRAIMENT"

    Parallèlement, tous les samedis après-midi, Alex Métayer rejoint le 87, rue du faubourg Saint-Denis, dans le 10e arrondissement de Paris, où siège l'OCI, dont il est membre depuis le début des années 1970. Ses compagnons d'alors se souviennent de lui comme d'un militant à part entière. Benjamin Stora : "Il ne faisait pas partie de ces artistes qui payent leurs cotisations et signent les pétitions. Il s'engageait vraiment." Alex Métayer appartient au "rayon spectacle", dirigé par le chef opérateur Pierre William Glenn, qui compte parmi ses membres - outre Bernard Murat, actuel directeur du Théâtre Edouard VII et de la Michodière -, le cinéaste Alain Corneau, la comédienne Dominique Labourier et un certain Charles Berg, pseudonyme de Jacques Kirsner, devenu producteur de cinéma.

    " On était une sorte de secte", se souvient l'un de ses compagnons. "On vivait toujours dans le dédoublement entre notre engagement et nos activités publiques. Alex Métayer résumait notre mal-être. Ses sketchs étaient parmi les moins politisés, alors que lui l'était totalement." Au tournant des années 1980, Alex Métayer tente de changer de registre, en passant au cinéma. Il signe deux films, Le Bonheur se porte large (1988) et Mohamed Bertrand-Duval (1991). Le public le suit moins que sur scène, où il remonte en 1993 avec un de ses plus grands succès, "Opéra comique". Le portrait d'un homme déçu par les années 1980. Et c'est avec un drôle de titre qu'il clôt sa carrière, en 2000 : "Alex Métayer perd la tête."

    Brigitte Salino

    • ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 24.02.04

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  • Son action militante s'oriente vers "Les milieux libres" ou colonies anarchistes ; partisan de l'amour libre, du naturisme et du refus des contraintes. C'était un véritable en-dehors, auteur de "l'Initiation individualiste anarchiste" (1923) et de "La révolution sexuelle et la camaraderie amoureuse." (1934) etc.
    "Chaque homme ou femme disposant de sa vie sexuelle, et ce sans restrictions ni réserves, il ne peut y exister théoriquement de jalousie. Pratiquement, cependant, l'absence de jalousie ne se réalise qu'à condition que l'atmosphère éthique qui baigne ce milieu soit révolutionnaire, quant à la conception de la liberté de l'amour

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