• Le tribunal régional de Jérusalem a ordonné fin mai 2006 à la mairie de Jérusalem de verser la somme de 61.000 € à Habaït Hapatuach (la Open House)organisateur de la World Pride d’août prochain. La mairie avait en effet décidé de rejeter à plusieurs reprises les demandes de subventions que le centre avait déposées. Le juge a critiqué la conduite de la mairie qui avait distribué les subventions non pas selon les normes du ministère de l’Intérieur mais selon des critères discriminatoires.

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  • Aux frais de la princesse

    par Valérie Zoydo

    Dans sa déclaration de patrimoine de 2002, Jacques Chirac n'a cité, à la rubrique «Véhicules terrestres à moteur», qu'une Peugeot 205 qui date de… 1984. La petite voiture «qui sort ses griffes» a du souci à se faire face au parc automobile de l'Elysée: 61 voitures et 7 scooters, selon le JO du 4 octobre 2005. Depuis quarante ans, Jacques Chirac est logé, nourri, blanchi et voituré par les ministères, par Matignon, par l'Hôtel de Ville de Paris et par l'Elysée, qui prend en charge toutes les dépenses liées à sa fonction. Comme «il exerce [celle-ci] vingt-quatre heures sur vingt-quatre», ainsi que le souligne un proche, autant dire que le chef de l'Etat signe peu de chèques, excepté pour payer la taxe d'habitation et l'impôt sur le revenu.

    De Gaulle payait lui-même ses dépenses personnelles

    Son traitement mensuel de président, 6 075,89 € net - relativement bas pour son statut: le Premier ministre touche trois fois plus (20 206 € brut par mois) - lui sert donc d'argent de poche. Tradition républicaine oblige, il est le seul responsable politique dont la rémunération soit fixée non par la loi mais par… lui-même. «Pour le président, c'est délicat à gérer, explique René Dosière, député PS de l'Aisne et auteur du rapport “Le vrai budget de l'Elysée”. Le montant atteint donc un niveau ridicule.» En revanche, quatre retraites (voir ci-dessous) arrondissent les fins de mois de Jacques Chirac, avec 13 549 € supplémentaires.

    Autre exception française: la dotation de la présidence de la République. Destinée au fonctionnement de l'institution et aux frais du président, selon une répartition dont le détail n'est pas publié, elle s'élève en 2006 à 32,5 millions d'euros. C'est l'Elysée qui fixe arbitrairement cette dotation, votée ensuite par le Parlement, et le président n'est pas tenu de distinguer ses frais privés de ses charges de représentation et de fonctionnement. «Jamais le général de Gaulle ne fit supporter par le budget de la présidence ces petites dépenses dont d'autres ne se font pas scrupule, par exemple le coût de ses uniformes et costumes. […] Il avait toujours son chéquier à portée de main, même pendant ses voyages officiels, pour pouvoir payer directement ses dépenses personnelles», raconte Claude Dulong dans La Vie quotidienne à l'Elysée au temps de Charles de Gaulle (Hachette). «C'est le président qui finance lui même ses costumes», affirme aujourd'hui l'Elysée.

     

    Chirac : vivement les retraites!

    Ancien député:
    5 601,86 € net

    Ancien maire de Paris:
    2 480,57 € net

    Ancien conseiller général de Meymac (Corrèze): 2 318,42 € net

    Ancien conseiller référendaire à la Cour des comptes:
    3 148,28 € net

    Future retraite d'ancien président:
    5 342,73 € net

    Total:
    18 891,86 € net par mois.
    Jamais démuni, il n'est jamais abandonné non plus. «Quand il part en vacances, le chef de l'Etat, de par sa fonction, est obligé de disposer d'un avion - un Mystère 900 - pour être rapatriable. Mais il n'a besoin que de deux personnes, son aide de camp et un officier de sécurité», précise l'Elysée. Pour ses villégiatures, il dispose surtout d'un autre avantage inhérent à sa fonction: les résidences de la présidence. «Il se rend le plus souvent au fort de Brégançon, dans le Var, rarement au domaine de Souzy-la-Briche [Essonne]», déclare l'Elysée. Quant au 55, rue du Faubourg-Saint-Honoré, le couple présidentiel est libre d'y aménager, réaménager ou décorer ses appartements privés. Et même de réclamer plus de personnel, la loi ne prévoyant aucun contrôle, en vertu de la séparation des pouvoirs.

    Dans un an, s'il n'est pas réélu, Jacques Chirac, outre sa retraite présidentielle, se verra attribuer, par la République, des locaux, un secrétariat et un service de sécurité. Il pourra, enfin, siéger au Conseil constitutionnel et percevoir une indemnité de 10 091,71 € net imposable. Ex-président: un métier plus lucratif que président…

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  • Macha Béranger devra abandonner les auditeurs noctambules

    Les insomniaques et les noctambules vont devoir se passer de la voix rauque de Macha Béranger. Après 29 ans de présence la nuit, son émission "Allô Macha" va être supprimée par France-Inter à la fin du mois.
    "Après trente ans de bons et loyaux services, l'émission de Macha Béranger s'arrête", a annoncé le directeur général de la radio Frédéric Schlesinger, dans un entretien jeudi au "Figaro". "Elle aura marqué l'histoire de cette antenne", salue-t-il.
    Selon Macha Béranger, citée vendredi par "Le Parisien/Aujourd'hui en France", la radio lui a expliqué qu'elle n'a "rien à (lui) reprocher" mais que "au bout de 29 ans, il faut changer certaines formules".
    L'émission, programmée de minuit à 1h du matin du lundi au jeudi soir, s'interrompra à la fin du mois et ne reprendra pas à la rentrée. "Je suis choquée comme une femme trompée", commente la présentatrice.
    Macha Béranger présente depuis avril 1977 une émission dans laquelle elle dialogue avec des "sans-sommeil", qui lui confient souvent leurs difficultés de vivre

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  • Présidentielle: Laguiller refuse de s'effacer pour Bové

     - Arlette Laguiller préfère défendre ses "propres idées" lors de l'élection présidentielle de 2007 plutôt que de favoriser une candidature unique de José Bové à la gauche du Parti socialiste.

    "Sa candidature ne me gêne pas. Si Bové défendait la classe ouvrière, cela se saurait", déclare la porte-parole de Lutte ouvrière dans une interview à paraître samedi dans Le Parisien-Aujourd'hui en France.

    "De toute façon, ni lui ni moi ne serons président de la République. Alors autant défendre mes propres idées et le camp des travailleurs en 2007", ajoute Arlette Laguiller.

    Alors que la fête annuelle de Lutte ouvrière s'ouvre samedi, Arlette Laguiller s'en prend aussi au PS et à sa proposition de porter le Smic à 1.500 euros.

    "Le PS se moque du monde", juge-t-elle.

    La porte-parole de LO condamne également les récentes prises de position de Ségolène Royal sur la lutte contre la délinquance.

    "Elle copie (Nicolas) Sarkozy avec une nuance de dame patronnesse", affirme Arlette Laguiller.

    Elle juge en outre "désastreux pour la classe ouvrière" le bilan de la première année de Dominique de Villepin à Matignon.


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  • Une plainte déposée
    contre Samy Naceri

    Une boîte de nuit cannoise dépose plainte contre le comédien pour "incidents et violences n'ayant pas entraîné d'ITT".

     
     
    Le VIP Room, une célèbre discothèque cannoise, a porté plainte contre l'acteur Samy Naceri pour s'être emporté, samedi dernier, contre des vigiles qui lui interdisaient l'entrée de l'établissement, a-t-on appris lundi 29 mai de source policière.
    Selon les plaignants, l'acteur s'est présenté à l'aube en état d'ébriété devant la boîte de nuit. S'étant fait refouler par les videurs, il aurait vivement réagi par des insultes, dont certaines à caractère racistes, à l'encontre du service de sécurité.
    L'acteur, qui a quitté Cannes durant la journée de samedi, n'a pu être entendu par les enquêteurs.

    Antécédents

    "La procédure va être transmise au parquet de Grasse qui pourra le convoquer pour audition", a indiqué le commissaire central de Cannes, Séraphin Parra.
    Samy Naceri n'était pas aux côtés des quatre autres comédiens du film "Indigènes", dimanche soir à Cannes, pour recevoir le prix d'interprétation masculine.
    Agé de 44 ans, Samy Naceri a déjà eu plusieurs démêlés avec la police. Le comédien, rendu célèbre par la trilogie des films "Taxi", a notamment été condamné entre 2000 et 2003 à quatre reprises pour des faits de violences, d'outrages, de conduite en état alcoolique et d'excès de vitesse.
    Il reste poursuivi pour ivresse publique et manifeste, après une soirée agitée à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), en mars 2006.


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