• mercredi, 28 décembre 2005

     

    Conférence du professeur Senhadji
    “Un vaccin efficace contre le SIDA difficile dans l'immédiat”

     

    Même si le vaccin spécifique est mis au point, probablement dans quelques années, le virus d'immunodéficience humaine (VIH), communément connu sous le vocable populaire de Sida, a bénéficié d'une grande avancée scientifique, a indiqué, mardi, à Alger, le professeur Senhadji. Chercheur émérite à Lyon, en France, le professeur Senhadji, invité de l'association solidarité Aids pour une conférence sur le sujet, a expliqué, dans un langage loin de la sémantique académique les difficultés auxquelles est confrontée la communauté scientifique pour mettre au point un vaccin définitif à cette terrible maladie. Selon lui, la difficulté provient du fait de la mutation du germe en diverses formes. “C'est un germe qui mute, qui change de forme. C'est pour ça qu'il est difficile de mettre au point un vaccin”, a-t-il dit. “(...) l'espoir d'aboutir à un vaccin efficace n'est pas à la portée immédiate des chercheurs à cause des grandes capacités de mutations génétiques du VIH”, a-t-il précisé.
    Ceci dit, les recherches sont très avancées et il n'est pas exclu qu'un remède définitif soit trouvé d'ici quelques années, d'autant que visiblement les résultats expérimentaux sur les animaux dans les laboratoires incitent à l'optimisme. “En matière de sida, les progrès de la recherche ont abouti à des traitements très actifs associant plusieurs médicaments. Ces traitements, d'un grand bénéficie, se heurtent dans nos pays à des difficultés liées aux résistances acquises par le virus ou à des effets secondaires et à une précarité des moyens dans les pays en voie de développement”, a-t-il dit. Il faut dire que le VIH s'attaque particulièrement aux globules blancs, le système de défense humain.
    à la manière d'une armée de soldats, ces derniers résistent, mais à la longue, ils diminuent et son vaincus par le virus. “Le système immunitaire ne peut faire face à cette rapidité de mutations et donc de résistance au virus du sida”, a expliqué Senhadji.
    Pour sa part le Dr Lotfi Maghmoul, dans une conférence intitulée “VIH/Sida, approche diagnostique selon l'expérience clinique vécue en France et en Arabie Saoudite”, s'est penché, notamment, sur les maladies qui s'attaquent au sujet atteint du virus du Sida.
    Selon lui si on diagnostique à temps, les complications sont réduites. Sur un autre registre, il a évoqué les diverses voies de contamination et les symptômes qui accompagnent son apparition. à noter qu'on estime à  13 000, le nombre de personnes atteintes du Sida en Algérie.



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  • Eté 1961, entre le Wyoming et le Texas.
    Deux jeunes cow-boys, l'un propriétaire de ranch et l'autre spécialiste de rodéo, Jack Twist (Jake Gyllenhall) et Ennis Del Mar (Heath Ledger) sont engagés pour garder ensemble un troupeau de moutons à Brokeback Mountain.
    Isolés au milieu d'une nature sauvage, leur complicité se transforme lentement en une attirance aussi irrésistible qu'inattendue.
    A la fin de la saison de transhumance, les deux hommes doivent se séparer. Ennis se marie avec sa fiancée Alma, tandis que Jack épouse Lureen.

    Quand ils se revoient quatre ans plus tard, un seul regard suffit pour raviver l'amour né à Brokeback Mountain.

    "Le Secret de BROKEBACK MOUNTAIN", a été Lion d'Or de la 62e MOSTRA de VENISE, nominé aux Independent Spirit Awards 2006 et en lice pour les Oscars.

    L'avant-première a lieu mardi 17 janvier 2006 à 21h30 au cinéma Renoir à Aix-en-Provence.
    Prévente des places au RENOIR dès mercredi 4 Janvier.
    Sortie en salles prévue pour le 18 janvier.

    LE RENOIR
    24 Cours Mirabeau, 13100 Aix en Provence
    Tél. Interactif (horaires) : 08.92.68.72.70 (0,34 € la minute)
    Fax : 04.42.26.87.15
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    contact@cinemarenoir.com


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  • mardi, 27 décembre 2005

     les robins des bois, ces chiens de edf, maintenant qu 'ils sont en partie proprietaire de leur entreprise ils coupe l'électricité au plus pauvres 2000 en 2004
    Monique, 71 ans, est sortie des ténèbres le mercredi 14 décembre, après deux mois et demi sans électricité dans son "appartement" du centre de Bordeaux. Loué 180 euros par mois, l'endroit — un ancien appentis de moins de 10 m2 — est un taudis sans nom. L'eau suinte du plafond, l'évier n'a pas de robinet ; quant au seul radiateur, il ne fonctionne plus. Ancienne enseignante vacataire, Monique n'a plus de famille et peu d'amis, sinon trois chats. Les seuls à se complaire dans ce lieu où s'amoncellent papiers et sacs en plastique.

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    Il y a quelques mois, Monique s'est cassé une vertèbre, en tombant. Une "connaissance" devait nourrir ses chats pendant son séjour à l'hôpital, elle en a profité pour voler ses économies, explique Monique. Les dettes ont commencé à s'accumuler. Procédure classique : EDF l'a d'abord placée en "service maintien d'énergie" (puissance réduite à 3 kilowatts) puis en "service minimum" (1 kilowatt), avant de lui couper l'électricité. L'unique fenêtre, qui donne sur une courette minuscule, ne lui procure que "trois à quatre heures de lumière naturelle par jour". Elle a dû ressortir des bougies. " Je vis comme au Moyen Age", se désole-t-elle.

    L'électricité, qui était son dernier luxe, est finalement réapparue par une après-midi froide et grise, voilà dix jours. A l'insu d'EDF. Un agent portant la tunique bleue de l'entreprise est venu remettre en route son disjoncteur, en toute discrétion. L'opération n'a pas pris plus de dix minutes. Elle s'est terminée par cette recommandation du technicien : "Si on vous demande quoi que ce soit, dites qu'un "Robin des Bois" est passé, mais sans me décrire ni mentionner mon nom."

    Depuis un an et demi, plus de 2 000 personnes à qui le courant avait été coupé ou réduit pour défaut de paiement ont ainsi été "rebranchées" en Gironde par les "Robins des Bois de l'énergie". Redonner l'électricité aux pauvres : telle pourrait être la devise de ce mouvement qui, bien que clandestin, ne cache pas une filiation directe avec la CGT-Energie de la région Aquitaine. Sa naissance remonte au 8 avril 2004, en marge d'une manifestation de salariés d'EDF contre le changement de statut. Un groupe de militants cégétistes décide alors d'aller "remettre le jus" à un couple à faible revenu habitant le centre-ville de Bordeaux.

    Pour ces contestataires, la principale action consistait plutôt, jusque-là, à couper sauvagement l'électricité de personnalités ciblées. Quelques notables locaux comme Alain Juppé en faisaient régulièrement les frais. " A un moment donné, on s'est dit qu'enlever l'électricité aux riches c'était très bien, mais que la donner à ceux qui en ont besoin, ce serait pas mal aussi. Les Robins des Bois sont nés comme ça", se souvient Jean-Michel Mespoulède, le secrétaire régional de la CGT-Energie, dans son bureau de Mérignac où trône un trophée arraché de haute lutte : le compteur électrique de la villa d'Ernest-Antoine Seillière.

    Une soixantaine de salariés d'EDF-GDF forment aujourd'hui le noyau dur des Robins des Bois. Le mouvement s'est structuré après la création, en décembre 2004, d'une association intitulée Droit à l'énergie - Stop aux coupures. C'est avec elle que les familles entrent en contact quand elles sont coupées. Un véritable suivi social s'installe alors. L'association indique aux ménages la marche à suivre pour obtenir une aide financière ou propose des échéanciers de remboursement.

    "Pas question de rétablir l'électricité pour le simple plaisir de rétablir l'électricité, insiste sa présidente, Marie-Colombe Musset, qui n'est pas agent EDF, mais assistante sociale. Notre objectif est d'abord de remettre dans le circuit du financement des gens qui n'y sont plus. Nous les incitons donc à verser tous les mois une somme à EDF, même symbolique, via un mandat postal. Il est très important de montrer qu'ils veulent payer. Pour les convaincre, nous leur expliquons que des Robins des Bois vont jouer leur emploi pour eux." Vrai. L'agent EDF pris en flagrant délit de "rebranchage sauvage" peut être accusé de faute grave et congédié sur-le-champ. Pour l'instant, le risque semble toutefois limité. La direction régionale d'EDF-GDF — qui n'a pas souhaité répondre aux questions du Monde — donne plutôt l'impression de fermer les yeux. "Au fond, estime Eric, un Robin des environs de Bordeaux, la direction est bien contente de nous voir faire le travail qu'elle ne fait pas en matière de solidarité sociale."

    "Ce qu'il nous faut à tout prix éviter, c'est l'accident, car là, on serait mal, ajoute son collègue Marc, vingt ans de maison derrière lui. On doit être irréprochable en matière de sécurité." Quand ils rebranchent un disjoncteur, les Robin des Bois portent donc leur "panoplie Playmobil" (casque à visière, chaussures de sécurité, gants isolants, vêtements ignifugés...) comme pour une mission autorisée. Une fois le fusible réinstallé, ils posent un autocollant à l'intérieur du boîtier : une carte de visite qui signifie que c'est bien eux, et non l'usager, qui ont relancé l'installation.

    Leurs interventions suscitent des avis divergents parmi les travailleurs sociaux. Certains craignent que le message des Robins des Bois soit détourné par des usagers qui, "sachant qu'ils seront rétablis, vont se mettre à consommer sans faire attention à leur facture", explique l'un d'eux. D'autres les sollicitent ouvertement, sans se soucier de légalité. Baïja Bougara, déléguée d'une association familiale de Bordeaux, reconnaît leur avoir demandé à deux reprises d'intervenir auprès de personnes en grande difficulté. "Je n'avais pas d'autre solution. J'ai estimé que l'état de nécessité prévalait", explique-t-elle.

    "Face à une situation de blocage de l'ensemble des outils dont on dispose, nul ne peut reprocher à quelqu'un de désobéir pour sauver son prochain", appuie le socialiste Gilles Savary, vice-président du conseil général de Gironde et à ce titre président du Fonds de solidarité logement (FSL) local.


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  • Le corps mis à Nu

    Avec "Les dieux du stade", François Rousseau a acquis une notoriété incroyable dans le monde de la photographie masculine. Depuis, il continue son travail sur la représentation du corps, surtout masculin, toujours avec une attention esthétique qui lui vient de ses années de peinture. Habitué des magazines et de la pub, il produit aussi des tableaux photographiques et des livres d'art. Les images illustrant ces pages sont extraites de son dernier album, "Nu".
    Par Tim Madesclaire

    Comment as-tu conçu l'album "Nu" ?


    C'est une commande de l'éditeur, Fitway, qui a aussi publié un album consacré au nu féminin, "Nue". L'idée était de faire une série de doubles portraits image/texte d'hommes de tous âges, toutes origines. J'ai proposé à Philippe Castetbon, avec qui j'avais déjà travaillé sur l'album "Ici est tombé" de faire les portraits écrits. Les modèles ont été choisis pour exprimer la diversité, ce ne sont pas des pros. Ils sont interrogés sur le mode "j'aime/j'aime pas" appliqué à eux-mêmes. Pour la plupart, ce sont des hommes qui n'avaient pas l'habitude de l'objectif. On a cherché à travailler sur leurs failles, ce qui n'a pas été tres facile ici. Ça l'est plus quand on peut travailler sur le long terme avec les modèles, ou quand je les photographie chez eux : le lieu est important. Ici, ce n'est pas le cas, c'est du studio, donc ca a été plus dur.

    Comment abordes-tu le nu masculin ?

    Je réfléchis beaucoup à la représentation du corps masculin, ce n'est pas facile à appréhender. Un historien et photographe, Pierre Borhan, analyse l'évolution de la représentation du corps masculin à travers la photographie et l'art. Il montre comment l'homme a toujours été représenté dans l'art mais souvent sans que les préférences de l'artiste soient mises en évidence, comment le désir n'est jamais revendiqué. La plastique masculine est toujours au service d'autre chose.

    C'est vrai pour la photo mais aussi pour la peinture, et l'exposition sur Girodet au Louvres actuellement le démontre. Mais depuis une quarantaine d'années, il y a une revendication de l'identité homosexuelle à travers la photo masculine. Et encore plus récemment, c'est la publicité qui s'en est emparée. Le résultat, c'est que ce sont les ados et les jeunes filles qui maintenant affichent dans leur chambre les mêmes images que les gays ! Dans la photo " plasticienne ", le mouvement est un peu différent, le corps masculin est devenu plus présent dès que des thématiques comme la sexualité ou l'intimité sont abordées.

    Tu penses que maintenant le corps masculin est traité de la même façon que le corps féminin ?

    Non, pas encore. La photo masculine reste un truc majoritairement destiné aux gays, et la production reste sans comparaison avec ce qui se passe pour le corps féminin.

    Tu as aussi publié un album, "Amor causa", sur le thème des Béatitudes...

    C'est à la demande du patron de Rénova, pour qui j'avais réalisé cette fameuse campagne de pub pour papier hygiénique... Il voulait communiquer autrement, et a fini par opter pour un album photo, sur le thème... des béatitudes, parce que c'est un homme très croyant ! Ceci dit, moi aussi dans mon jeune âge, j'avais été tres touché par les béatitudes, et j'avais même déjà travaillé ce thème du temps que j'étais peintre. Pour " Amor causa ", je suis parti au Brésil, où le catholicisme est très important, sans être dogmatique, et j'ai réalisé de très grandes images avec des modèles rencontrés sur place, qui seront exposés bientôt, et qui constituent ce livre.

    François Rousseau, Philippe Castetbon, "Nu", Fitway Publishing, 29,90 euros.

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  • bonjour, welcome, bienvenu, benvenito, http://groups.msn.com/vitrollesgay
    mardi, 27 décembre 2005

     pourkoi ils ne sont pas allez dans un petit village pour tester la sensibilité des humains face aux gays, au palais GRITTI ca risque rien

    Mariage : Elton et David en lune de miel à Venise

    Le couple gay officiellement marié le plus célèbre du monde a passé Noël à Venise pour sa lune de miel. Une manière de confronter l'Italie à son retard en matière de droits pour les couples gay.
    Elton John et David Furnish séjournent dans leur villa située sur un des iles de la lagune de Venise, mais ils n'ont pas passé la majeure partie de leur temps enfermés.

    Vendredi, le couple s'est rendu place Saint-Marc et a fait son shopping de Noël en ville interpellé par de nombreux vénitiens qui les ont félicités pour leur union. Il faut dire que les habitants de la ville ne pouvaient ignorer le couple dont une photo faisait la Une du quotidien de Venise.

    Dans le contexte politique particulier que connaît l'Italie sur la question du mariage homosexuel, la présence d'Elton John et de son compagnon à Venise revêt un caractère symbolique. En effet, Silvio Berlusconi et sa majorité sont farouchement opposés à toute forme de reconnaissance des couples de même sexe – le chef du gouvernement l'a rappelé la semaine dernière- alors que l'opposition de gauche menée par Romano Prodi compte proposer une sorte de PaCS à l'italienne dans son programme d'alternance, lors des élections générales de l'an prochain.

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